Bon pour arriver à te connaitre mieux, j’en déduis que tu es parent d’une jeune fille en ABIBAC et que tu es déçu/e par cette formation… Les études cela veut aussi dire épanouissement personnel en se donnant des défis. Si tu raisonnes rentabilité des études, autant dire à ta fille de vendre des polices d’assurance ou de devenir développeur programmeur pour le moment. Ma fille fait des études de communication visuel, avec une charge de travail énorme depuis l’obtention de son bac… digne d’une école d’archi. Et dans ce domaine beaucoup de postulants. Elle s’est superbement investie, c’est sa passion et obtenu un stage bien mieux payé que la moyenne (800 euros pour une étudiante en L3!!)…
Bon elle a pas fait ABIBAC mais une initiative de deux LV1 allemand et anglais en sixième. Une véritable catastrophe, car l’établissement n’a pas respecté son contrat d’origine manque de candidats en 5ème. De ce fait j’ai dû m’investir pour elle. Elle a eu 16 en allemand au bac, donc un bon niveau A2… Aujourd’hui son allemand est presque inexistant mais je sais qu’elle saura le réactiver, de plus en anglais, elle est la meilleure de sa classe. Et là il s’agit de présenter des projets en anglais international.
Je pense qu’une formation pointue est toujours positive même si on arrive pas tout de suite à en tirer les fruits escomptés. Puis personnellement, je préfererais encore faire un doctorat, même s’il n’aboutit pas dans un domaine qui me passionne,puis avoir un emploi correspondant, même s’il n’est pas payé en conséquence , que de ne pas avoir eu accès à cette ouverture d’esprit , c’est à dire par exemple de vendre directement à la sortie de mes études , des téléphones portables ou des polices d’assurance, plutôt que de faire des études de japonais… Mais bon, je suis sans doute idéaliste Les études sont un luxe auxquels tout le monde devrait avoir accès sans pour autant toujours viser des intérêts économiques… Sinon adieu les études en science dites molles et encore pire, bonjour les études dictées uniquement par des intérêts politico-économiques … Puis il ne faut pas se leurrer, même si l’anglais international est de règle, c’est toujours mieux de connaître la langue du pays pour des rapports optimisés.