====Dédiaboliser, oui c’est ce que j’ai conclu des derniers propos de PierU que je cite ,
Personne n’a parlé de « génies scientifiques » jusqu’ici. Mais je ne prétends pas que tu veuilles rapporter ces mots à quelqu’un. … D’ailleurs à ce propos, sans même parler de « génie » la recherche en sciences dures c’est loin d’être la voie la plus prisée à l’heure actuelle, en France .
oui c’est ça… L’ironie est un humour très spécial, que peu de personnes comprennent…
(mais dans un cercle restreint où tout le monde la comprend, l’ironie est un délice verbial ! )
C’est vrai, il vaut mieux utiliser l’ironie avec des gens pour lesquels on éprouve de la sympathie, quitte à utiliser des émoticônes quand l’échange est virtuel…
Bah, quand même, on a lu dans les messages précédents que les S étaient bien souvent des quasi-incultes, qu’ils avaient besoin de s’éclater en Abibac tellement les maths ça doit être barbant, que bien souvent ils se prenaient pour l’élite… Je veux bien que ce ne soit pas une diabolisation, mais ça y ressemble un peu quand même.
c’est drôle comme les phrases peuvent être déformées… elles sont pourtant écrites… (les paroles s’envolent les écrits restent)…
OUI je pense que les S se prennent pour des élites, et ça ne date pas d’hier (et oui je l’ai écrit ! )
Non je n’ai pas dit que les math étaient barbants et que donc ils s’éclataient en Abibac… j’ai sous-entendu que s’ils bossaient plus l’Abibac,
que les matières scientifiques, c’est que peut-être leur orientation n’était pas la bonne (mais vu que ce sont des « s » et qu’ils ont toujours raison, et qu’ils sont dans la voie royale… ben… on va pas les réorienter hein… )…
De toute façon ce n’est pas la peine d’aller plus loin. Il y aura toujours les pour et les contre… Moi aussi je persiste et signe, les S ne sont pas plus pédants que les L… Je me refuse à tout raisonnement manichéen.
D’ailleurs les classes de L sont souvent moins démocratiques que les classes de S… J’ai pu m’en apercevoir car ma fille a fait L et mon fils S!!!
Par contre là où la différence est notoire, c’est le mépris que l’on a de l’enseignement professionnel face à l’enseignement général, ne serait-ce que les universités… Je ne parle pas des élèves.
Un petit exemple personnel, je voulais m’inscrire en LEA après avoir obtenu un BTS assistante trilingue (anglais-allemand) sans le BAC… J’ai pu m’inscrire en cours de BTS par le CNED car j’ai été dispensée de tout diplôme grâce à la validation de mes acquis professionnels… Par contre pour l’université même avec un BTS, il m’a fallu perdre un an et passer le DAEU. Pourtant je dois dire qu’en LEA anglais-allemand, je me suis vraiment ennuyée car le niveau de langues des élèves étaient plus bas que les BTS .Je me suis tellement ennuyée que j’ai arrêté au DEUG. Bon il faut dire que j’ai fait tout cela en bossant à temps plein et cela m’a servi pour obtenir le poste que je voulais: Loi des plômes-plômes oblige
Bon maintenant je me retire de la conversation, et je laisse à qui veut le dernier mot
Je suis tout à fait d’accord avec toi sur ce point…Mais avec le recul , je pense que ça s’ est beaucoup amélioré depuis ce que j’ai pu connaitre il y a des siècles.
J’avais laissé cette discussion de côté, la remise des diplômes de l’Abitur il y a quelques jours me l’a rappelée…
Effectivement il a bien été écrit dans cette discussion que les S sont bien souvent des quasi-incultes dont la culture littéraire ne dépasse pas Gaston Lagaffe.
Soit un gros cliché, qui est énoncé sous couvert d’humour pour faire passer la pilule, en sous-entendant subtilement que pour manier et comprendre l’humour il faut un certain niveau. Et après on donne des leçons sur l’élitisme.
Soit une généralisation qui du coup est encore une fois un cliché. Les S que je connais par l’intermédiaire de ma fille ne se prennent pas spécialement pour des élites. Si par contre tu voulais dire que la proportion de lycéens qui se prennent prennent pour des élites est plus importante en S qu’en L ou ES c’est autre chose (mais ce n’est pas ce que tu as écris).
Après il ne faut pas confondre les causes et les conséquences : ce n’est pas parce qu’ils arrivent en S que certains lycéens se prennent soudainement pour des élites. Ils avaient déjà ça en eux, et il se trouve qu’à tort ou à raison la filière S est encore considérée aujourd’hui comme la plus attractive (mais je trouve que c’est moins marqué qu’à mon époque, où le bac C était vraiment sur un piédestal). Si demain il y a avait un rééquilibrage d’attractivité entre les filières L/ES/S, une partie de ceux qui se prennent pour des élites en S aujourd’hui se prendraient tout simplement pour des élites en L et en ES.
Et je redis que question discours élitistes, j’en ai rarement entendu autant que dans le cadre de la section Abibac.
Ou que la façon dont est conçu l’Abibac n’est pas du tout adaptée à la filière S, vu que les matières-supports ne sont pas les matières scientifiques.
Je passe sur les « nouveaux » clichés concernant les « S qui ont toujours raison », la « voie royale », etc…
Grand coup de châpeau à une jeune lauréate :
C’était dans mon quotidien d’aujourd’hui.
Trouvé sur le net :
Bravo la miss !
Et en plus 20 en langue régionale alsacienne, une option facultative. , ce qui ne peut que la rendre encore plus sympathique à mes yeux.
Le vieux monsieur que je suis est très très impressionné.