Lisez-vous en allemand ?

Alors si tous les nouveaux moyens t’intéressent; penses aussi que tu as des livres pour les débutants qui se lisent sur une liseuse, un smartphone ou une tablette, qui contiennent un dictionnaire intégré. Il te suffit de laisser ton doigt appuyer sur le mot que tu cherches et la définition t’apparait, puis tu peux aussi télécharger le texte en audio (ou l’acheter à un prix intéressant). Puis il y aussi des possibilités de déclencher la reconnaissance vocale si tu n’as pas la version audio du livre. Mais j’avoue, c’est horriblement moche!!!

Pour le roman « Les Bienveillantes » de Jonathan Lithell que j’ai préféré écouter, puis lire et écouter en allemand « die Wohlgesinnten » j’ai essayé d’écouter pour un très bref passage la version de reconnaissance vocale. Après m’être délectée de l’excellente lecture de Stephan Benson, faisant ressortir l’ambivalence du personnage à souhait, cette version automatique est un supplice pour les oreilles. Pour ce roman, je ne parle que de la forme bien-sûr car le fond quoique très bien écrit est d’un cynisme et d’un aspect scatologique parfois insupportable pour des personnes non averties.

Le concept de lecture te permettant d’intégrer la lecture et l’écoute et les renseignements lexicaux entre autres, s’appelle en français le livre électronique enrichi, après, il te faut fouiller sur internet pour trouver ce qui te correspond le mieux…

Comme j’ai expliqué ci-dessous, j’utilise cela pour avoir la version numérique écrite des livres allemands que j’écoute. Le dico intégré allemand-allemand me permet d’avoir directement la définition du mot que je ne connais pas… Je suis aux anges !!! Certes, c’est pas vraiment pour des débutants, mais je le repète, cela aussi pour des débutants, d’autant plus que cela existe pour des enfants!!!

En effet, depuis ma visite à Expo, j’ai vu concrètement qu’il y a des méthodes bilingues qui existent pour les enfants: le livre est disponible soit sur papier soit numériquement et la lecture est téléchargeable gratuitement. Il n’y a aucune explication grammaticale car ce n’est pas le but recherché. Ce que je trouve très mignon dans ces petits bouquins c’est les voix enfantines, car j’avoue avoir eu beaucoup de mal au début à comprendre les enfants de mes amis.

Si cela peut t’être utile dans ton apprentissage et à celui d’autres d’AoXiens, voici un site qui permet de télécharger gratuitement toute sorte de méthodes de langues et je pense que si le numérique ne te rebute pas, tu pourras y trouver ton bonheur :wink: .

Très souvent je lis en allemand, mais c’est surtout des articles de journaux…Souvent je feuillette des bouquins pour essayer de détecter le style d’écriture de l’auteur. On va dire en quelque sorte que depuis que j’apprends l’allemand, ma passion pour les livres en Français s’estompe, car je lis moins en français, je préfère consacrer tout ces temps de lecture à exercer l’allemand (par audio y compris). Je sais que cela est positif d’une part, négatif de l’autre.

Et si tu aimes vraiment un bouquin, pourquoi pas les deux??? Tu peux même varier les plaisirs lire le bouquin en français puis écouter la version audio en allemand. :wink:

Bonjour,
Petite nouvelle ici, j’ai lu la Rose Blanche de Inge Scholl en français et en allemand, et j’ai préféré la version en allemand.
Sinon, j’ai aimé lire l’humour satirique de Kurt Tucholsky en allemand, que je recommande volontiers : « Zwischen gestern und Morgen ».

Mit herzlichem Gruesse.

Birgit Vanderbeke - Das lässt sich ändern

Pflichtlektüre à la base pour mon examen d’allemand mais ça tombe bien, le livre me plaît beaucoup.
C’est écrit sous la forme d’un monologue d’une femme qui raconte sa relation avec Adam, son compagnon et le père de ses enfants, qui à la base, tout les séparaient… mais pour mieux les réunir et s’aimer malgré tout. Le style est très parlé mais très agréable à lire et vrai, on s’attache beaucoup à cette histoire.

