Langues régionales;il était temps!

oh putainggggue je vé réviser pardi…

oh peuchère de moi, et qui cé qui va passer lézamaingue demaingue à ma place, hé ? cé toi peutétreu éh ?!

allé, dai, jé asseé perdu de tem’ je m’en’ vé

ciao bello :sunglasses:

et arrèèète un’ peu tes saladeu éh ! 'taingue…

Et moi qui pensais, te voyant de retour, que tu avais enfin déposé le lourd fardeau de la révisionitude! Merci quand même de m’avoir allégé l’esprit d’un excédent de vapeur qui finit par lui embuer la vue! :wink:

Hum.

Sympathique pour les alsaciens qui ne maîtrisent pas l’alsacien.

En cherchant des chiffres sur les pourcentages des locuteurs de l’alsacien, je suis tombée sur cette page, beaucoup de blabla sociologique que je n’ai pas lu attentivement mais des chiffres intéressants.

Et sympathique aussi pour les autres Alsaciens dialectophones, vu que l’élu en question est conseiller général de Sarre-Union, donc un canton géographiquement et dialectalement plus lorrain qu’alsacien, un coin enfoncé pour des raisons religieuses dans le pré carré lorrain, où l’on parle francique. Merci pour les Strasbourgeois, Colmariens et autres Sundgoviens. :imp:
En effet, l’'alsacien" n’existe pas en tant que dialecte unifié et codifié, à moins que M. Lieb ne condescende à utiliser le langage « standard » du chef-lieu Strasbourg, mais ce ne sera plus son dialecte naturel, et il ne pourra plus prétendre « rede, wia ihm d’Schnawel g’wachsa esch ». :confused:

On peut , bien sûr, se moquer de cette action de Denis Lieb, la minimiser, voir l’écarter d’un revers de main.Toujours est-il qu’il fait quelque chose de symbolique que je respecte personnellement tout à fait.

Je ne suis absolument pas un fana des symboles , mais je tiens quand même à rappeler que c’est le jour où Eliezer ben Yehouda a decidé de ne plus s’adresser à sa femme , à ses enfants et à son chien, qu’en hébreu, qu’est né l’hébreu moderne.
:wink:

PS : au moment où je postais mon message, je reçois cette motion du Conseil Général du Haut-Rhin:

Re-PS;ma formulation pourrait laisser croire que je suis en relation directe avec le Consel Général du Haut-Rhin, qui me fait parvenir toutes ses décisions et toutes ses motions.Ce n’est bien sûr pas la cas. :laughing:

Par contre,la comparaison avec un caniche (peluche pour vieux),je sais pas pourquoi,mais je trouve ça douteux… :confused:

sheshou tu ne crois quand même pas que je parle de toi ? :open_mouth:
C’est l’abus de Socrate qui te fait délirer :wink: ?

et en plus, les puristes me diront que je me moquais d’un accent et non du dialecte provençal… et ils auront raison :smiley:

Rhôôô dommage, et moi qui y croyais ! :laughing:

Sérieux l’initiative de M. Lieb, hem hem… Non seulement il y a en Alsace des Alsaciens qui ne parlent pas alsacien ou qui parlent d’autres dialectes alsaciens, mais il y a aussi en Alsace des non Alsaciens !

Juste pour completer ce sujet: Contre l’avis du Sénat et toute attente, un article traitant des langues régionales a bel et bien été adopté par le Congrès (Sénat et Assemblée réunis), lors de la dernière révision de la Consitution. Dorénavant, c’est l’article 75, consacré aux territoires (et pas l’article 1 ou 2, comme initalement prévu), qui stipule que les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France.

Quant aux conséquences pratiques, les avis divergent, d’après cet article du Monde

quelle debat,pour ma part je suis favorable aux langues regionales,car les enfants qui parle le dialecte,ont de meilleures chances pour apprendrent les langues étrangeres,dans la region óu je suis , on parle le hohenlochire,le souabe á Stuttgard,le badich du nord á karlsruhe ,
badich du sud á fribour,le ducht pres de la suisse.ici le dialecte n´est pas enseigner,mais les enfants le parlent á la maternelle.Mes 2 filles parle le dialecte avec leur amies {amis}avec nous le haut allemand[hoch deutch]ou le français.l´unitee de l´Allemagne n´est pas menacer,au contraire ,les langues regionales la renforce.Car les gens se sentent tres bien allemand,tout en conservant leur particularisme local.Dans une reunion politique, il n´est pas rare que les electeurs posent leurs questions
en dialecte,et le candidat doit repondre en dialecte.le problême est pour ceux qui ne comprenne pas le dialecte.mais on peut demander á ce que la question soit reposer en haut allemand.on parle la langue regionale en prive, dans les magasins,mais le haut allemand avec l´administration.
je vous donne quelque mots de hohenlochire
sprudel en français eaux minerale
trottoir,plafond, sont des mots encore utiliser en allemagne du sud , mais pas au nord.Ici les dialectes font partis du patrimoine.une seule chose peut faire descendre dans la rue les allemands, interdire les langues regionales

jean luc :wink:

Jean Luc, langue régionale et dialecte, ça n’a rien à voir. Les Allemands ne lèvent pas le petit doigt pour le sorabe ou le frison, ils s’en foutent et les laissent mourir. Le bas-allemand, langue à part entière, est aussi en train de vivre ses dernières années. Personne en Allemagne ne s’en préoccupe. Personne.

