L'école est-elle chère en Allemagne ?

Ich denke, es ist nötig, hier den Sachverhalt klarzustellen.
Wenn eine Schule Kindern aus anderen Bundesländern die Teilnahme am Unterricht des Schuljahres verweigert, das sie in ihrem Herkunftsland besuchte haben, dann geschieht das ganz gewiss nicht aus Arroganz oder Bosheit.

Je pense qu’une mise au point est nécessaire. Si une école refuse la participation à l’instruction de l’année scolaire à des enfants d’autres Länder, ce n’est pas du tout de l’arrogance ou de la méchanceté.

Es ist ja überall gewünscht, dass der Schüler möglichst unproblematisch die Umschulung schafft. Wenn ein Kind aber weit hinter dem Lehrplan der neuen Schule (bis zu 1 ½ Jahren) zurück ist, weil das Niveau seiner alten Schule so niedrig war, ist doch keinem gedient, wenn es in die gleiche Stufe aufgenommen und dort ständig überfordert wird, bis es am Ende des Schuljahres die Klasse wiederholen muss.

Partout on souhaite que l’élève réussisse son changement d’établissement scolaire de la manière la moins problématique possible. Si toutefois un enfant est large en retard sur le programme d’études/scolaire de la nouvelle école (jusqu’à 1 an et demi de retard), parce que le niveau de son ancienne école était si faible, ce n’est pas lui rendre un service, s’il est pris dans la même classe et constamment dépassé, jusqu’à ce qu’il doive répéter/redoubler la classe à la fin de l’année scolaire.

Wechselt dagegen ein süddeutscher Schüler an eine Schule in einem anderen Bundesland, wird er dort sehr gerne genommen oder kann sogar eine Klasse überspringen. Es ist nur eine Frage der Vorkenntnisse.

En revanche si un élève du sud de l’Allemagne change d’école en allant dans un autre Land, il est accueilli les bras ouverts ou peut même sauter classe. Ce n’est qu’une question des connaissances « préliminaires ».

Das gleiche gilt für die Universitäten. Wenn dort eine Zwischenprüfung nicht anerkannt wird, liegt es an der Qualität der Hochschule, an der er gemacht wurde.

La même chose vaut pour les universités. Si un examen/contrôle intermédiaire n’est pas reconnu, cela vient de la qualité de l’établissement d’enseignement supérieur, dans lequel il a été fait.

Hat man sein Examen schließlich abgelegt, entscheidet u.a. der Name der Universität und nicht so sehr die Note, ob man in einem großen Unternehmen eine Anstellung findet.

[i]Si enfin on a réussi son examen, c’est -entre autres- le nom de l’université, et pas vraiment la note, qui « décide » (joue un rôle essentiel) si on décroche un emploi dans une grande entreprise ou non.
[/quote]
Was die Möglichkeiten für Ausländer angeht, Teile ihres Studiums in Deutschland anerkannt zu bekommen, so erkundige man sich am besten bei den Organisationen, die den Studienaustausch begleiten. Es gibt gewisse Kontingente an Studienplätzen, die ausländischen Studenten vorbehalten sind. Soweit ich weiß, gelten für Europäer gar keine Beschränkungen mehr, zumindest soweit die Studiengänge europaweit vereinheitlicht worden sind (Bachelor / Masterabschlüsse).

En ce qui concerne les possibilités pour des étrangers d’obtenir parties de leurs études reconnues en Allemagne, le mieux est de s’informer auprès des organismes qui accompagnent l’échange d’études. Il y a un certain nombre de places qui sont réservées aux étudiants étrangers. Pour autant que je sache, aucune restriction ne vaut plus pour les européens, au moins pour autant que les filières universitaires aient été uniformisées à l’échelle européenne (Bachelor/Master).

P.S. Es gibt in Köln seit etwa 2 Jahren für gescheite Jugendliche, die sich im Unterricht der Oberstufe langweilen, die Möglichkeit, neben der Schule schon Vorlesungen an der Uni zu besuchen. Wenn die das Abitur abgelegen, haben sie gleichzeitig auch schon das halbe Studium absolviert. Das ist ein Ventil für die ständig Unterforderten.

P.S. Depuis 2 ans environ, il existe à Köln/Cologne la possibilité pour des élèves particulièrement doués et intelligents, et qui s’ennuient en cours, d’assister aux cours/conférences à l’université à côté de leurs cours au lycée. Quand ils passent leur Abitur/baccalauréat, ils ont déjà achevé la moitié des études. C’est une « soupape » pour les « Unterforderten » (les élèves pour qui les exigences de l’école ne sont pas assez élevées).

Armer Brett, ich befürchte, es gibt schon wieder Arbeit für Dich!
:wink:
Vielen Danke im Voraus!

