Je ne crois pas, il est très dur d’évoir un poste dans un lycée français à l’étranger (et un diplôme FLE n’ai pas toujours nécessaire).
Par contre, avec un diplôme FLE, une maîtrise ou une licence, tu pourras partir à l’étranger pour donner des cours de français aux élèves du pays en question. Les facs trouvent des places, mais ce n’est pas le seul moyen, des associations comme « Le français dans le monde » proposent de nombreuses petits annonces pour des stages ou des emplois à durée déterminée.
Enseigner le français à l’étranger, c’est de plus en plus dûr.
Les boites privées payent à coup de pierres et vous maintiennent dans la précarité. Et elles finissent toujours par vous virer.
Les écoles françaises à l’étranger dépendent conjointement des ministères de l’éducation et des affaires étrangères. Il faut donc être certifié ou agrégé et demander son détachement. Inutile de préciser qu’il faut une très grande patience. Et franchement, le piston est indispensable.
Les écoles locales dans les autres pays veulent des profs formés chez eux. Alors faites votre choix, débrouillez vous pour parler la langue du pays parfaitement couramment, et faite votre demande pour la formation pédagogique locale. En en sortant, vous verrez bien si on veut de vous ou pas. Mais ne vous faites pas d’illusion : personne n’a intérêt à prendre une francophone en primaire en Allemagne, et tout le monde préfère les diplômes de son propre pays. Si vous voulez enseigner en Allemagne, il vous faudra un allemand parfait, qui épate vraiment les Allemand. Je n’ai encore jamais vu un tel cas.
Les écoles internationales recrutent tout le monde, à la tête du client, selon leurs propres critères, comme toute entreprise privée. Il ne faut pas espérer y aller directement. De l’expérience dans un ou des systèmes scolaires est indispensable et un diplôme de prof anglais est à préférer. Par contre, il faut vraiment assurer, car ce sont des entreprises privées qui ne se gênent pas pour virer ceux qui ne leur plaisent pas.
Dans les établissements du pays choisi, dans des instituts privés, dans des écoles de langue, dans les alliances Françaises… C’est très varié.
Voici l’URl du site: fdlm.org/fle/emploi/offresliste.html
Ce sont tous des postes précaires. C’est excellent pour se faire la main, partir à l’aventure et se faire un CV intéressant, mais ce n’est pas un plan de carrière.
Partez, surtout partez ! Mais sachez où vous allez.
vous êtes en train de me faire super peur
en fait j’ai rencontrer quelqu’un quivit en Allemagne et avec qui j’aimeris m’installer dans un futur relativement éloigné et j’avais penser qu’avec les études dans lesquelles j’étais ( tout à fait par hasard) bien tomber et que ça m’arrangerais bien pour trouver un métier sûr et pouvoir m’installer tranquillement…
Il semblerait que mes projets tombent à l’eau il va falloir que je trouve autre chose si j’ai bien compris.
Je confirme que prof de FLE, à l’étranger ou en France, c’est plutôt précaire et mal payé. En allant dans les pays moins développés on peut trouver assez facilement des postes à l’université, même avec un master uniquement, mais les salaires sont locaux (aïe, les vacances en France vont me faire mal au portemonnaie !), et c’est en CDD. En Europe il faut un doctorat pour y accéder. Donc, avec tout ce qui a été dit précédemment, je pense qu’en Europe c’est encore plus difficile de trouver un poste malheureusement. Cela dit, ce n’est pas impossible !
J’ai cru comprendre en naviguant sur le net que je pouvais finir ma licence en france et ensuite en Allemagne entreprendre la deuième phase de formation pour devenir professeur de Grundschule et hauptschule qui consiste en un stage pratique et d’un éxamen d’état.
Si vraiment tu es sûre de vouloir bâtir ta vie (ou au moins : une bonne partie de ta vie) en Allemagne, alors oui, ça me semblerait plus approprié.
C’est pas pour te faire peur qu’on dit ça, mais c’est vrai que partir en se disant « oh, je trouverai bien qc sur place », ça marche pas forcément, surtout dans le domaine de l’enseignement où les critères sont assez stricts : comme on l’a dit, soit tu veux entrer dans le système local et il te faut le diplôme local, soit tu es envoyé par un organisme français en « mission » temporaire (= pas ce que tu cherches), soit tu bosses dans le privé.
