Exercice d’allemand, toujours avec duolingo…
Traduction de cette phrase : Blumen aus unserem Garten
.
Je traduis par « LES fleurs de notre jardin »…
faux… la réponse est « DES fleurs de notre jardin »
Quelqu’un peut m’expliquer comment je peux savoir que c’est DES fleurs et pas LES fleurs ?? (sachant que la phrase, est sans contexte aucun, elle est livrée comme je vous la donne)
parce qu’il n’y a pas d’article pluriel indéfini en allemand.
Die Blumen = les fleurs. (pluriel défini)
Blumen = des fleurs. (pluriel indéfini)
Ich verkaufe die Blumen aus unserem Garten = je vends les fleurs de notre jardin.
Ich verkaufe Blumen aus unserem Garten = je vends des fleurs de notre jardin.
Ton exemple illustre bien ce que je reproche à Duolingo, même si dans ce cas, il n’y a aucun autre choix possible, comme te l’a expliqué Mislep.
Je trouve que Duolingo est parfois trop basé sur la langue d’enseignement et pas assez sur la langue que l’on apprend… Puis les exemples proposés dépassent rarement le niveau A2.
Et encore, pour l’allemand, les Français ont de la chance, car la version existe en français. Et de ce que j’ai pu en voir, car mon mari utilise Duolingo, les solutions proposées sont toujours dans un bon français.
Pour le russe et le polonais, la langue d’enseignement est l’anglais et il arrive souvent que les traductions proposées en anglais ne soient pas naturelles pour un Anglophone natif. J’ai utilisé cette méthode jusqu’à l’été dernier puis j’ai arrêté, parce que j’ai trop souvent eu l’impression de faire plus d’anglais que de russe ou de polonais et les phrases proposées sont soient trop simples soient pas naturelles.
A partir d’un bon niveau A2 disons, je trouve les méthodes d’enseignement directement dans la langue d’apprentissage (même sur internet ) bien plus efficaces.
Il y a quelques années, j’ai utilisé Duolingo pour me préparer à un voyage en Norvège. Langue d’enseignement : l’anglais, ou plutôt l’ango-américain, vu le vocabulaire relatif à la faune. Donc, pour moi qui fait prpfession d’ignorer superbement l’anglais, deux langues pour le prix d’une. Evidemment, lors des exercices de version (norvégion vers l’anglais, mais pour moi, c’était comme un thème), c’était plutôt la galère, une faute de frappe ou l’utilisation d’un autre terme que celui prévu par le programme te valait 0. Assez décourageant, et je n’ai pas poursuivi. Rien ne vaut l’apprentissage sur le tas, après avoir bien entendu assimilé les bases au départ, pour tâter un peu le génie de la langue.
Cette année, ce sera la Finlande. Mes premiers contacts avec le finnois datent de 50 ans maintenant (oui, j’ai commencé mes études en Allemagne en avril 70, j’avais 18 ans, et il y avait un quatuor de Finlandaises, c’était ma première approche des langues agglutinantes flexionnelles. Puis ce fut le hongrois… et le pli était pris, j’étais paré pour parler à l’envers sans trop me casser le chou ). A toutes fins utiles, une révision de mon suédois ne sera pas superflue… Salut gici !
je suis d’accord avec vous… j’ai remarqué les limites… mais ça me permet de réviser quelques bases que j’ai complètement oubliées…
comme quand mislep me rappelle
et je manquais cruellement dans mon vocabulaire d’expression toutes faites du genre « es reicht » // es geht um die Wurst //
et en plus ça me fait aussi réviser les déclinaisons… parce que je suis un peu kamikaze sur les bords…
par contre, effectivement, pour les autres langues, j’avais testé le russe… mais il me faut répondre en anglais… et je suis comme Andergassen… L’anglais et moi… nous ne sommes pas trop copains …
il ne faut pas non plus oublier, que Duolingo est à la base un site canadien, d’où sans doute le fait que le système fonctionne souvent de l’anglais vers une langue étrangère… et pas du français vers une langue étrangère…
et pour l’instant, c’est le seul système que j’ai trouvé, qui me permet de faire 15 mn d’allemand tous les jours… c’est déjà pas mal …
C’est effectivement le point positif de ce système pour entretenir son niveau jusqu’à B1. D’autant plus que tu peux l’utiliser sur ton téléphone portable, mais il faut être connecté, sinon c’est payant,.