(Edit du 26. 02. 06 : Traduction en français => texte en italique)

attendez-là, je croyais qu’il existait des diplômes « européens » ??? je me suis plantée ??? (je parle bien sûr de diplômes universitaires !)

le mien n’est ni européen ni allemand, et n’existe pas d’ailleurs sous sa forme en allemagne, donc ce fût un peu la galère (pour les premiers entretiens) pour mon départ prof…

Oui tu as tout à fait raison de le préciser… Ce n’est ni de l’arrogance ni de la méchanceté ce refus…

Oh oui la « renommée » des universités dans les Land… Ici c’est mieux d’étudier la médecine, là, par contre la jurisprudence… Comme c’est bien vrai tout ce que tu décris…

Pour le Teilanerkennung, oui, en effet c’est bien cela, et encore que cela diffère d’universités à universités cette Teilanerkennung… Là est bien le problème car le système est bien différent souvent, avec des matières qu’ici ne sont étudiés que si l’on se spécialise alors qu’en FR faisait partie d’un « tronc commun »… Mais cela fait une éternité que je ne me suis pas replongée dans ces reconnaissances de diplômes, aussi il y a pu y avoir des modifications depuis. :wink:

La reconnaissance existe. Mais elle n’est simplement pas automatique, ni obligatoire. Chaque école ou université a le droit d’accepter ou de refuser. Donc c’est « au cas par cas ».

Comme le dit Fleurdelotus, la meilleure solution (et parfois aussi la plus simple) consiste à faire une demande d’équivalence (reconnaissance) de diplôme auprès du Bildungsministerium (ministère de l’enseignement/éducation).
Ensuite, il est essentiel de savoir vendre sa formation auprès de son employeur.
Et il ne faut pas hésiter à faire traduire (par un traducteur assermenté) le maximum de documents officiels relatifs à la formation française suivie et joindre ces traductions à son dossier de candidature (ce n’est d’ailleurs pas un problème de joindre tous ces documents dans la « Bewerbungsmappe » -dossier de candidature- vu que la Bewerbungsmappe fait souvent 20 à 30 pages en Allemagne).

Attention : tu sembles confondre deux situations totalement différentes :

  • la reconnaissance d’une formation quand on change d’école ou d’université

  • la reconnaissance d’une formation par les employeurs

Ce sont deux situations qu’il convient de bien distinguer.

Si une école ou une université dans un Land ne reconnait pas un diplôme ou une formation d’un autre Land, cela ne veut pas dire que le diplôme ne sera pas reconnu sur le marché de l’emploi !!!

Ce sont deux situations totalement différentes : dans le premier cas il s’agit de la reconnaissance « académique/scolaire », alors que dans le second cas il s’agit de la reconnaissance d’une formation sur le marché de l’emploi et du travail.

Donc, attention de ne surtout pas confondre les deux. :wink:

Non, ce n’est pas une utopie. Ca dépend de la formation française suivie ainsi que du diplôme final.

Il faut noter que :

  • de manière générale, quelle que soit la formation suivie, les Français qui maîtrisent bien l’allemand ont toujours été très prisés en Allemagne et rencontrent beaucoup moins de difficultés à décrocher un poste correspondant à leurs qualifications.
  • Les métiers techniques et manuels sont beaucoup mieux considérés qu’en France et sont assez recherchés.
  • Beaucoup d’entreprises allemandes accordent une valeur importante aux diplômes à connotation technique. Quelqu’un avec un BTS trouvera souvent plus rapidement (et plus facilement) un emploi en Allemagne que quelqu’un qui a fait HEC. De même les scientifiques et ingénieurs trouvent presque toujours des places en Allemagne. C’est pareil pour les secrétaires bilingues ou trilingues (très recherchées en Allemagne).
  • Par contre les formations non-technique ou trop « académiques » ont plus de difficultés à s’insérer sur le marché de l’emploi allemand.

Theresa et Fleurdelotus, je voudrais nuancer vos propos pour ne pas donner une impression faussée de la réalité :
Concernant l’importance de la réputation de l’université ainsi que l’importance de la note à l’examen, il convient de nuancer, car nos jeunes (et moins jeunes) amis français ne connaissent pas le système allemand et ne savent donc pas que, par exemple, sur un CV allemand on indique toujours la note qu’on a obtenu à l’examen. Il ne faudrait pas donner l’impression qu’il vaut mieux sortir d’une université réputée en Allemagne, quelle que soit la note obtenue à l’examen, car c’est faux. Il vaut mieux sortir d’un université moyenne avec un bonne note (« gut » ou « sehr gut ») que sortir d’une très bonne université avec seulement la moyenne (« ausreichend »).
Donc, dans l’ordre d’importance, je rejoins votre avis que la réputation de l’université arrive avant la note à l’examen. Cependant, la note joue un rôle très important en Allemagne, beaucoup plus important qu’en France (en France, à ce que je sache, on n’indique pas ses notes du BAC ou de ses diplômes universitaires sur son CV… alors que c’est toujours le cas en Allemagne, et ne pas indiquer ses notes sur un CV serait très mal perçu).

