Oui c’est tout simplement leur culture et leur éducation, ils ne sont pas aussi obsédés que les français par les notions de flirt et de drague
obsédés… je n’aurai pas employé ce mot…
il semblerai juste que les allemands ne draguent pas comme les français… et n’abordent pas aussi facilement que les français…
les hommes étant, semble-t-il, encore plus froids que les femmes…
mais je suis sûre que tu vas te faire des amis là-bas… seulement… ils ne seront pas forcément dans le cercle des amis de ton compagnon… tu te les feras au gré de tes rencontres !
quant à ça :
Et oui, cela s’appelle l’apartheid , n’en déplaise à certains …
pffff… et dire que ce sujet a pour titre « l’ouverture d’esprit »…
J’ai dit obsédés car c’est tout simplement ce que je ressens en tant que française Je trouve que nous accordons une grande importances à des sujets concernant l’amour, les conquêtes, les relations… et en discutant avec mon copain il m’a expliqué que ce n’était pas un comportement très Allemand, du moins pas de cette manière
d’accord, alors là je comprends mieux le terme « obsédé »…
Disons « passionnés »
draguer « à la french »!? non.on ne sais pas faire…
mais attention,un proverbe allemand dit :
Stille Wasser sind tief.
En français : Il faut se méfier de l’eau qui dort.
Certes dans l’Art d’aborder les dames, des Allemands franchement mal élévés, il y en a aussi et il ne faut pas le nier. Je ne cacherais pas que j’ai rencontré des hommes de ce pays qui étaient plus lourds que des Français ou même des Italiens dans la goujaterie : genre « ach, eine schöne Schwarze » ou autre chose . Mais bon là c’est clair, ces cas, même si éclatants dans leur vulgarité qu’il soit, je les compte sur les doigts de la main. Pour aborder ce problème très sérieusement, je me suis demandée si ce genre de comportement en mon égard n’était pas aussi du à une certaine représentativité de la prostitution des femmes noires francophones parlant un peu l’allemand dans ce pays
Mais je pense aussi que les (jeunes) dames françaises aiment être draguées. J’ai remarqué dans mes études de LEA, que les filles étaient très attirées par les garçons qui parlaient les langues qu’elle étudiaient. Certes je ne veux pas généraliser mais, j’ai étudié 4 langues sur une période postscolaire de plus de 10 ans. Concernant les garçons, très peu représentés dans cette filière, ils étaient surtout attirés par les jeunes filles japonaises. Et de toute façon, même ceux qui croient ne pas généraliser généralisent souvent en leur insu, tout comme l’une des instigatrices de l’exposition sur l’art allemand du XIX au XXème siècle du Louvre. Amon avis l important est que cette généralisation ne soit ni méchamment gratuite ni uniquement orientée vers les choses négatives.
Une petite anecdote : l’an dernier je suis allée à un séminaire organisé par la DFH-UFA (Deutsch-französische Hochschule - Université Franco-allemande) pour aider les doctorants franco-allemands à trouver un emploi soit
en France soit en Allemagne. Les responsables de l’organisation n’avaient pas filtré les candidats à l’inscription pensant que le fait d’être doctorants bilingues (dans le sens large du mot) allemand, français allait de soit. Cependant une jeune femme qui ne parlait pas un mot d’allemand avait réussi à s’inscrire, et malheureusement je l’ai eu comme ma camarade de chambre. Certes c’était une brillante doctorante aussi architecte de métier mais ses motivations pour le séminaire était surtout dû au fait qu’il était entièrement financé par la DFH-UFA/ABG et se déroulait dans un magnifique hôtel. De plus elle croyait que l’accent serait surtout sur la recherche d’emploi. Le hic pour elle c’est qu’il y a eu aussi des exercices et des présentations tout en allemand et que la majorité des participants étaient Allemands.
Et là un charmant jeune homme s’est spontanément proposé de l’aider et lui a servi de Chevalier-Servant lors de toutes les présentations en allemand. Le soir, elle m’a gavé avec ce garçon vraiment très serviable pensant avoir rencontré le « flirt idéal ». Que dire, j’en savais rien. Tout ce que je savais c’est qu’il était tellement serviable que je n’ai pas hésiter une seconde pour lui demander de m’aider à préparer ma simulation d’entretien d’embauche en allemand en jouant le rôle du méchant recruteur. C’est ce qu’il a fait, même s’il avait du mal à être méchant et il m’a fait un long debriefing, bien sûr toujours en allemand.