Mais dans le privé, je rejoins Elie, ça n’a rien de rose : d’abord je suppose qu’Outre-Rhin comme ici, la demande est plus à l’anglais qu’au français. Je peux te le dire parce que je bosse dans une boîte de formation linguistique : on fait 90% d’anglais, 3% d’espagnol, 3% d’allemand et le reste diverses langues. Or, dans ces boîte, on ne prend généralement que des natifs, ce qui veut dire que ça réduit vachement ton champ de possibilité, avec le français ! Ensuite, c’est mal payé (smic) et rarement à temps complet.
J’ai une collègue qui a à peu de chose près le même parcours que toi : Anglaise, elle a étudié le français à la fac, elle vit en France avec son copain français, avec un diplôme de français littéraire, on ne peut pas faire grand chose. Alors elle fait prof dans le privé, à temps partiel, et elle déteste ça. Mais elle a pas beaucoup d’autres possibilités.
Donc, puisque tu as la possibilité d’y réfléchir à l’avance, je te conseillerais de mieux ficeler ton plan que ma collègue !
Pas d’autres réactions???
Pensez vous que les nouvelles réformes LMD qui sont censé permettre la reconnaissance des diplomes dans toute l’Europe pourrait m’aider et m’être favorables???
La réforme facilite un peu les choses au niveau des diplômes universitaires, mais le plus difficile est la formation pédagogique reconnue par chaque pays. C’est la formation professionnelle qui pose problème, pas universitaire.
J’émettrais quelques réserves à ton explication, Sonka.
Ce que tu dis est vrai en théorie. Néanmoins, face à la suppression des postes en raison des baisses d’effectifs et en particulier en raison des disparitions de sections allemand LV1, de plus en plus de profs d’allemand sont amenés à faire leur service sur deux, voire trois établissements, qui sont parfois distants de plusieurs dizaines de kilomètres les uns des autres. Sans compter qu’un très grand nombre, tout en étant titulaires et fonctionnaires puisqu’ils ont obtenu le concours, sont remplaçants, durant 4, 5, 6 ans, voire plus (surtout en début de carrière) : c’est à dire que chaque année, en fonction de contingences qui leur échappent souvent, ils peuvent être amenés à changer d’établissement, parfois à ne faire que des remplacements dits courts, c’est à dire à changer d’établissement plusieurs fois dans l’année.
C’est pourquoi beaucoup d’entre eux se résolvent désormais à travailler à temps partiel, même s’ils n’en ont pas franchement les moyens, à se recycler dans d’autres matières, à faire des compléments de service dans d’autres disciplines ou même à quitter l’enseignement.
Les nouveaux décrets sur le statut des enseignants, qui risquent de paraître dans les prochaines semaines, modifiant le statut des enseignants qui existait depuis 1950, prévoit entre autres que les enseignants deviennent tous bivalents et je peux te promettre que les profs d’allemand font partie des premiers visés. Ils pourront alors être amenés, pour faire tout leur service dans un seul établissement, à ne faire que le tiers de leur xsrevice en allemand et le reste dans une autre discipline.
Pour ce qui me concerne, par exemple, j’enseigne dans deux collèges distants de 30 km et du coup, je suis obligée de travailler à temps partiel, pour des raisons familiales. Il me serait parfaitement impossible de travailer à temps complet car je devrais enseigner dans trois établissements. Ce serait autant de temps passé sur la route (avec la fatigue supplémentaire que cela implique et les risques supplémentaires que cela induit), autant de temps perdu à ne pas faire mon travail pendant la journée (mais comme ce qui n’est pas fait reste à faire, cela veut dire autant de travail supplémentaire les soirs, les week-ends et pendant les vacances) et bien sûr autant de temps que je ne pourrais pas consacrer à ma famille.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai le temps de vous écrire ce matin : je suis en effet en grève aujourd’hui, grève à l’appel de tous les syndicats de l’enseignement public, ce qui est suffisamment rare pour être signalé. Avant la manifestation et les Assemblées Générales, j’ai donc une toute petite heure de répit.
C’est peut-être exagéré, mais franchement, prof d’allemand n’est pas le métier que je conseillerais à quelqu’un qui n’est pas absolument certain que c’est cela qu’il veut faire et rien d’autre et qui n’est pas prêt à se battre de toutes ses forces pour faire vivre son métier.