Ce livre tombait à pic car l’autre que je lisais avant: Nina Sedano - Die Ländersammlerin
Ou la femme qui a le plus voyagé d’Allemagne… une femme qui raconte ses voyages sans grand intérêt et dans un livre qu’elle a probablement écrit avec ses pieds, en plus d’enchaîner les clichés (« voyager c’est aussi important pour moi que de respirer », « poussée d’adrénaline » blabla). Puis je DETESTE cette mode en Allemagne des livres « Sammlungen » d’anecdotes, ça vous froisserait d’écrire de vrais livres? 14 euros gaspillés…

A Dresden que j’aimerais être comme toi, j’ai toujours eu un mal fou avec les lectures obligatoires. A un tel point que je n’en ai fait aucune, et avec un malin plaisir j’ai toujours lu les livres après, ou sans le savoir parfois avant… Et là tu parles d’examen d’allemand, le C2 2015, il me semble, non? et d’un livre obligatoire que tu as aimé. Chapeau m’dame :respect: .
Et je crains que pour la première fois de ma vie, il me soit impossible de faire l’impasse d’une lecture imposée…ou ais-je vraiment vieilli?.

A propos du C2, cette fois-ci celui de 2016, j’aimerais savoir quelqu’un a commencé la lecture de
Thomas Glavinic : Wie man leben soll
ou de
Fanny Morweiser : Un joli Garçon

J’avoue être au premier abord plus tentée par « Wie man leben soll »… Parce que déjà Thomas Glavinic a une très joli page sur Internet

http://www.thomas-glavinic.de/weitere-buecher-von-thomas-glavinic/wie-man-leben-soll/

=======Texte remanié ce 20 juillet

Puis de Fanny Morweiser je viens de trouver ce lien qui décrit davantage le livre
http://www.diogenes.de/leser/katalog/nach_autoren/a-z/m/9783257237788/buch
En gros voici l’histoire
Un jeune et brillant avocat, style Yuppie s’attache aux locataires jugés dérangeants, style mouvement alternatif, d’une belle demeure au lieu de les flanquer dehors comme son donneur d’ordre le souhaiterait.

L’auteure Fanny Morweiser, est née en 1940 à Ludwigshafen. Diplomée des beaux arts de la Freie Akademie de Mannheim, elle a exercé le métier d’écrivain de 1971 à 2014, année de son décès.
http://www.diogenes.de/leser/katalog/nach_autoren/a-z/m/9783257237788/autor

Pour revenir à Thomas Glavinic, un auteur de la quarantaine, il apparait que le livre parlerait d’ un jeune mec, Karl dit Charlie, Kolostrum (bon évidement Kolostrum c’est déjà évocateur au moins pour toute mère française pas besoin d’être germaniste pour cela!!!) un environnement familial merdique avec une mère dont le penchant pour l’alcool a fait fuir le père et conduit cette dernière à la prostitution. Environnement auquel se rajoute une tante presque centenaire l’aidant financièrement de temps en temps, et lui faisant le chauffeur de taxi et plus si affinité si de belles dames il s’agit, pour payer ses études d’histoire de l’art.
Voilà en gros-grossier ce que j’ai compris de la présentation dénichée du roman …

C’est clair les deux romans donnent de quoi écrire et de quoi parler lors d’un examen…

Mais vous lequel choisiriez vous ou qu’avez vous choisi ? Pour l’instant j’ai du mal à me décider, alors peut-être les deux??

Oui c’est bien cet examen que je prépare!
J’ai d’ailleurs fini le livre ce midi, il est vraiment chouette. Je vais lire l’autre livre de la liste, « Menschenflug », mais il n’est pas obligatoire de les lire - on peut aussi choisir le sujet libre plutôt que celui de littérature.

Il est vrai que je suis une ancienne L et en lecture obligatoire, j’en ai eu des tonnes. Des fois j’ai détesté, d’autres fois j’ai adoré, comme l’année de mon bac où je suis tombée sur mon livre préféré!