Et elle, lorsque je suis retournée dans notre chambre elle n’a pas compris et m’a fait une scène de jalousie .
Sa scène de jalousie je ne l’ai pas compris non plus, vu que je suis assez âgée pour être la maman du garçon en question ainsi que la sienne aussi d’ailleurs et heureuse en mariage depuis très longtemps
A part quelques mufles incontournables, je peux dire que j’ai toujours rencontré des hommes allemands, pas du tout timides lorsqu’il s’agit d’être serviables, parfois c’est d’une serviabilité incroyable dont il s’agit. Être capable d’aider une femme jusqu’à prendre de son temps pour la conduire jusqu’à sa station de destination ou encore de la conduire en voiture jusqu’à son lieu de conférence, … et encore et encore ; cela ne m’est souvent arrivé en Allemagne et aussi au Japon (où là aussi les hommes sont réputés pour leur incroyable timidité). Pour moi, aider une femme sans qu’il ne soit question d’autre chose c’est la manifestation d’une énorme ouverture d’esprit. Sans doute les féministes allemandes sont passées par là.
De plus, je pense que le fait d’être une femme noire française, germanophone et extrêmement germanophile m’ouvre très facilement les portes à cette serviabilité spontanée et désintéressée.
A part quelques mufles incontournables, je peux dire que j’ai toujours rencontré des hommes allemands, pas du tout timides lorsqu’il s’agit d’être serviables, parfois c’est d’une serviabilité incroyable dont il s’agit. Être capable d’aider une femme jusqu’à prendre de son temps pour la conduire jusqu’à sa station de destination ou encore de la conduire en voiture jusqu’à son lieu de conférence, … et encore et encore ; cela ne m’est souvent arrivé en Allemagne et aussi au Japon (où là aussi les hommes sont réputés pour leur incroyable timidité). Pour moi, aider une femme sans qu’il ne soit question d’autre chose c’est la manifestation d’une énorme ouverture d’esprit. Sans doute les féministes allemandes sont passées par là.
De plus, je pense que le fait d’être une femme noire française, germanophone et extrêmement germanophile m’ouvre très facilement les portes à cette serviabilité spontanée et désintéressée.
Je ne suis pas une femme (en auriez-vous douté ?) Mais je te donne absolument raison. Et l’attitude des allemands vis-à-vis de ta personne, confirme la véracité du proverbe cité par Miriam.Mais tu es quelqu’un d’intelligent. Plus ça va, plus je pense que contrairement aux lois de la l’électricité , les cons attirent les cons. Cette affirmation n’engage bien entendu que moi.
Mais là , de déborde un peu du fil lancé par zalomé.
Comme dans tous les pays on trouve de tout.
En Allemagne comme presque partout on trouve de parfaits goujats (j’ai quelques exemples mémorables en tête) et des gens extrêmement serviables.
je me rappelle en voulant mettre dans mon caddie un colis de 70 kg d’avoir reçu de l’aide d’un monsieur pour m’aider à charger dans le caddie puis à décharger dans ma voiture sur le parking. Il m’a demandé s’il j’aurais de l’aide une fois à la maison.
vu que le monsieur était accompagné de son épouse, je ne pense pas que cela ait été pour un plan drague.
un autre allemand me voyant complètement perdue sur une aire d’autoroute, m’a bien aidée à me repérer, n’hésitant pas à faire un détour.
à côté de cela, il y a ceux qui ne disent même pas bonjour ou qui croient que si on engage la conversation sur le transat à côté qu’on a de mauvaises intentions (ah les petites françaises … même d’un 1/2 siècle).
et les mamans allemandes qui ne disent pas trois mots quand on est assises dans un square sur le même banc (presque inimaginable pour moi en France).
Je pense que sauf exception, il y a un petit effort supplémentaire pour faire fondre la glace, liée parfois à de la timidité ou de la peur (des 2 parts) de ne pas être linguistiquement à la hauteur (mais si on ne se lance pas on ne va jamais faire de progrès).
Je pense que sauf exception, il y a un petit effort supplémentaire pour faire fondre la glace, liée parfois à de la timidité ou de la peur (des 2 parts) de ne pas être linguistiquement à la hauteur (mais si on ne se lance pas on ne va jamais faire de progrès).
