Les allemands adorent l'accent français

l’accent Marseillais offre des ouvertures aussi :laughing:
et la Berkin , elle n’ jamais fait d’eforts pour le perdre son accent
pourquoi on le ferait nous :wink:

je rencontre pas mal des anglais,par le travail…eu sont pas une reference,en generale ils vont touts aucun effort,question accent :frowning:

Mais de toute façon,qu’on ai un accent ou pas,on nous reconnaîtra toujours!On m’a déjà dit quand j’étais en Allemagne des choses du genre « ça se voit que tu es française!Tu contredis tout le temps! » ^^

Je dirais même aucun effort niveau apprentissage d’une langue étrangère : « Je parle anglais, tout le monde parle anglais »

Je suis peut-être un ovni, mais dans aucune des langues que j’ai à un moment apprises je n’ai eu de gros accent.

Et le problème est un peu inverse, n’entendant pas l’accent à la, par exemple, François Fillon, les gens supposent que le niveau est équivalent à la qualité de la prononciation et accélèrent le débit…

Donc, pour les débutants, il est bon de garder un minimum d’accent pour signaler qu’on veut bien qu’on nous explique, mais lentement. :wink:

Jane Birkin n’a presque plus d’accent depuis longtemps, elle a son accent des années 70 uniquement dans ses interventions publiques, parce que c’est sa marque de fabrique, ça fait vendre.

Un petit poëme de Miguel Zamacoïs, que la plupart des Marseillais connaissent, dit ici par l’inoubliable Fernandel :« L’accent ».
Je précise que je ne suis pas spécialement fan de l’accent marseillais, mais je trouve le poëme joli.

:wink:

Ou la belle gueule, mouahaha.

@Michelmau : c’est exprès le umlaut sur poème? :mrgreen:

Une habitude, peut-être prise à tort. Il me semble que c’est correct, mais je n’en jurerai pas à 100%.
:wink:

Ce n’est pas un Umlaut, mais bien un tréma dans ce cas. :smiley:

C’est l’ancienne orthographe : poëte, poëme. J’ignore la date du changement.

Nan, t’es pas un ovni, je pense que je suis un peu pareille. Sauf en anglais, je sais pas pourquoi… Et je suis d’accord avec toi, ça complique la chose parce que les gens parlent plus vite, et moi la compréhension orale, c’est assurément mon point le plus faible. Comme je suis quand même assez fainéante sur la grammaire et le voc, on me reconnaît si on discute un moment avec moi, mais en échangeant juste quelques phrases, les gens me prennent généralement pour quelqu’un du coin et je suis parfois obligée de m’auto-démasquer pour leur demander de répéter ou de ralentir le tempo :laughing:

Concernant ce que tu disais sur la prosodie, Solal, oui c’est vrai que ça compte aussi, mais je dirais pas que c’est impossible pour des adultes. Y’a juste des gens qui sont plus doués que d’autres, certains pour la mémorisation du vocabulaire, d’autres pour les idiomatismes, et moi par exemple mon point fort, c’est assurément l’imitation des sons, prosodie incluse. J’ai causé russe la semaine dernière avec une Lituanienne qui a appris le russe au berceau, pourtant son accent (au sens large du terme) était totalement exécrable.

Et là je suis tout à fait d’accord ! Je me rappelle d’ailleurs de mes cours d’anglais de seconde. On avait un prof génial, qui nous a fait découvrir l’existence même de la phonétique (:lol:) et on avait dans la classe un cas désespéré, un gars qui mettait vraiment bout à bout des mots anglais, mais prononcés totalement comme du français. Et face aux remontrances, il avait dit qu’il voulait garder son accent pour draguer les filles. Et le prof lui avait dit « t’en fais pas, t’as encore de la marge avant de perdre ton accent, par contre ça serait bien qu’elles comprennent à peu près ce que tu dis, les filles ».

aha c’est complètement ça !

Mon copain adore m’énerver en imitant l’accent français en allemand. Et là je m’inscris sur studivz et que vois-je : Mon copain inscrit dans le groupe : Liebhaber des Akzents deutsch sprechender Franzosen/Französinnen. Y en a qui va en entendre parler ce soir.

Visiblement, il va adorer ça… pour l’accent.

Dire que moi je préfère parler allemand sans aucun accent,mon accent, j’en fais obsession dès que je parle allemand.

L’accent français en allemand (ou allemand en français) ne me dérange pas s’il n’est pas exagérément cultivé . Un petit accent c’est le lien avec le coin de terre natale francophone (germanophone) :wink: …De plus cela n’empêche ni la richesse des connaissances lexico-syntaxiques ni la fluidité de l’expression d’être manifestes. Parfois, sauf pour les bilingues de naissance ou des cas d’exception je me demande si cela ne serait pas le contraire… En effet celui qui parle peu ou ne répète que ce qu’il a l’habitude de dire, ne risque pas de faire des fautes de prononciation, n’est-ce pas ?