Par contre je ne me suis pas intéressée aux livres pour 2016… mais « Wie man leben soll » ne me donne pas envie…

Oui mais avec une certaine réticence… Comme il a été évoqué précédemment, j´ai l´impression qu´au lycée aussi bien qu´a la fac, les profs choississent les livres les plus ennuyants… :frowning:
Pour dire, en seconde j´ai du lire « Der Spaziergang von Rostock nach Syrakus » de F-C Delius… :smiling_imp:

Pour l´instant j´ai encore un peu de mal avec la littérature classique, je préfere largement la littérature contemporaine - sûrement dû au probleme de vocabulaire. Et souvent des journaux pour ne pas sombrer dans l´ignorance…
Est-ce que les posts Facebook de mes amis Allemands comptent ? :blush:

Je ne pense pas, pour un Français ayant l’habitude de lire en allemand, que cela soit purement un problème de langue allemande.
Qu’ils soient Français ou Allemands, contemporains ou classiques, il y a des auteurs dont le style est plus abordable que d’autres.
Un secret je n’ai jamais lu Marcel Proust et n’ai jamais eu la moindre envie de le lire, pourtant je suis Française et j’aime lire.

Puis pour les classiques, on peut aussi faire la démarche de redécouvrir l’oeuvre que l’on avait lu en français, dans sa langue d’origine ou préparer sa lecture auparavant.

Puis pourquoi pas utiliser les clés de lectures pour les élèves allemands pour cela (Lektüreschlüssel für Schülerinnen und Schüler) ?

si on se base sur un français lisant en français, je comprends parfaitement la vision des choses de Doreandme…
après avoir lu pas mal de littérature contemporaine française, je me suis attelée à …Jules Verne… Michel Strogoff !
et bien je peux te dire, Valdok, que j’ai pris une claque ! j’ai eu un mal fou à comprendre les 20 premières pages, l’impression
que Jules Verne employait un français tellement… soutenu… que je n’arrivais pas à le comprendre !! (après ça passe, c’est l’histoire des 20 premières pages… après on est embarqué par ce beau français… et aussi par le beau michel Strogoff ! )

Alors je comprends Doreandme avec son problème de littérature contemporaine/ classique allemande…

C’est exactement ce que je veux dire Kissou.
C’est pas forcément un problème entre le français et l’allemand, mais surtout un problème de la richesse du style l’auteur (et aussi parfois d’intérêt: Proust cela me gave, même si nombreux sont ceux qui aiment et admirent cet écrivain), même dans sa langue maternelle :wink:

Oui je pense que c’est aussi bien le style de l’auteur que l’intrigue.

D’ailleurs je me suis motivée, je suis passée par un Thesia et j’ai acheté une douzaine de livres d’Allemand tels que Faust de Goethe, Die Verwandlung de Kafka, Emilia Galotti de Lessing. Du lourd mais incontournable pour un futur prof d’Allemand… J’espère juste que ça me plaira… :smiley:

Le Faust -
Der Tragödie zweiter Teil , je dois dire que j’ai beaucoup apprécié mais ce n’est pas venu tout de suite. C’est surtout parce que j’ai eu la chance
d’en jouer un extrait en théâtre amateur en langue allemande dans la troupe de théâtre amateur des étudiants germanistes de Paris X
« Laboratorium », je jouais Wagner… Alors j’ai lu tout le bouquin. Il y a des références à la Grèce et la Rome antiques, à la Divine Comédie de Dante c’est très difficile à lire, alors j’avais préféré m’acheter l’édition commentée pour les lycéens — oui les lycéens, pas un livre savant – allemands. A cela j’avais rajouté la pièce audio complète, trouvée gratuitement au Goethe institut… Et finalement la tâche a été beaucoup moins ardue et j’ai beaucoup aimé.
Bien que je doive dire que de Goethe, mon œuvre préférée est die Leiden des Jungen Werthers et que je n’ai jamais lu ses œuvres complètes, même si je possède le recueil…
D’ailleurs il y aurait , parait-il, un lien entre Emilia Galotti et les Souffrances du jeune Werther :question: A vérifier!!!
Concernant Franz Kafka, on saute un siècle entre la mort de Lessing et sa naissance. Son univers cauchemardesque caricatural de l’administration et de ses ronds de cuir est très abordable.
Cela devrait te plaire :wink:
Quelles sont les autres œuvres ?

Ah, mais c’est ballot, Doreandme, j’ai toujours, depuis des années, un carton de classiques Reklam à donner. Je les avais déjà proposés, mais évidemment tu es nouvelle sur le forum, tu ne pouvais pas savoir… Si ça t’intéresse, je t’en envoie.