Par conséquent, il faut nuancer. D’accord ? :wink:

pardon par avance pour mon post un peu à cote de votre discussion, je voulais vous donner l’exemple de l’ecole pour les etrangers voulant à apprendre l’allemand ( qui bien sur est obligatoire): il faut à l’heure actuelle environs 600h pour pouvoir vivre normalement, il faut compter 270 euros entre les cours et les livres pour 100 h donc environs + de 1600, sachant que beaucoups d’etrangers n’ont pas les moyens et que souvent les cours sont en pleines journees, vive le systeme

Ben, ce n’est sans doute pas la seule explication, je l’accorde, mais il ne faut pas oublier une chose : il y a de moins en moins d’ouvriers en France. L’industrie est complètement sinistrée et je pense que bientôt, il n’y aura quasiment plus d’ouvriers, donc il est logique que le ratio d’étudiants issus du milieu ouvrier baisse aussi.

On indique seulement les mentions, et généralement à partir de « Bien », donc autant dire, pas très souvent au final. :wink:

Oui Brett tu fais bien de me reprendre car il aurait été bien d’exprimer un peu plus le sujet et plus en détail… Mais tu as eu l’oeil… Merci… :smiley:

Quant aux notes de bac ou diplômes universitaires ou autre sur un CV Francais, ben, je sais que beaucoup le font actuellement (la bataille est rude)…
:wink:

Que ce soit dans tel ou tel système je trouve déplorable que l’on fasse de ségrégation au niveau scolaire par gente sociale… Soit l’un réussit par ses capacités, et bien qu’on lui laisse faire son parcours scolaire, et si l’autre est nul et bien qu’il soit orienté en conséquences… Qu’il y ait la même chance au départ pour tout le monde…

Effectivement. Tu as raison.
Je n’y avais pas pensé, j’avoue. De plus, les chiffres datent un peu, vu que le bouquin en question est un peu ancien (mais de très bonne qualité et très intéressant à lire).

Ah bon Sonka ? :open_mouth: En France, vous indiquez les mentions sur le CV ? Je ne le savais pas.
Fleurdelotus : tu parles de la mention, comme Sonka ? ou des notes ?

Les notes, ça me semble difficile parce qu’il y en a tellement…
Mais les mentions, oui. Je mets ma mention bien en trad, et mes mentions AB, j’hesite toujours à les mettre parce que c’est c’est quand même pas hyper glorieux non plus… Mais je me rappelle que j’avais pas traduit en tout cas la mention AB pour mon CV allemand, à l’époque (« ziemlich gut », klingt schlecht oder? :wink: )

Moi quand je lis des CV, ça m’intéresse de savoir si les gens ont eu des mentions. Bien sûr c’est pas le critère de sélection principal, mais quand je vois des Bacs littéraires mention Bien, je sais qu’il y en a un minimum dans le ciboulot parce que je suis passée par là aussi et même en étant pas trop bête (et la meilleure de ma classe), j’ai pas réussi à l’avoir cette mention… Bref, disons que c’est un tout petit plus, mais surtout quand on débute et qu’on a rien à mettre dans la case « expérience », pourquoi pas le mettre ?

J’imagine que sur ton CV, Brett, t’en as plus besoin :laughing:

Oui, c’est vrai qu’en France vous passez beaucoup plus de matières pour avoir le BAC qu’en Allemagne.

Ok. Intéressant ! Merci.

« ziemlich gut » c’est une traduction littérale pas vraiment juste je pense. :wink: Enfin, je peux me tromper, bien entendu ! Mais comme en Allemagne, il n’y a que « sehr gut », « gut », « befriedigend » et « ausreichend » (en-dessous de la moyenne, il y a aussi « mangelhaft » et « ungenügend », mais on ne les met jamais vu que c’est la Bewertung générale en cas d’échec…), pour traduire ta mention « assez bien » j’aurai mis « befriedigend ». Mais ce n’est qu’une suggestion.

Je suis moi aussi un ancien bachelier section littéraire et je suis d’accord avec toi que quelqu’un qui a réussi à décrocher une mention Bien ou Très bien au Bac littéraire, d’autant plus en France, est quelqu’un de très fort (on dit « balèse », non ? loool).

Oui, absolument.

