Encore faurait-il qu’ils le vivent ainsi. Mis à part les achats de fin de semaine et quelques rares excursions, genre Europapark ou en boîte, je n’aurais jamais remarqué un quelconque echange transfrontalier
Et il y a des classes qui ont des classes partenaires de l’autre côté du Rhin et qui font de l’échange régulier. Il y a des apprentis qui font un stage en Alsace… Même dans quelques kindergärten, il y a déjà des relations. Entre mes collègues, il y en a qui ont un abonnement de concert à Strasbourg. Et sur notre grand marché à Offenburg, il y a des Alsaciens qui vendent … et qui achètent même du fromage francais…
le regime concordataire Alsace -Lorraine (moselle) a etait introduit dans la lois française, sous le tritre de loi locales. Les lois concordataires sont plus genereuses que les lois de la replublique.Et puis arréter de triturer ma chére Lorraine,laisser les lorrains et les Alsaciens decider eux seule de leur avenir,il suffit de regarder michelmaud, et moi, on se parle sur le forum, sans s´envoyer des paves dans la figure.Est que j´ai l´idée de rattaché les italiens du tirol du sud, á l´autriche
Une petite précision, le département de Rhône-et-Loire est un ancien département français, dont le chef-lieu était Lyon.
Ce fut l’un des 83 départements créés à la Révolution française, le 4 mars 1790 à partir d’une partie des provinces du Lyonnais, du Beaujolais et du Forez.
Ce département eut une histoire très courte, puisque le 12 août 1793, à la suite du soulèvement de la ville de Lyon contre la Convention nationale, un arrêté, pris au quartier général de l’armée des Alpes décidait la partition du département. On voulait ainsi réduire l’influence de Lyon en rébellion en soustrayant à son autorité les districts de Montbrison, Roanne et Saint-Étienne.
Cette partition fut officialisée par l’approbation de la Convention nationale le 19 novembre 1793.
Deux départements furent alors créés :
Le Rhône réunissant le Lyonnais et le Beaujolais. Chef-lieu : Lyon.
La Loire correspondant au Forez. Chef-lieu : Saint-Etienne.
Mais je tiens a vous rassurer. Il est très facile de passer cette « frontière » correspondant en gros a la ligne de partage des eaux entre le Rhône et la Loire.
Je crois me souvenir qu’après la première guerre mondiale la Suisse a voulu annexer la Savoie.
Mon beau frére est lector dans l´eglise protestante de Bade du nord, il peut dire la messe en Alsace, sans problême il ya des accords bi lateraux.
Mais c´est imposible avec le Wurttemberg
Oui, évidemment. Même si je croyais qu’ils étaient que 25’000 pour Baden et 3000 pour la Pfalz, en baisse constante ces derniers années.
Je l’ai écrit pour avoir parlé avec quelques Alsaciens de leur rapport avec le voisin allemand (eux ayant en principe presque le même dialecte que les Badois). Et mon échantillon non-représentatif semblait confirmer qu’ils y allaient surtout pour acheter ou, d’accord: travailler, sans plus (ce qui est aussi mon impression perso du coté suisse, à Bâle).
Il semble même que la maitrise de l’allemand (à fortiori du dialecte) serait en baisse?? malgré tous les efforts au niveau politique?
Si j’ai bien vu - à confirmer - en 1999, seulement 16% des Alsaciens disaient parler allemand (standard). Et coté dialecte, parmi les jeunes, le nombre des locuteurs serait maintenant tombé sous 10% (5% en milieu urbain). Pour les Badois et leur maitrise du français, en revanche, aucune idée.
Mais vous semblez dire le contraire? Et vous êtes décidément plus proches que moi. Vous diriez donc qu’il y a un vrai sentiment d’appartenance et des échanges fréquents des deux cotés du Rhin?
Un vrai sentiment d’appartenance? Plutôt non.
Des échanges fréquents? De plus en plus. Et ca promet! Peut-être qu’on aura le sentiment d’appartenance un jour?
En Alsace, il y a des parents qui demandent des cours d’allemand pour leurs enfants à l’école. Et ici, on offre des cours de francais déjà dans quelques kindergärten.
Ah oui, je confirme qu’en Alsace, l’Allemand est loin d’être une évidence. La France a été très efficace…
Il ne faut pas oublier que l’Alsace a vu arriver des hordes de Français de l’intérieur après la guerre pour romaniser la région. C’est un génocide culturel planifié et réussi.
Dans mon sens, ça ? J’ai parlé de la Haute et Basse-Normandie, pas des départements en question. Je crois que pour le coup, c’est toi qui mélange tout. Ton regard par rapport à la région est complètement faussé, vu que tu n’as pas vécu à l’intérieur. Le regard extérieur est forcément complètement différent.
Pour moi, la Normande se résume aux 3 département (Orne, Manche et Calvados) car j’ai grandi là-bas. J’ai donc grandi avec le sentiment des 2 Normandie et non une. Je me demande même si un jour, les 2 Normandies ont été une seule et même région (pas sûr !).