Tu es dans le sud, tu ne parles que de dialectes haut-allemands, ça n’a rien à voir car leur langue de référence est linguistiquement le haut-allemand.

les dialectes que j´ai cites ont une ecriture ,une grammaire,ici on ne parle pas de langue regionale,car la region n´a aucun sens ici,car les dialectes peuvent s´etendre sur plusieurs lands,comme le hohenlochich on le parle dans le bade wurttenberg et en baviére,il fait parti des dialectes franquiste [franconie].Il est vrais que dans les grandes villes on parle plus le dialecte, la raison est simple le brassage des populations.je ne voit pas pourquoi on reconnaitrait l´alsacien comme langue regionale et pas celui du pay de bade nord et sud qui ont beaucoup de point commun avec l´alsacien.D´ailleur au nord Selestat de chaque cotès du Rhin,on parle un dialecte frankiste (franc)au sud Alamite(alamand).pour preuve ma femme vient de bade du nord non loin de Wurzburg,comprend tres bien l´alsacien :fete:

jean  luc :wink:

Tu as le droit de considérer que dialectes d’une langue et langues minoritaires (régionales) sont synonymes, mais c’est une prise de position perso. On ne va pas pouvoir discuter si tu t’enfermes dans ce dialogue de sourds.

Des langues minoritaires, il y en a en Allemagne, et tout le monde s’en fout : Sorabe, Danois, Bas-allemand, Frison du nord, Frison oriental.

Le seul à s’en tirer est le danois, car le Danemark et l’Allemagne ont négocié des facilités réciproques (minorités réciproques) et ces deux langues ont des pays qui financent leur minorité chez le voisin. Les autres n’ont pas cette chance.

Complément d’info à propos des Sorabes (Sorben):

spiegel.de/politik/deutschla … 86,00.html

donne moi ta definition de la langue.

jean luc :wink:

[i]
Langues régionales : 500 personnes défilent à Strasbourg avant un rassemblement.

Plus de 500 personnes ont défilé dans les rues de Strasbourg pour la défense des langues régionales, en début d’après-midi. Elles ont rejoint la place Kléber où un rassemblement était organisé à partir de 15h dans le cadre d’une action nationale qui mobilisait un bon millier de défenseurs de l’alsacien et du bilinguisme.

La manifestation de Strasbourg a pris son départ de la place de la gare vers 14h30 pour arriver une demi-heure plus tard place Kléber où une scène a été dressée et des stands installés par des associations de défense de l’alsacien et de l’enseignement du bilingue.

Les manifestants, de tous les âges, enfants, parents, grands parents, venus de toute la région, portaient des drapeaux rouge et blanc, aux couleurs de l’Alsace. Des parapluies avec la mention « Elsass » étaient en vente. Sur les banderoles et les pancartes étaient déclinés des message défendant la langue et les dialectes alsaciens. « Bilingue, un droit, une loi » scandaient des enfants.

Parmi les manifestants, on comptait des élus d’Europe Ecologie Les Verts (Jacques Fernique, conseiller régional et Alain Jund, adjoint à Strasbourg), des élus du MoDem (Odile Uhlrich-Mallet, adjointe au maire de Colmar) et de l’UMP (Christian Chaton, conseiller général UMP du Haut-Rhin) etc. Henri Goetschy, ancien sénateur et président du conseil général du Haut-Rhin, défenseur de l’identité alsacienne depuis des décennies, devait rejoindre les manifestants. Charles Buttner (UMP, actuel président du conseil général du Haut-Rhin) et Roland Ries (PS, maire de Strasbourg) étaient annoncés place Kléber.

Le parti régionaliste Unser Land (qui compte un conseiller général dans le Bas-Rhin, David Heckel) était bien représenté dans la manifestation et défilait derrière une grande banderole.

L’association ABCM Zweisprächigkeit qui défend l’enseignement bilingue français-langue régionale, dès le plus jeune âge en Alsace et en Moselle, avait également mobilisé ses troupes.

La manifestation s’est déroulée sans incident, au son d’une fanfare venue de Holtzheim (Brich Wagges) qui interprétait des airs populaires, mais pas frocément du registre alsacien…

Un peu plus tard, plus d’un millier de personnes étaient rassemblées place Kléber.

Un collectif d’associations de défense des langues régionales et autochtones de France appelait aujourd’hui à une journée de mobilisation nationale dans une dizaine de villes (Quimper, Toulouse, Strasbourg, Bayonne, Ajaccio, Lille, Saint-Quentin, Poitiers, Annecy) pour la défense de 75 langues minoritaires.

Le député socialiste strasbourgeois Armand Jung (PS) a proposé, avec un parlementaire breton, une future loi-cadre, «qui laisserait aux régions un pouvoir normatif» sur l’utilisation des langues régionales. Armand Jung participait cet après-midi au rassemblement de la place Kléber.[/i]

dna.fr/actualite/2012/03/31/ … semblement

c’est très joli de vouloir développer l’enseignement des langues régionales, encore faut-il trouver des profs pour les cours qui existent déjà.
tant à Strasburi-Stodt qu’en milieu rural !
ce n’est pas moi qui le dit mais une amie qui enseigne cette matière et qui va prendre sa retraite et ne trouve pas de successeur !!
en ville, il y a dans certains collègues déjà des « français de l’intérieur » qui enseignent cette matière en ne gardant que le côté culturel et non linguistique (qu’ils ne maitrisent pas).

Bien entendu puisque l’on a réprimé ses langues régionales pendant des décennies il n’y a plus personne capable de les faire apprendre aux autres.

Cela fait tout de même près de 20 ans qu’elles sont réenseignées.
Cele veut surtout dire que les alsaciens ne se sont pas engouffrés dans cette brèche.

Peut-être dans vingt ans, chi lo sa ?
500 manifestants à Strasbourg, 10 à 12.000 à Quimper !? :open_mouth:
On peut invoquer toutes les meilleures raisons historiques . Le fait est là !