Et bien écoute ce serait avec très très grand plaisir ! :smiley: On en discute en messagerie privée peut-être ?

Alors, alors, il y a « Nathan der Weise » de Lessing (oui encore, mon prof de fac n’arrête pas de le citer), « Kabale und Liebe » de Schiller, bien sûr « Die Leiden des jungen Werther » (et je sens que je vais adorer !!! :heart: ), « Woyzeck » de Büchner, « Der gute Mensch von Sezuan » de Brecht (après avoir chanté dans « Grandeur et décadence de Mahagonny » avec la classe de chant donc je sens aussi que ça devrait me plaire) et quelques livres résumant la littérature et l’histoire allemande pour l’Abitur (dont deux Stark).

Bon ce sont vraiment des trucs en vrac, mais j’ai choisi avec l’inspiration du moment ! :smiley: Au départ je comptais juste acheter un ou deux livres… :blush:

Et pour ce qui est du style de Kafka, je l’ai rapidement étudié à travers quelques extraits à analyser à la fac et j’ai adoré !
C’est comme tu dis Valdok cauchemardesque, l’homme n’a aucun contrôle sur le monde qui l’entoure, c’est le monde qui le contrôle
et lui il reste passif, il subit et attend la suite des événements.
J’espère que je ne vais pas me faire crier dessus en disant cela mais je ne sais pas pourquoi, son style me rappelle un peu celui
de Camus. Cette idée m’est venue surtout en lisant un extrait du « Procès », dans lequel la mort du protagoniste est tout simplement absurde.
En fait je crois que j’aime bien les histoires un peu glauques ou au style torturé ^^

Des lectures intéressantes et variées. J’avoue une petite préférence pour Schiller.
Surtout depuis que je me raccroche à sa vie et son amour partagé entre deux soeurs.
Ce que l’on appelle le Weimar classique n’a rien de classique si l’on se projette dans l’époque…

Ton prof semble avoir une propension pour Lessing???

Concernant Brecht, n’ayant pas fait tes études, j’aurais pensé qu’il était passé de mode concernant les études germaniques. Brecht pour moi cela remonte à l’adolescence avec Mère Courage, le cercle de craie caucasien que j’ai lu en français uniquement à cause du titre que je trouvais sympa… Un gros 35 ans !!!..
Puis j’ai découvert l’auteur: Je résume grossièrement un homme trop communiste pour les uns pas assez pour les autres, exécrable et tyranique envers sa troupe… Après il y a ses oeuvres, un peu vieillies à mon sens…Le « der gute Mensch von usw… » c’est pas un peu trop le vieux truc de se placer dans un passé imaginaire dans un pays lointain pour critiquer l’air de rien…???
Un procédé qui n’a pas attendu Brecht pour faire ses preuves… Bon, je te laisse le plaisir de lire et défendre cette pièce… :wink:

Mais par contre il y a très peu de temps j’ai eu le plaisir de voir au théâtre de Lyon en langue allemande surtitrée: Gallilei Gallileo. Et pas besoin de lever la tête.

Je ne sais pas comment vous fonctionnez vous tous mais je ne peux lire un livre sans m’intéresser à l’écrivain qu’il soit classique ou contemporain. Par exemple je connais mieux la vie et l’oeuvre de Franz Kafka que celle d’Albert Camus.

D’ailleurs tu compares Kafka à Camus pourquoi pas???. Je ne te jetterai pas la pierre… Par contre certains me la jetteront peut-être, parce que justement je n’ai jamais rien lu d’Albert Camus…Et je m’en fous. Un profil de lecture de l’Etranger, c’est tout ce que j’avais fait, et maintenant plus besoin, une consultation wikipedia me suffirait :bad:
Il fait partie des auteurs dont j’avais fait l’impasse, comme Proust et Sartre… Et je me souviens pour Camus c’était au profit de Barjavel et Boris Vian…

Valdok : pas lu Proust… Mais Sartre oui, Barjavel oui… Boris Vian non… (sauf le déserteur… mais qui ne connait pas ?)

mais Albert Camus… Aaaa… Albert Camus… c’est pas forcément l’étranger qu’il faut lire… c’est La Peste…
c’est « THE livre » d’Albert Camus !!