Je ne suis pas entièrement d’accord avec toi.
C’est plus compliqué. Il semble que la désaffection du dialecte soit du même ordre d’idée qu’avec le breton et d’autres langues régionales. La langue française est apparu après la guerre comme un facteur de modernité. Il y avait sans doute aussi de la part des Alsaciens la volonté de devenir des français « comme les autres ». J’ajouterais qu’une langue ne peut se maintenir que par la volonté de ses locuteurs. Reconnaissons aussi que le prestige de l’allemand n’était plus ce qu’il était.
Je ne pense pas que les Français aient eu la volonté d’entrainer un génocide culturel. Cette expression de génocide me gêne franchement étant un Français « de l’intérieur ».
"Hordes de Français " Serions-nous des barbares ?
Quoiqu’il en soit et quelque puissent être les raisons profondes de cette disparition ou de cette indifférence au dialecte il en résulte un réel handicap de la part des Alsaciens de trouver du travail en Suisse et en Allemagne alémanique.
Seules nos amis alsaciens peuvent véritablement se positionner sur cette délicate question.
Quant à la francisation du Bade-Wurtenberg je n’y avais pas pensé.
excuse moi, les 100 000 comportent les lorrains aussi(61000 rien que pour le Luxembour)ais le chiffre concernant l´Alace a baisser.
Quand au contact entre les alsaciens , et les badois sont réelles, mais compliqués,surtout de la part des Alsaciens,il y a toujours des appriories, des malentendus. Quand á l´allemand il recule, c´est un fait.Comme le français en Allemagne, d´ailleur. Un alsacien qui s´installe dans le pays de Bade, il est tres bien apceptes,en Alsace c´est plus mitigés(reservé),sans etre hostil.
C’est sûr, c’était beaucoup plus riche « culturellement » quand on vivait chacun dans une tribu avec une identité propre et qu’on se contentait de « génocider » (tuer/violer/asservir…) le voisin toutes les 4 ou 5 lunes.
D’ailleurs, je pense qu’on devrait aussi se battre pour réaffirmer nos bonnes vieilles racines gauloises et dénonder enfin ce génocide culturel que fut l’assimilation forcée par les romains.
La vie était certainement plus belle il y a 2000 ans. Mais, parfois, les choses changent. Et il y en a ras le bol des laudatores tempori acti et de leur litanie de « c’était mieux avant ».
(Et après cette réaction épidermique, je remercie fifititi pour sa contribution plus mesurée et parfaitement juste)
Marie ne répond pas à mon message. On peut douter de la francisation de l’Alsace, mais sans moi. Il n’a fallu qu’une génération pour passer à une majorité de francophones parfaitement incapables de prononcer l’allemand. Génocide culturel est un terme de ma création, je conçois qu’on lui préfère un autre terme, mais pas qu’on le redéfinisse de façon fantaisiste. Pour reprendre les mots d’un collègue alsacien : En France, on ne peut pas être germanophone et l’histoire rend impossible d’être Allemand, alors on refuse de choisir en se disant Alsaciens, sauf que du coup, ce sont les autres qui décident pour nous.
Tu n’es pas l’inventeur du terme de génocide culturel, Il y a des précédents. Il me semble que Le Lay notamment (grand philosophe et vendeur de Coca Cola devant l’Eternel) l’a employé au sujet de la culture bretonne. De manière plus crédible, le Dalaï Lama l’utilise pour parler de l’attitude des Chinois face au Tibet.
Et si, je réponds à ton message. Tu dis que des hordes de Français sont allés romaniser l’Alsace à dessein et « de force ». D’où il semble ressortir que les mouvements migratoires et la disparition de certaines cultures en découlant (et parallèlement, le développement de nouvelles) est un fait condamnable, voire criminel (comme le sont les génocides).
Et je te réponds par l’ironie en te disant que ça devait être bien mieux quand chacun vivait chez soi sans trop se mélanger avec les gens d’à côté.
Je te conseille vivement si ce n’est pas déjà fait de lire Qu’est-ce qu’une nation d’Ernest Renan (texte intégral).
"Or l’essence d’une nation est que tous les individus aient beaucoup de choses en commun, et aussi que tous aient oublié bien des choses. Aucun citoyen français ne sait s’il est burgonde, alain, taïfale, visigoth ; tout citoyen français doit avoir oublié la Saint-Barthélemy, les massacres du Midi au XIII e siècle. Il n’y a pas en France dix familles qui puissent fournir la preuve d’une origine franque, et encore une telle preuve serait-elle essentiellement défectueuse, par suite de mille croisements inconnus qui peuvent déranger tous les systèmes des généalogistes. "
Je crois que ce que dit Renan dans ce passage est d’une vérité criante et qu’il ne serait pas tenable (à moins de vouloir littéralement faire exploser le pays) de faire les comptes de ses ancêtres un jour malmenés par un « pouvoir central » (protestants, cathares, etc…)
Sur ce la fieffée jacobine que je suis souhaite le bonjour/bonsoir à tous le monde.