Les discussions tabous

dans la vie sociale c’est sûr oui, et même familiale. je pense pas que ça aurait été un super sujet de conversation pendant un repas de famille… là dessus 100% d’accord avec toi Ellie, comme tu dis ça dépend du contexte et de qui il y a au moment de la discution.

Oui, je suis d’accord avec tout ce que vous dites, mais ça m’avait quand même étonné… Ce n’est pas très glorieux quand même quand on raconte à quelqu’un, quelque soit cette personne, que son grand-père a fait la guerre, surtout du côté allemand - Bon, s’il avait été SS, cela aurait été gardé secret, c’est évident, mais quand même, ceux de la Luftwaffe/Wehrmacht n’étaient pas tous des « unschludslämmer »…

C’est clair que je vois mal un Allemand raconter à tout le monde « mon grand père a fait le front de l’Est!!! » mais qu’ils en parlaient avec aussi peu de tabous, ça m’a assez étonné.
Mais il faut dire que dans ma famille on a pas fait la guerre, encore moins la collaboration, mes grands parents n’ont pas connu l’Occupation (grands parents pas français) donc je vois ça d’un oeil assez… étranger.

On doit essayert de comprendre, mais on doit pas juger.Mais dans les famille il est toujours dificille d´en parler si un menbre etais nazi. D´ailleur la plus part du temps ,on vous precisera « j´etais dans la werhmarch,pas dans la ss »

jean luc :wink:

J’ai déjà parlé à mon petit ami de la seconde guerre mondiale, et cela ne l’a pas gêne, dans la mesure où il part du principe que ce qui a été fait est fait, que l’Allemagne peut avoir honte de cette période, mais que personnellement il n’est pas responsable de ce qui a été fait.
Par contre le sexe et l’argent sont deux sujets très tabous en Allemagne.

Si un sujet est tabou ou pas, ça dépend des gens avec lesquelles on parle et aussi de l’émetteur.
En famille on parle de tout, aux amis aussi.
Pour moi personnellement il y a beaucoup plus de sujets tabous tout simplement parce que je pense que certains sujets blessent mon vis-à-vis.
En général je ne pense pas qu’il y a des sujets tabous en Allemagne dans l’ère des médias, avec une seule exception. La satire et comedy sont un bon indicateur pour voir ce que va et ce que ne va pas. Mais un sujet est complètement interdit dans ce métier et c’est vrai comme ça: le holocauste.

A mon avis, il y a presque pas de sujet dont on n’ose pas parler, mais parfois il vaut miqux ne pas parler de certains choses. Il ne s’agit pas d’un sujet tabou, mais de « donner trop d’informations ». Les choses très privées devraient le rester.
Je connais ce problème-là dans ma famille, on aime échanger par exemple ses expériences avec quelques maladies et on en parle toujours, vraiment toujours quand il y a une fête. Je comprends pas et je trouve ça dégueulasse, je quitte la salle. Il leur fait plaisir de surpasser l’autre. Ce sont les concersations du type "Je suis allé voir doctuer x et y et il a fait ça et ça et j’ai tant mal, je veux être apitoyé…
Quand on les demande « Comment ça va? » ils répondent toujours « Oui, ça va, mais mon estomac… et mon dos… et j’ai peur d’avoir un cancer… » Incroyable.
Alors a mon avis c’est pas mal d’avoir l’un ou l’autre sujet tabou dont on ne parle pas d’un ton décontracté.

Honnetement, vous parlez à un francais de la guerre d´algerie, de la colonisation, de la deuxieme guerre mondiale, cela peut devenir un sujet delicat.

J’ai l’occasion de parler avec mes voisins assez régulièrement, on parle un peu politique générale, vie de tous les jours, travaux de rénovation, travail, très peu de religion.

Je pense qu’en Allemagne, c’est comme en France, il y a des sujets qu’il vaut mieux éviter, comme la deuxième guerre mondiale ; maintenant si on me branche un jour là dessus, bien sûr que j’en parlerai, mais il ne me viendrait pas à l’idée d’initier ce genre de conversation douloureuse.

Et il est vrai, que les questions d’argent et de sexe, maintenant que j’y pense, sont rarement présentes voire jamais dans les discussions que je peux avoir avec mon entourage germanique.

JHJPS

Oui enfin le sexe, il faut déjà être intimes pour en parler, non ? En France non plus je parlerais pas de sexe avec mes voisins…

En France « l’humour » gras, graveleux et sexuel est répandu et plutôt bien accepté… Bien plus qu’en Allemagne. Même si les expériences sexuelles de chacun restent du domaine du privé.

