Livres d'apprentissage

Eh bien non! En fait je n’ai pas appris avec cette méthode et j’avoue ne pas avoir eu la curiosité de la lire. J’ai appris le breton à l’Université de Rennes et par l’intermédiaire de cours par correspondance avec l’association Skol Ober.
Par contre j’ai fait la relecture de la seconde version du Breton sans peine, celle faite par Divi Kervella il y a quelques années.

Je suis un peu du genre à aimer décortiquer les rouages d’une langue aussi. Pour le breton j’ai beaucoup progressé au bout d’un an en lisant la Yezhadur Bras (Grande Grammaire) tout en breton. J’avais le dico à côté de moi. Mais il faut quand même déjà avoir des bases pour pouvoir faire ce genre d’effort.
J’ai acheté la méthode Assimil il y a quelques années, j’avais commencé assez sérieusement, puis le temps m’a manqué et ça n’est pas facile d’apprendre seul, alors autant être accompagné d’une méthode qui ne va pas vous envoyer dans le mur parce que pleine d’erreurs ou bien trop éloignée de la langue moderne.

Ceci dit, la plupart des gens ne sont ni 100% visuels, ni 100% auditifs. Mais il faut juste savoir que la méthode est faite comme ça et, si tu es pas mal visuel et « décorticateur » par exemple, ajouter une grammaire à côté :wink:

on n’apprend pas une langue dans un livre.
mais si tu as l’occasion de regarder la TV, cela t’aide à avoir plus le « sens de la langue ».
pour parler couramment il faut oublier un peu la grammaire et oser se lancer même si c’est un peu « à l’oreille ».
tant que j’essayais de jouer à Tetris, j’avais un allemand scolaire qui ne me servait à rien dans la vraie vie.
donc : oublier l’écrit pour se concentrer sur l’oral.
on revient à l’écrit APRES quand on a le sens de la langue.

petit PS pour Andergassen : c’est quoi le truc pour s’en sortir avec les langues proches (style espagnol-italien) pour acquérir des automatismes sans donner dans le meli-melo ? je cherche toujours !!!

J’ai toujours pas trouvé, si ça peut te consoler. Il m’arrive même en italien de penser au latin, par exemple. J’ai d’ailleurs les mêmes difficultés quand je voyage dans deux pays voisins qui parlent des langues voisines (Slovénie et Croatie, BMS-Slovaquie, BMS-Pologne). Surtout dans ce dernier cas, j’ai toujours fini par m’emmêler dans l’accent tonique et les déclinaisons à faire de jouer à saute-mouton par-dessus les frontières : accent tchèque en passant en Pologne, et accent polonais en Bohême. On ne se refait pas. :mrgreen:

C’est un peu dangereux comme méthode car on peut se retrouver dans une situation semblable à celle de Jane Birkin, une actrice que j’aime beaucoup. Elle a le sens de la langue car elle s’est beaucoup concentrée sur l’oral. Mais on attend toujours qu’elle revienne à l’écrit !

Sérieusement, l’apprentissage d’une langue est un tout et il ne faut négliger aucune activité (l’écrit, l’oral, l’écoute, etc.). On ne peut pas non plus faire abstraction des structures grammaticales qui constituent une composante essentielle de la langue.
Personnellement je pense qu’une progression harmonieuse dans toutes les activités de la langue est plus bénéfique et permet d’avoir des résultats plus rapides. L’écrit fait progresser l’oral et inversement. Ce sont deux choses qui ne sont pas contradictoires.

Pour les langues proches vraiment proches (danois-norvégien), il faut faire son choix et n’en parler qu’une, et jongler à l’écrit avec rigueur et persévérance.

Pour les langues proches juste voisines (allemand-néerlandais), il faut alterner les temps d’apprentissage ou « rafraichissement » intensifs entre les deux et rester vigilent à tout instant. J’ai même choisi de donner la priorité à l’allemand sur le néerlandais en acceptant plus facilement de me surveiller en néerlandais que de douter en allemand.

Pour les langues vaguement proches par certains aspects (français-anglais), aucune excuse. Le travail suffit.

Voila mon avis à moi.

je connais aussi des gens qui ont résolu le problème en parlant chacun dans sa langue d’origine (l’italien parle italien à l’espagnol qui lui répond en espagnol, le slovène parle slovène au croate qui lui répond en croate). mais parfois il y a aussi des blocages historico-culturels (toujours des histoires de guerres et/ou de nationalismes exacerbés).
pour le croate, le tchèque ou le bulgare, je n’essaie même pas, juste le vocabulaire de base pouvoir lire les panneaux (encore que presque tout soit sous-titré en … anglais).