Je déteste les accents (bien qu’il y en ait que je tolère plus ou moins bien que d’autres), peu importe la langue source et la langue cible. Par chance, en anglais autant qu’en allemand, le mien est quasi-inexistant (ce n’est pas moi qui le dis, ce sont mes professeurs, qui sont tout de même assez bien placés pour le savoir), mais si j’en avais un, je travaillerais énormément à l’éradiquer. Pour le russe, vu que je viens de débuter l’apprentissage, toute seule qui plus est, bien évidemment, ma prononciation est infâme, mais j’y travaille également. Mon but final est que, lorsque je vais dans le pays où la langue est parlée, on puisse me confondre avec une « locale ». Sur ce point, je partage l’avis de L’Afro-Allemande.

Méfie-toi pour l’accent en russe, un mot dont on ignore l’accentuation est inutilisable, et on ne pourra pas te comprendre ou pire, tu risques des mécomptes fâcheux. Et vu que l’accent change souvent en cours de déclinaison ou de conjugaison, il est chaudement recommandé d’apprendre des expressions et des phrases complètes.
Et attention en allemand, on ne chahute pas avec l’accent, il peut changer le sens d’un verbe. Il en est de même avec voyelles longues et courtes, qui peuvent aussi changer le sens, ou donner un mot incompréhensible. Übersetzen n’est pas la même chose que übersetzen.

L’accent est loin d’être le seul critère pour reconnaître un bon niveau de langue même si on peut grâce à lui savoir que l’on a affaire à un étranger… De plus, il faut éviter de confondre un léger accent trahissant le pays d’origine et une mauvaise prononciation…Et là, je crains qu’il n’y ait pas que les apprenants d’une langue étrangère qui soient concernés.

Après pour reconnaitre les compétences linguistiques, il y a le CECRL

http://www.goethe.de/Z/50/commeuro/101.htm
Et que ceux qui sont capables de bien comprendre et identifier ces critères, d’en parler par oral et par écrit, directement en allemand sans avoir appris le texte par cœur et sans recours au dictionnaire, d’y apporter des critiques constructives et qui n’arrivent pas à se débarrasser de leur léger accent, ne se sentent pas découragés… :vamp:

Tristana-Pohline, l’accent inexistant, ça n’existe pas. Un accent ne se définit que par rapport à un autre. Donc, qu’on soit natif ou pas, on ne peut jamais avoir l’accent de tous les endroits où l’on va. En France, même si tu penses ne pas avoir d’accent (c’est-à-dire que tu parles le français dominant dans les médias), tu te feras tout de suite remarquer comme « ayant un accent » à Bordeaux ou à Montréal. C’est pareil en allemand, tu peux apprendre un Hochdeutsch parfait, mais il n’y a aucune région où l’on ne parle que le Hochdeutsch. Ils ont tous leur accent et leur façon de parler, donc où que tu sois, tu passeras au mieux pour quelqu’un qui maîtrise très bien l’allemand, mais pas pour une locale. A moins bien sûr d’apprendre le dialecte local, mais évidemment on ne peut pas apprendre tous les dialectes locaux (sauf peut-être Elie, dont c’est le dada !)
De plus, pour passer pour une locale, non seulement l’accent (et la maîtrise parfaite de la langue) ne suffisent pas, mais dans bien des cas ils jouent même un rôle mineur. En Russie, ton apparence et ton comportement auront au moins autant d’importance, seront en tout cas le premier critère qui te fera repérer. Et il est bien des situations (par exemple au marché) où on parle très peu, donc où la maîtrise de la langue est absolument minoritaire. En fait, pour faire ton marché comme un local en pays russophone, il vaut mieux ne connaître qu’une poignée de mots, même prononcés pas tout à fait parfaitement, et te fondre dans le moule comportemental, que de faire de grands discours dans un russe parfait.

Ca, c’est dans les situations où l’interlocuteur ne te connaît pas. Et dans celles où l’interlocuteur te comprend, n’oublie pas que sa perception n’est jamais objective. Pratiquement tous les Russes que je rencontre pensent de prime abord que je suis Russe, alors que je fais beaucoup de fautes. Simplement, c’est pour eux assez impensable qu’un étranger maîtrise bien leur langue. A contrario, à une époque où j’accompagnais un groupe russe et prenais la parole en public pour les présenter, souvent les spectateurs me demandaient par la suite comment j’avais si bien appris le français, etc. Ils ne me trouvaient aucun accent russe (encore heureux, puisque je n’en ai pas !), mais simplement c’était pour eux inconcevable que des Russes soient accompagnés par une Française parlant bien le russe et non pas par une Russe parlant bien le français.
Encore un exemple, tout récemment, une professionnelle de santé qui me suit m’a dit qu’elle me trouvait un accent russe. Que je n’ai pas et que personne ne m’a jamais trouvé. Seulement elle sait que mon mari est Russe et en a donc déduit que j’étais Russe aussi. Quand je lui ai dit que ma famille était lyonnaise et bressane depuis des dizaines de générations et que donc elle pouvait au pire me trouver l’accent lyonnais, quoique je l’eusse pas mal perdu et qu’il n’eût rien d’exotique en région lyonnaise, elle était baba.