As I said in this post
l-allemand-en-lv1-au-college-vt8440.html
I’m decided to talk to you only in English…
Bon allez, j’arrête là. Mais le problème, au-delà de l’intérêt de l’anglais comme langue « utile », c’est de se poser la question de savoir de quel anglais nous parlons ? Je bosse en anglais avec des Français, des belges, des chinois, des algériens, des hollandais…et nous nous comprenons tous. Mais que surgisse dans notre environnement un…Anglais ! et là, tout est plus compliqué car personne ne le comprend !
DONC, nous parlons tous un anglais « utile », celui qu’on dénomme volontiers « globish », mais qui est totalement déconnecté de l’Anglais, la langue vecteur, comme toute autre langue, d’une culture, d’un monde passé et présent… L’Anglais, le vrai, n’est pas moins porteur de culture que ne l’est l’Allemand ! Mais quelle déchéance d’un Anglais tellement « utile » qu’on ne sait désormais plus que le décliner en mille anglais différents, mille anglais « utiles » : l’anglais technique, l’anglais de l’ingénieur, l’anglais juridique, l’anglais aéronautique, l’anglais médical…Où est l’Anglais dans tout ça ?
Je revois, en écrivant, une présentatrice de BFM TV, hier soir, nous informer des profits de « EITCH ES BI CI » (HSBC en « Français »)…Ca devient réellement ridicule ce pseudo english qui est partout et en réalité nulle part…là, si j’ai bien suivi, ça devait être de l’anglais « économique »…
Tout ça pour dire qu’à mon avis, l’appauvrissement linguistique où conduit la primauté de l’anglais concerne avant tout la langue anglaise elle-même.