Je ne sais pas si cela peut vous intéresser, encore moins si la rubrique est appropriée. :blush:

La revue Histoire Épistémologie Langage avait publié en 2000 le polycopié de Fourquet, portant sur les groupes syntaxiques en allemand. Jean Fourquet (1899-2001) est connu pour sa Grammaire de l’allemand de 1952. Il s’agit ici d’un cours en Sorbonne de 1966.

Introduction

Partie I

Partie II

Une erreur de publication a fait « disparaître » quelques chapitres, que Jean-Jacques Briu a eu la gentillesse de me communiquer.

Ah, Fourquet… que de souvenirs. A l’époque, les profs nous mettaient en garde: le jury d’agreg était soi-disant plus pour Zemb. En fait, ces gens sont complètement inconnus en dehors du territoire de la république. Ce n’est pas forcément mauvais signe, d’ailleurs.

L’était pas si mal que ça , la grammaire Fourquet!
Pas inutile de rappeler sa carrière.

:smiley:

En tout cas elle a dû être largement diffusée car on la trouve facilement d’occasion. Mon édition date de 1973, il lui a fallu presque quarante ans pour arriver jusqu’à moi. :smiley:

Excellent, Fourquet, excellent. Et puis la loi de Fourquet, un bonheur (Les lois phonétiques sont sans exception). Et la sérialisation centripète, quelle joie. Il faut vraiment se plonger dedans pour ne pas faire de contre sens.

Un original en tous cas: se payer une existence sur 3 siècles! :smiley:

La nuit porte conseil ! Maintenant je me souviens pourquoi Zemb me « disait » quelque chose… :bulb: :laughing:

Observations et réflexions linguistiques sur la langue allemande
Date d’enregistrement 10.11.1977

Un procès contre le « Französisch über alles » sans le moindre exemple en allemand (selon les termes de Zemb).

Du doute méthodique en grammaire
Date d’enregistrement 27.11.1978

salut, moi c’est Elie. je suis ravi car c’est de mon besoin que vous avez parlé, parce que j’apprend aussi l’Allemand.mais j’aimerai si possible correspondre avec vous pour que nous causons seulement en Alemand. Que pensez vous ?
c’est ce qui peut veritablemnt nons aider.
Acceptez vous que je corresponde avec vous ?
si oui contactez moi sur zatel169(Adresse e-mail supprimée par la modération. Passez par les mp. Merci). Merci !

non.

Je viens de lire avec intérêt ce topic. Je suis débutante complet et j’ai donc acheté la méthode assimil, ainsi que l’allemand débutant chez livre de poche et une amie (qui me veut du bien mais surtout vider sa bibliothèque…) vient de me donner « je parle allemand » de chez Atlas (encore avec des cassettes!!!): je ne vous parle même pas des livres de grammaire et de vocabulaire que j’ai pu récupérer par mon entourage qui ne cherche qu’à m’aider :laughing: : c’est bien simple j’en ai déjà une étagère pleine!
Je pense que je devrais pouvoir finir par y arriver … cependant, sachant que j’apprends seule pour l’instant (sauf aide providentielle de mon époux pour la prononciation quand il a le temps), quelle est THE méthode pour bien sur être à l’aise à l’oral mais aussi à l’écrit.
Pour info, je viens de recevoir de mon cher et tendre quelques DVD en allemand avec sous titre … en allemand et obligation de se débrouiller et d’apprendre rapidos si je voulais comprendre
Autrement MERCI pour tous ces liens!!!

PS: j’ai commencé avec la méthode livre de poche car c’est celle que j’ai eu en premier

De mon point de vue, THE méthode n’existe pas, pour les raisons que j’ai exposées en page 3. :wink:

Mais avec toutes ces méthodes et bouquins, tu devrais faire le tour de la question…

PS : on voit à l’énergie que tes proches mettent à se débarrasser de leurs bouquins qu’ils ont vraiment adoré l’allemand ! :laughing: Ou bien c’est qu’ils sont tous devenus bilingues ? :laughing:

Je pense qu’ils attendent surtout que je laisse tomber … en attendant j’ai récupéré 2 autres méthodes et un bouquin marrant intitulé « c’est une affaire de saucisse » sur les expressions allemandes, je suis ravie! :smiley:

On aura reconnu sans peine l’expression courante « Es geht um die Wurst »! :laughing: (ce qui ne se traduit pas nécessairement par « Vive la petite différence » :mrgreen: )