Quant à Kafka, j’en ai lu plusieurs dont la métamorphose (en Allemand et en Français), et je comprends la comparaison
avec Camus… leurs oeuvres sont tourmentées, noires… mais tellement agréables à lire !

Concernant Goethe , je dois dire que j’ai toujours eu la chance de contourner la statue du commandeur. Tous les ans une oeuvre de lui au programme. :imp: Une vraie conspiration !
Son Faust m’est toujours tombé des mains, et , je l’ai déjà écrit à plusieurs reprises , je n’aime pas ce personnage ampoulé , empesé , grandiloquent qui disait , s’il avait à choisir , préférer l’ordre à la liberté.
La langue de Goethe pour désigner l’allemand…Je préfère nettement la langue de Heinrich Heine.

A tous, mais en particulier aux noms cités
@Kissou:
L’Etranger et le Procès de Kafka oui je comprend aussi que l’on puisse faire un parallèle. Du Kafka j’en ai lu pas mal par contre de Camus juste la fiche de lecture de l’Etranger…
Rigolo mais mon mari me disait justement que c’était la Peste qu’il fallait lire et non l’Etranger que l’on fait lire aux lycéens…

On verra…Lire des oeuvres en français n’est pas ma priorité du moment. Déjà pour moi la Peste serait que l’Algérie soit devenue Française par la colonisation, donc la force.
Après que l’on construise un roman sur une métaphore du nazisme pourquoi pas, mais à la base, le mal c’était la colonisation… Le talent de l’écrivain, je ne le nie pas…, enfin on verra.

Vian : l’arrache-coeur et J’irai cracher sur vos Tombes…voilà ce que j’ai lu parce que la prof avait eu pour idées de créer un club de lecture.
Le Déserteur, c’est surtout grâce à Serge Reggiani et Marcel Mouloudji que ce poème m’a interpellée.
Tu me donnes envie de parler de Vian ou de dépoussierer une rubrique sur lui sur BF.

Bajavel: Grâce à ce même club « Les Chemins de Katmandou »

@Michelmau:
Je me souviens en effet Goethe ne fait pas parti de tes auteurs classiques préférés… Moi non plus, mis à part le Werther :heart: et mon rôle dans Laboratorium. L’enthousiasme pour l’œuvre de Faust est surtout lié à celui pour la préparation de mon rôle et un défi que je m’étais fixée.

Tu parles de l’arrogance de Faust, d’accord, mais à mon avis, d’après tous les trucs que j’ai lu ou entendu sur la vie Goethe, c’est aussi le reflet de l’écrivain lui-même. Non ?

Heine: c’est clair surtout dans ses réflexions grinçantes dans
Deutschland. Ein Wintermärchen…

En plus il y a Karin, spécialiste de l’auteur qui avec son mari organisent depuis des années des promenades littéraires en allemand sur les lieux de vie de l’écrivain à Paris, une petite bonne femme pleine de vitalité et de gentillesse qui à Düsseldorf est un pilier pour l’association Heinrich Heine…
Là-bas ils font un super boulot: des gens qui enlèvent la poussière à ses œuvres et font vivre l’écrivain dans ses enthousiasmes débordants, ses tourments et aussi ses contradictions.

@Dorandme

Grâce à toi, j’écoute la version « Hörspiel » de Nathan der Weise… Rassure toi je ne me suis pas ruinée, 4 euros…

Puis j’aimerais revenir un peu sur Schiller: Die Räuber ne fait pas partie de tes lectures??
J’ai bien aimé aussi une adaptation en "Hörspie"l qu’en ont fait la nouvelle génération des chanteurs en langue allemande, dont Celina Bostic (clin d’œil à MissNormandie ) : Die Räuber Remixed. On peut se la procurer gratuitement…
Ensuite le livre coûte à peine plus cher :laughing: , même en version bilingue, entre autre dans les excellentes librairies lyonnaises.
Puis, peut-être fait-il partie de la malle à livres du répertoire classique allemand de Sonka :wink:

En fait malgré les @, ce post s’adresse à tous ceux qui aiment lire et pourquoi pas aussi des classiques en allemand. :wink: