Tout à fait d’accord avec Elie sur ce point. On peut constater cela très souvent… Nos systèmes scolaires qui donnent la prédominance aux sciences et à la technologie forment souvent des scientifiques illettrés et incultes.
En plus, à Bâle, les parents d’élèves sont aussi scientifiques illétrés et incultes que les ambitions de leurs chérubins. J’ai parfois du mal à me retenir de corriger leurs fautes de langue lors des journées parents-profs. Je m’amuse par contre beaucoup de leur air perdu quand je leur parle de notre programme de littérature et des thèmes historiques et sociaux… en insistant sadiquement sur le besoin impérieux de leur soutien intellectuel pour assurer à leur progéniture une bonne culture générale. Tu les vois transpirer c’est jouissif.
Tu es sûre que ce n’était pas pendant quelques jeux de football importants? Moi, je n’en vois jamais, sauf pendant les Grands Jeux Européens ou Mondiales.
,je doit pas voir la même chose que toi.A part pour les grand evenement sportif.
En 2006 , pour la coupe du monde de foot, les autoritées avait peur, de la demonstration donné faite par le peuple,une veritable marée de drapeaux,(plus de 20millions de drapeaux vendu).C´etais un evenement exceptionnel.
Les autoritée n´aime pas que les allemands manifestent trop leur patriotismes.
Je rappelle qu’on est partis de l’attachement de Allemands à leur langue et qu’on dérive insensiblement vers les drapeaux…bientôt, je subodore qu’on va en arriver aux hymnes nationaux.
Il est tout à fait normal qu’on aime sa langue maternelle; elle est l’instrument que nous ont légué nos parents pour analyser le monde dans lequel nous vivons et pour pouvoir agir sur lui.(de préférence de façon positive.)…Je n’ai jamais beaucoup aimé les symboles dont se drapent certains supporters ( de foot principalement !) et je trouve qu’ils doivent rester au fronton des mairies le 14 juillet ,dans les cimetières militaires et sur les monuments aux morts.
Je ne juge pas l’attachement des citoyens à leur pays par la densité de drapeaux au km2.
Cela dit, bien qu’aimant ma langue maternelle, je me sens beaucoup plus proche de certains allemands qui ne la parlent peut-être pas, mais avec lesquels je partage des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, qu’avec certains de mes compatriotes, qui parlent peut- être allemand mais avec lesquels je ne partage pas les idées de « law and order »!
Mais je sais que ma position est assez marginale dans l’ambiance générale.
concernant la langue je suis de ton avis,concernant ta position personnel,elle est honorable et respectable.
mais je pense pas etre « law and order »
Ma fille qui est franco allemande , est fier de parler, l´allemand comme le français.Elle le revendique haut et fort.
Non, Sonka, il me faut contredire!
En Allemagne, il y a beaucoup de gens qui préfèrent de prendre des mots qui sont « en vogue », bienqu’ils pourraient dire la même chose avec des mots simples allemands! Ces mots « en vogue » sont des termes anglaises ou américaines. De temps en temps, on peut lire des textes qu’on ne comprend jamais parce que l’auteur utilise beaucoup de ces mots! De plus, il y a des gens en Allemagne qui prennent des mots des jeunes pour montrer qu’ils parlent comme les jeunes, et ils espèrent d’être regardés comme rester jeune encore.
Tous ces gens n’aiment pas leur langue allemande!
Das würde heißen: mir widersprechen. Du willst aber: il faut te contredire . Sonst müsstest du den subj. nehmen: il faut que je te contredise. Das ist ganz eindeutig.
terme is männlich.
Nein, cri-zi. Il me faut contredire ist nicht il faut me contredire
Jedoch stimmt Grand-Pères Satz nicht ganz, weil man mit contredire ein Objekt braucht.
Also : il me faut te contredire
Il faut que je te contredise stimmt auch.
Merci pour l’explication ! Mais à vrai dire, je ne vois pas du tout les choses comme ça. Emprunter des mots à une langue, ce n’est pas parler cette langue. Je déplore aussi la tendance très marquée de l’allemand à adopter beaucoup d’anglicismes, mais il n’en reste pas moins que c’est de l’allemand, même avec des mots anglais dedans. Je ne considère pas que faire des emprunts soit ne pas aimer sa langue. Il y a des emprunts qui sont superflus, d’autres qui sont très adéquats. Nos cousins québécois aiment à « défendre » le français en pourchassant les anglicismes, mais dans certains cas, les alternatives proposées sont ridicules, longues et inadéquates, voire inexactes, et je ne trouve pas du tout que ça rende service à la langue française. Je préfère une langue française riche, châtiée et bien maîtrisée, même avec des anglicismes au milieu, qu’une langue pauvre et indigeste mais « pure » de toute influence étrangère.