Le souci c’est que j’avais pour objectif l’année scolaire prochaine de faire le master MEEF UFA à Ratisbonne pour pouvoir passer le Staatsexam et le CAPES (il y a un accord universitaire entre Ratisbonne et Nice)… Certes, je pourrais très bien faire une année d’assistanat en Allemagne d’abord avec le master FLE à distance (Nice ne demande pas d’année de stage à l’étranger) puis une année master MEEF à Ratisbonne mais ça me semble très compliqué cette affaire…
Bon maintenant que tu m’as dit ça il faut que je réfléchisse… peut-être que mes profs d’Allemand pourront m’aider sur ce point
Il n’est pas gênant de passer deux années de suite en Allemagne, au contraire, d’autant plus que tu serais dans une posture différente : une année comme enseignante, une année comme étudiante. Pour enseigner le FLE en France, renseigne-toi bien si le Staatsexamen allemand est reconnu. A ta place, j’essaierais de contacter des étudiants qui ont suivi cette formation pour avoir des retours !
EDIT : Si tu n’es pas 100% sûre que vouloir faire carrière dans l’enseignement de l’allemand « coûte que coûte », attention au master MEEF qui ferme toutes les portes en dehors de l’enseignement (dans le secondaire seulement). Il n’est reconnu nul part ailleurs.
Justement c’est l’enseignement de l’allemand qui m’attire avant tout - le FLES n’étant qu’une corde de plus à mon arc
En fait, le Staatsexamen serait pour l’enseignement en Allemagne pas en France - au cas où justement la situation devient trop critique en France…
Mais là c’est encore compliqué vu que Ratisbonne c’est la Bavière et que la Bavière… et bien… c’est la Bavière
Il faut juste que je voie comment combiner FLE et Allemand dans mon parcours et que les deux soient reconnus dans mon profil de professeur du 2nd degré
Il est super important que tu te renseignes à ce propos pour que les débouchés soient clairs ! Il ne s’agirait pas d’être déçue une fois le diplôme en poche…
Je me pose des questions sur les possibilités d’emploi de prof d’allemand sachant que je souhaite rester dans le rhône car je suis en couple.
J’ai toujours aimé cette langue mais je voulais savoir s’il y a des postes à l’issue du CAPES dans cette région car je ne suis plus mobile et je ne sais pas où ni à qui m’adresser…
Pourtant, si tu saisis CAPES et affectation dans un moteur de recherche, tu trouves tout de suite les infos. Par exemple : devenirenseignant.gouv.fr/ci … ation.html
Si tu veux pouvoir choisir ton lieu de travail, la seule solution est d’enseigner dans le privé (c’est un concours distinct du CAPES). Bien sûr, tu n’as alors pas la sécurité de l’emploi.
C’est évidemment trop tard pour répondre à Helena maintenant, mais je vous (et surtout te, Sonka, et j’insiste sur l’italique ) rappelle que j’enseigne en mastère MEEF (certes, dans un autre matière) depuis des années, et que sans en dire trop, disons que le petit monde de l’éducation et des concours m’est très connu et de très près. Il est vrai que je ne passe sur ce forum que deux fois l’an en le survolant à l’instar des oies sauvages de Scandinavie, mais il y a quand même des moyens de m’attraper (autre que le fusil en période de chasse, je précise) et m’obliger à atterrir ici l’espace d’un instant.
J’apporte quand même trois précisions, utiles à d’autres au besoin :
Comme il a été dit plus haut, le mastère MEEF est une voie qui a des avantages (financiers, puisque les micro-stages « d’immersion » sont « payés » - et en soi, ne sont pas inutiles) mais qui est aussi dangereuse (dans la mesure où il est très difficile de le faire valoir ailleurs et surtout pour autre chose ; on peut (vaguement) rebondir sur un mastère recherche d’allemand (le DEA d’autrefois), mais le MEEF, c’est 100% pour les concours, il faut être sûr de soi.
Tout enseignant du public accepte en passant le concours d’être nommé n’importe où en France métropolitaine. Même quand le nombre de postes « prévisibles » dans une académie à l’air favorable, fût-ce trois cents postes disponibles à Lyon pour 400 places au concours, on ne sait jamais combien d’autres personnes vont se mettre sur les rangs (c’est comme le poker : un jeu à information imparfaite), et puis on n’est pas nommé tout de suite titulaire : on est sur un « nid » de stagiaire pendant un an, donc ce qui compte, c’est le nombre de postes libérés deux ans après, et cela, même le rectorat est incapable de le calculer. Surtout dans une matière sinistrée comme l’allemand.
Un peu plus de latitude avec le CAFEP, mais il y a aussi des contraintes : l’enseignement catholique (i.e. 90% des postes) procède à diverses formes de pré-recrutements et d’agréments préalables sur lesquels il faut s’être informé. L’enseignement catho est moins contraint par la carte des académies, en théorie, mais il procède quand même par bassin : on échappe certes à la mut’ à 1000 km, mais un candidat ayant préparé à Lyon peut se retrouver du côté de Grenoble, pour donner un cas concret.
Bref, la prochaine fois, j’attends du loir qu’il imite le cri de l’oie cendrée de Scandinavie, et je viendrai vous criailler tout ça par écrit avec plus de précisions.