On peut rire de tout mais pas avec tout le monde… Souvenir d’allemands dans un S-Bahn a Essen qui me demande si j’ai déjà couché avec une allemande, puis qui m’expliquent le coté caractériel des allemandes (Ah bon?) et qui evoquent en passant le bout de gras en haut des fesses dont parlait un temps karl Lagarfeld.

tout dépend de ce que vous entendez par « sexe »… Si vous parlez de « comment se passe les relations sexuelles », je pense que cette pudeur n’est pas typique des allemands, mais aussi des français (et c’est bien logique).
Si vous parlez d’une discussion que j’appellerai « féminine » du genre « j’ai mal quand j’ai mes règles », je n’ai aucun problème avec ce genre de discussions, en france ou en allemagne, avec un entourage féminin.
Seule différence, je l’aborderai plus facilement en france, même s’il y a des hommes avec moi, alors que personnellement j’hésiterai en allemagne, ne sachant pas comment les hommes allemands prendraient ce genre de discussion (est-ce trop intime pour eux ?? est-ce dérangeant ???)… en France, cela ne me gêne pas qu’il y est un homme ou plusieurs dans l’entourage. Je considère qu’un homme « en couple » est bien habitué aux tracas féminins (idem pour l’inverse, un groupe d’homme parlant d’érection / de difficulté d’érection ou de prostate, ne me gêne vraiment pas ! il est toujours bon d’avoir la vision du sexe opposé et de ses problèmes).

Reste donc à savoir si les allemands voient les choses comme moi (nous ??)

Ton cas est un peu à part, Kissou, parce que tu es toi-même du métier. Et que abordes donc ces questions sous un aspect disons plus « technique ». :wink:
Pour ma part, je n’ai rien contre des propos un peu débridés entre la poire et le fromage, mais certains sujets abordés pendant le repas pourront paraître un peu indigestes. Question de goûts… et de couleurs! :mrgreen:

ma profession n’a rien à voir Andergassen :wink: (je bosse en cardiologie… rien à voir… avec la sexualité… (( si ce n’est pour l’obtention de la petite pilule bleue… qui fait voir la vie en rose :wink: aux hommes)).

il est évident que parler de sexualité de façon « crue » ou bien de règles, à table, effectivement…; ça ne se fait pas :wink: en France comme en allemagne.

Parler de règles, de grossesse, d’allaitement ou de problèmes de prostate, lors d’une discussion entre ami / connaissance, discussion à bâton rompu, entre l’apéro, et un plongeon dans la piscine, ou bien devant un film débile à la télé… pourquoi pas ??

Autant j’éviterai le sujet avec des enfants ou des pré-ados, autant entre adultes, je ne vois pas où est le problème…

mais je redis ce que je disais plus haut, dans une conversation en allemand, je tiendrai les mêmes propos dans un groupe de « filles », mais s’il y a des hommes à proximité, je ne lancerai pas le sujet de moi-même (mais si par exemple, je constate que cela ne dérange pas mon amie allemande d’aborder des sujets tels que ceux cités plus hauts, devant son mari, je ne vois pas pourquoi MOI je serai gênée)…

et je me répète : je parle bien de « sexualité de tous les jours » et pas de sexe version Rocco Sifredi :wink:

[mode d´humour on] Y a t il une différence? [mode d´humour off]

Et comment! Et ce n’est pas une « petite » différence! :mrgreen: Et Rocco Siffredi semble être l’exception qui confirme la règle! :bad:

Irrécupérables… Vous êtes irrécupérables… impossible d’avoir 2 minutes de discussion sérieuse avec vous !! :laughing: :laughing:

Si c’est seulement pour deux minutes, alors ce n’est pas une discussion sérieuse.
Une discussion sérieuse, où l’on met les point(g)s sur les i (j’ai failli doubler la liaison, mais je me suis retenu à temps :mrgreen: ), ça ne dure pas des masses.

rien n’est sérieux quand ça dure 2 minutes… l’intérêt vient effectivement de la durée… :chut:

(je n’ai rien dit… rien du tout !!) :blush:

En Allemagne selon mon expérience: Depuis que les « nouveaux pères » se sont habitués à prendre part á la grossesse, la naissance et l’èducation de leurs enfants, ces aspects sont sujet de conversation presque normaux, même entre des amis pas tellement intimes. Mais les autres aspects - règles, ménopause - pas, je pense parce qu’on ne peut pas les partager.

je trouve cela bien dommage Cri-zi… Une femme qui parle de ses problèmes de ménopause, alors que des hommes sont dans l’entourage de la conversation, cette femme permettra peut-être à un des hommes présents, de mieux comprendre sa compagne qui vit la même situation… non ?