Entièrement d’accord !! d’un côté il y a la/le français(e) qui ne se sent pas à l’aise en Allemand…
et de l’autre l’Allemand, qui ne parle pas français (ou très peu) et qui pense que l’étranger de français d’à côté,
ne va jamais arriver à comprendre son allemand…
en Fait, ça doit venir d’un truc… les allemands sont tellement conscients de la difficulté d’apprendre leur langue, qu’ils pensent
que les français en sont incapables… (je blague bien sûr !)
certains allemands sont plus patients que d’autres aussi.
je parle allemand couramment mais avec des fautes.
le monde germanique est partagé entre ceux qui disent « mais où avez-vous appris à parler aussi bien ? » (compliment surtout pour une française, lié à la réputation de notre nullité supposée en langue) et ceux qui pensent « purée, la faute ! où est-ce qu’il y a quelqu’un qui parle français ? » (et en général c’est à la première faute ou hésitation, ce qui est très frustrant) avec la version un peu plus light « bon, ce qui est bien c’est qu’au moins on comprend ce que vous dites ».
je pense que les allemands en général sont très tatillons aussi sur leur langue (euh à vrai dire les français aussi).
et c’est comme cela que trop souvent on se retrouve à parler … anglais !
Kissou 33, tu dis en plaisantant:
les allemands sont tellement conscients de la difficulté d’apprendre leur langue, qu’ils pensent
que les français en sont incapables…
@Tu plaisantes oui et je l’ai bien compris, cependant, dans certains cas, parfois hélas tu n’es pas loin de la vérité. J’en ai rencontré qui faisaient ainsi à Paris, et très souvent au Goethe Institut!!! Maintenant j’ai compris le truc, même s’ils me parlent en français, et que j’ai un peu de mal à les comprendre, je continue de leur parler en allemand, tout en les laissant continuer en français.
Il m’est arrivée une fois que parce que je butais sur un mot, on me réponde « parlez en français ». Je dois avouer que c’est justement lorsque l’on me dit cela, que je me bloque et n’arrive plus à parler du tout, même en français. Alors je me suis excusée en allemand et j’ai pris congé de cette personne . Cette personne voulait certainement m’aider, mais c’est justement le contraire qui s’est produit. Car lorsque je lui parlais, c’était les mots allemands qui me venaient naturellement et non les mots français, d’autant que nous sortions d’une projection d’un film en allemand.
Mon cas est un peu bizarre, je crois, je comprends l’allemand des documentaires, des livres audio et du téléjournal et de mes amis. Mais j’ai des difficultés
à comprendre l’Allemand de la rue, même si les mots qu’ils emploient sont bien plus simples que dans les livres audio. C’est sûr ces personnes n’ont pas la diction d’un lecteur professionnel et il me faut une période d’adaptation avant de m’habituer aux rythmes des phrases et à l’intonation des phrases des gens qui n’ont l’habitude de s’adresser ni à un public ni à des étrangers.
Par contre, je n’ai jamais trouvé la langue allemande compliquée, une fois le niveau débutant acquis. Bien au contraire, je trouve que la langue française l’est souvent, bien davantage, car bien plus opaque.
Je prendrais la formation des mots en général, par ex. Krankenwagen et bien plus parlant qu’ambulance, Geschirrtuch que torchon, Hosenträger que bretelles, Hüftknochen que os iliaque; etc…
Puis si un Allemand est capable d’apprendre le français, un Français doit être capable d’apprendre l’allemand. Il faut juste laisser tomber les préjugés socio-linguistiques des deux côtés.
La langue allemande est entourée de trop de préjugés, préjugés entretenus des deux côtés du Rhin et par les médias (sauf ARTE, évidemment). Il y a des animateurs de la TV française qui mériteraient un bon coup de pied aux fesses . A ce propos et je citerai Naguy dans ces caricatures insupportables de la langue allemande et une Sophie Davant qui a oublié qu’elle a obtenu une maitrise d’anglais-allemand LEA.
… Par contre, je n’ai jamais trouvé la langue allemande compliquée, une fois le niveau débutant acquis. Bien au contraire, je trouve que la langue française l’est souvent, bien davantage, car bien plus opaque.