Effectivement. :laughing: Ceci dit, tu serais étonnée de voir le nombre de « cadres » (leitende Angestellte) et cadres supérieurs/dirigeants en Allemagne qui mettent encore systématiquement leurs mentions (Prädikat, etc) sur leur Lebenslauf (CV). Plus nombreux que ce qu’on pourrait croire… Alors, peut-être est-ce par tradition, vu que c’est la tradition allemande qui veut ça, ou alors est-ce un peu par nostalgie, je ne sais pas. Ou alors c’est un peu le côté très fier… En tout cas comme les Allemands accordent beaucoup d’importance aux notes scolaires et universitaires (quitte à remonter très loin, parfois même jusqu’aux notes de la Grundschule…), et que la majorité des employeurs et recruteurs y est toujours encore très sensible/attentive, la plupart des gens continuent de mentionner leurs notes sur leur CV.

T’as raison. Mais tu trouves que « befriedigend » sonne mieux ? Moi je trouve pas ça hyper positif non plus (genre, quand c’est befriedigend, c’est le minimum, donc pas besoin de s’en vanter). Non ?

Voui :wink:

:astonished: Incroyable !

Obligatoire ? Que veux-tu dire par là ? Obligatoire pour qui ?

Veux-tu dire que l’Etat allemand oblige les étrangers (dont les Français) à suivre des cours de langue ? :open_mouth:

Est-ce que ces cours, qui sont des cours privés apparemment, sont donc réservés à un public bien précis ? pour les Français arrivés récemment en Allemagne ? ou pour l’ensemble des étrangers arrivés récemment en Allemagne ?

Merci pour ton témoignage Francis ! C’est très intéressant.

Ah non ! Befriedigend c’est pas le minimum ! Tu te trompes. Le minimum c’est « ausreichend ».

Et, rassure-toi, « befriedigend » n’a pas une mauvaise connotation en Allemagne.

Pour te résumer ça (sans rentrer dans les détails - on pourra en parler en détails une autre fois si tu veux), les 6 « Bewertungen » du système de notation allemand sont (en ordre décroissant) :
sehr gut (1)
gut (2)
befriedigend (3)
ausreichend (4)
mangelhaft (5)
ungenügend (6).

Donc, à partir de « ausreichend »… vu que 4 c’est la note minimale pour avoir la « moyenne ».

Quant à moi je parlais des notes, et pas des mentions sur le CV. Mentions se sont toujours marquées sur le CV du moment où elles étaient très bonnes ou bonnes… Non je parlais réellement des notes, comme par exemple les notes de mémoires, les moyennes de notes pour chaque matières sur l’année. Même certains établissements le fournissent à l’obtention de l’examen avec les appréciations.

pour les etrangers vivant en allemagne et supposez vouloir travailler, la france vient d’appliquer la meme loi depuis les evenements dans les banlieux

oui et non. si tu peux justifier le fait de ne pas avoir besoin de cours mais je vois beaucoup de gens prendre des cours en B2 ou voir C1 (qui est un bon niveau) venir prendre des cours pour pouvoir avoir le diplome qui normalement est demandé par l’employeur.
il y a plusieurs sortes de cours du prive au public. mon premier cour etait en public (160 euro/60h) 3 jours par semaine de 16h à 18h30, nous etions 15 nationalites differentes. aujourd’hui en prive nous sommes 17 eleves ( 2 de rio, 5 russes, 4 turques, 5 d’afrique, et moi francais ) 4 fois par semaine de 8h30 à 12h45 ( + mon travail l’apm + mes devoirs le soir + tu comprends pourquoi on discute plus :wink: )

oui moi c’est plus souvent le temoignage de galere que de la reussite parfaite pour l’instant :smiley: , bret on devrait faire un temoignage sur le CV et les pieces à garder :smiley:

Intéressant ! Merci Fleurdelotus.

Mais, comme le suggère la remarque judicieuse de Sonka, cela n’a-t-il pas tendance à allonger (utilement ? ) le CV ? car, si mes souvenirs sont bons, en France, pour la Bac par exemple, vous passez une dizaines d’épreuves écrites et orales, donc cela voudrait dire 10 notes sur le CV ? :astonished:

Et, comment est-ce perçu qu’en France quand vous mentionner vos notes sur le CV ? Les recruteurs/employeurs le considèrent-ils comme un plus appréciable ? ou comme une information pas forcément utile ? ou comment sont perçus les candidat(e)s qui mentionnent tout ça sur leur CV ? car je suppose que la majorité des Français ne mentionnent jamais ses notes, non ?

Donc, si on comprend bien, tu parles des moyennes et/ou des notes dans les matières enseignées à l’université.

Mais, si je lis entre les lignes ce que tu nous dis là, cela voudrait dire que les établissements ne vous fournissent pas toujours les moyennes/notes des matières ? :open_mouth:

Concernant le mémoire : Il est vrai que quand on a passé un mémoire en 2ème ou 3ème cycle, il est non seulement normal de parler de son sujet de mémoire sur son CV, mais également de donner la note obtenue. C’est compréhensible je crois.