Les études d’allemand sont passionnantes mais il me semble plus raisonnable de chercher à les valoriser dans d’autres secteurs que celui de l’enseignement, d’autant plus qu’en cette période de semi-pénurie de germanistes, les possibilités sont plutôt intéressantes. Bien entendu, cet avis n’engage que moi.
Les nouveaux décrets sur le statut des enseignants, qui risquent de paraître dans les prochaines semaines, modifiant le statut des enseignants qui existait depuis 1950, prévoit entre autres que les enseignants deviennent tous bivalents et je peux te promettre que les profs d’allemand font partie des premiers visés. Ils pourront alors être amenés, pour faire tout leur service dans un seul établissement, à ne faire que le tiers de leur xsrevice en allemand et le reste dans une autre discipline.
Quand on pense que ,quand j’ai débuté,(fin des années 60,début des années 70),la tendance générale était à la resorpsion du corps des PEGC,qui,eux,étaient bivalents…
on tourne en rond,merde,on tourne en rond ,merde,on tourne en rond,merde ,comme disait Blier dans un film de Lautner.
ET BON COURAGE POUR LA GREVE,ANNE, ,si j’étais encore en exercice,je l’aurais sûrement faite,car les conditions de travail,comme tu le montres,loin de s’améliorer,ne font que se déteriorer.
Ben, c’est vrai tout court en fait. Je n’ai rien dit d’autre que : les profs ont la garantie de l’emploi. Et effectivement, ils l’ont, il n’y a pas de profs au chômage en France (en Allemagne, si !). Et c’est justement la question que posait Zazou : risque-t-on d’être au chômage quand on est prof.
Après sur tout le reste, je suis parfaitement d’accord, mais ça n’est pas vraiment une question de chômage mais plutôt de conditions de travail. Et c’est vrai que ça compte aussi pour le choix de l’orientation !
Sinon, sur la question de la bivalence : ça n’existe pas officiellement actuellement, mais ça se fait déjà un peu, non ? J’ai une amie prof d’allemand qui fait quelques heures d’allemand et de la surveillance et, me semble-t-il, du soutien en français.
Moi aussi j’aime l’Allemagne, moi aussi je voulais faire professeur d’allemand…Mais on me le déconseille, parce que cette langue est, malheureusement, pas assez aimé des français…
Les profs d’allemand que je connais me le déconseille, bien entendu ils me soutiennent, et me rassurent, en me disant que l’allemand on en aura tjrs besoin, que c’est un atout de parler allemand…
Alors j’essaie de trouver d’autres orientations…Là j’ai trouvé Management international, ce qui oblige à apprendre des langues étrangères et imposent des stages à l’étranger…(notamant en Allemagne, où on peut avoir l’obtention d’un double diplome!
je t’ai laissé un comm’ sur ton skyblog, en espérant que tu accepteras mon adresse msn, j’aimerai bcp te parler…
Bonjour,
Je suis nouvelle sur ce site et me permets de vous faire part de mon expérience.Passionnée d’allemand, je me suis lancée dans des études d’allemand.J’ai obtenu le DEUG, la Licence et la Maîtrise…jusque là pas de souci!!! J’ai préparé le CAPES à l’IUFM.Je l’ai tenté 3 fois, j’ ai été admissible, mais pas admise.Et oui,il y a peu d’élus!Franchement, c’est une réelle frustration.Alors,oui,il faut bien réflléchir avant de s’orienter.Le CAPES, c’est dur et la concurrence est rude.Avec un niveau Bac+5, je travaille actuellement en tant que fonctionnaire (catégorie C = la plus basse catégorie de la fonction publique) et exerce un métier que je qualifierais « d’alimentaire » (et oui,il faut bien manger,alors on prend ce qu’on trouve!). Je ne me sers absolument pas de mes connaissances acquises à la Fac et ça, c’est très frustrant.Alors,oui,réfléchis bien avant de te lancer dans ce genre d’études.Si tu commences, il faudra être suffisamment « bonne » pour aller jusqu’au bout, le bout étant l’obtention du CAPES.Je te souhaite bon courage et continue à apprendre malgré tout cette belle langue.