Je prendrais la formation des mots en général, par ex. Krankenwagen et bien plus parlant qu’ambulance, Geschirrtuch que torchon, Hosenträger que bretelles, Hüftknochen que os iliaque; etc.
Pour moi, qui je n’ai appris jamais le francais dans l’école ou dans un cours de langue, le francais me parait comme une « collection » des expressions (difficile de maîtriser), mais l’allemand comme un « jeu de LEGO ». Google est de la même opinion.
L’allemand serait une langue parfaite pour les esprits logiques et mathématiques (règles, structures,…).
Comment j’ai réussi à apprendre l’allemand, moi ???
Bienvenue zalome !
J’arrive un peu après la bataille mais je voulais encore réagir à ton appréhension à laisser tes habitudes françaises. Elle est bien compréhensible, mais voici ce que j’en pense :
1/ comme l’a dit Miriam, c’est de toute façon inéluctable pour au moins l’un d’entre vous, à moins qu’il ne s’agisse que d’une tocade passagère
2/ partir, c’est prendre le risque de perdre quelque chose, mais aussi de gagner autre chose. Et parfois, perdre quelque chose est nécessaire pour avancer. Je pense surtout aux amis (ou « amis »). Beaucoup de gens pensent que leur vie est impensable sans leurs amis, mais partir permet vraiment de faire le tri dans les « amis ». C’est parfois douloureux, mais c’est aussi comme ça qu’on se rend compte qu’on a parfois accordé beaucoup trop d’importance à certaines personnes qui elles ne vous en accordent pas en retour, et qu’on peut donc décider d’avancer pour SOI, pour son couple et pas pour des « amis » qui parfois ne vous le rendent pas tellement… Et les vrais, eux, ne t’inquiète pas : ils viendront te voir à Berlin si tu décides finalement d’y rester
L’allemand serait une langue parfaite pour les esprits logiques et mathématiques (règles, structures,…).
Comment j’ai réussi à apprendre l’allemand, moi ???
maintenant… Je comprends mieux mon niveau…
Beaucoup de gens pensent que leur vie est impensable sans leurs amis, mais partir permet vraiment de faire le tri dans les « amis ». C’est parfois douloureux, mais c’est aussi comme ça qu’on se rend compte qu’on a parfois accordé beaucoup trop d’importance à certaines personnes qui elles ne vous en accordent pas en retour, et qu’on peut donc décider d’avancer pour SOI, pour son couple et pas pour des « amis » qui parfois ne vous le rendent pas tellement… Et les vrais, eux, ne t’inquiète pas : ils viendront te voir à Berlin si tu décides finalement d’y rester
Alors ça c’est bien vrai !!! les vrais amis iraient à Berlin en marchant à 4 pattes s’il le fait…
et puis… on peut sans doute aussi se faire de VRAIS AMIS à Berlin…
Très bien dit par Sonka! Les vrais amis, ça reste.
J’ai une amie belge qui habite en Allemagne depuis au moins 10 ans et elle garde toujours un très bon contact avec ses amies de longue date en Belgique. Certes, on se voit moins alors, mais „moins“ ne signifie pas automatiquement „moins intensément” (mais, bien au contraire, plus intensément, tu te réjouiras probablement plusieurs semaines à l’avance de revoir ton amie).
Berlin est évidemment un peu plus loin, mais crois-moi (comme l’a dit Kissou), tes amis, tes VRAIS, marcheraient à 4 pattes pour te voir, ils te rendraient également visite en Chine, s’il le fallait.
et puis entre le smartphone et internet… les vrais amis ne sont jamais très loin… juste au bout du clavier…
Je reviens d’une soirée franco-allemande et je comprends ce que tu peux ressentir.
Ce n’était pas le barrage de la langue, toutes les personnes présentes étant bilingues par la force des choses.
Il a vraiment fallu des trésors d’ingéniosité pour faire sortir certaines personnes de nationalité allemande de leur réserve naturelle.
La plus bavarde d’entre elles est la fille d’une dame que j’avais rencontré et qui avoue elle-même que c’est extraordinaire que j’ai pu avoir une conversation avec sa mère qui est extrêmement réservée, quelque soit le côté de la frontière où elle se trouve.
J’ai aussi constaté qu’il était extrêmement difficile de faire la conversation en allemand, toutes les personnes voulant montrer qu’elles étaient parfaitement bilingues.
J’ai deux ou trois amis qui jouent le jeu.