Ainsi, toi aussi tu as testé le russe, Je dirais que c’est pas si mal pour les niveaux A1-A2 et surtout pour ceux qui ne sont pas à l’aise avec l’alphabet cyrillique, mais il faut avoir un clavier russe sur son ordinateur, sinon les exercices de traductions sont impossibles à faire. Contrairement au polonais qui propose un clavier d’affichage des caractères polonais. Avec le téléphone portable c’est plus facile de télécharger un clavier russe, mais les mots s’affichent automatiquement…Donc on n’est pas dans les conditions d’écrire un mot en partant de rien…
Quant à l’anglais utiilsé dans la méthode d’apprentissage du russe (ou du polonais) Je ne dirais pas comme Andergassen que c’est deux langues pour le prix d’une… Personnellement j’aurais préféré que la langue d’enseignement du russe soit l’allemand et maintenant plutôt le polonais . Et là peut-être, j’aurais été
j’ai testé aussi du Russe à l’Allemand … mais le souci du clavier cyrillique c’est enquiquinant… même sur un PC (je ne me sers pas de tel portable pour ça), ça t’oblige à avoir deux pages d’ouvertes, une avec Duolingo et l’autre avec un clavier cyrillique type celui de lexilogos…
tu as donc bien raison sur le fait que si tout s’affichait sur Duolingo ce serait bien plus pratique !
ceci dit… j’ai testé le russe au moins de 3 façons différentes… , là j’ai un peu laissé tomber… Mais je me connais… je m’y remettrais (c’est parce que j’adore les déclinaisons ! … y’en a pas beaucoup en russe … )
Faut pas te plaindre, le russe s’est bien simplifié par rapport aux autres langues slaves ! Il n’y a plus que 6 cas, toutes les autres en ont 7 (sans parler de la désinence qui varie au locatif et au génitif en fonction de la consonne précédente, en tchèque*, polonais et ukrainien notamment) !
J’ai piqué une crise quand j’ai vu l’avenue « Edvarda Beneše »
J’ai plutôt l’impression que Kissou aime ces cas, qui rendent plus clair « qui fait quoi et qui est quoi ». Puis c’est amusant de voir les noms masculins se terminer en -a, une terminaison que beaucoup associent au féminin.
… Après Andergassen, que te dire, mais je trouve le polonais plus simple que le russe…
.Par ex: достопримеча́тельность contre zabytek (miasta) en polonais. J’avoue choisir cette exemple avec une certaine mauvaise fois.
Mais je pense surtout que c’est une question d’opportunité,en plus de l’allemand dans ma vie courante et universitaire je parle tous les jours polonais, aussi pour ma vie universitaire et mon travail par contre le russe je n’en fais qu’avec des camarades et en cours de russe.
Kissou, elle aura de toute façon plus souvent l’occasion de parler russe que polonais. A moins d’une occasion incroyable, comme la mienne, de découvrir la Pologne, leur culture, une occasion que je n’aurais jamais cru possible quand je me suis inscrite chez nous; à AoX pour la première fois.
Je suis aussi heureuse de constater que pour la plupart d’entre nous l’intérêt ne s’arrête pas à l’Allemagne, mais que nous nous intéressons à d’autres cultures, d’autres pays, même si bien sûr notre point commun reste l’amour de la langue et de la culture allemande.
Désolée Kissou de ne pas intervenir plus souvent sur ton fil, mais c’est avec plaisir que je l’aurais fait si j’en avais eu davantage le temps… Heureusement il y a toujours nos "vieux moustachus de la langue allemande " pour t’aider
Je voyais la comparaison entre le russe et le polonais plutôt du côté déclinaisons. Si tu arrives à dire spontanément, avec la désinence correcte, « à Szczecin, à Gdansk, à Cracovie, à Lodz, à Poznan », tu auras fait un grand pas dans l’acquisition des automatismes en polonais.
C’est tout l’inverse Valdok !! Je hais les déclinaisons !! Je persiste avec Duolingo… mais c’est d’un compliqué pour moi… t’imagine même pas !!
et puis franchement… DER Wagen… mais DAS Auto… alors qu’au final on parle de la même voiture… ça me sort par les yeux
en fait dans le russe, ce qui m’intrigue c’est l’accent/le parlé Russe, et aussi le fait d’apprendre un nouvel alphabet… pas évident du tout… si tu voyais mon bureau, j’ai 5 post-it de mots russes écrits, pour certains sans la traduction, pour d’autres avec le mot en phonétique, juste pour m’habituer à la lecture en cyrillique… lol… mais cette écriture me plait… j’y arriverai un jour (ou pas… mais c’est pas grave ! ) …
et ne t’excuse pas de ne pas beaucoup participer à ce fil, les autres te diront qu’il remonte parfois à la surface 2 ou 3 fois d’affilée, pour retomber dans les limbes de AOX… et ressurgir tel un phénix quand je sais que je trouverais une réponse claire sur ce super forum et pas ailleurs
Parce que l’allemand est plus logique que le français, et distingue entre mobilité et immobilité, avec les prépositions et les particules qui vont bien.
Où sommes-nous ? - Wo sind wir?
Où allons-nous ? - Wohin gehen wir?
Je vais chez mon frère - Ich gehe ZU meinem Bruder
Je suis chez mon frère - Ich bin BEI meinem Bruder
C’est la même chose avec les prépositions AN, AUF, avec le cas qui va bien, accusatif avec mouvement, datif sans mouvement.
bon… confinement oblige… je continue Duolingo… et je vais avoir besoin de vous…
parfois j’ai les bonnes réponses « naturellement », mais sans savoir pourquoi…
exemple
ich gehe zur Schule / nous allons à l’école… ok… ça me vient tout seul…
mais pourquoi ZUR… ??? ben là je sais pas…
merci aux âmes charitables qui sauront m’expliquer (vous voyez je pense aux autres confinés…