Je n’ai aucun préjugé négatif envers les Suisses, d’où vous sortez ça. Je vis ici et suis très heureux. J’ai juste illustré que les différences entre le Schwiizerdüütsch et le hautallemand sont parfois plus que de simples correspondances phonétiques, le vocabulaire change parfois aussi. Je rajoute que l’on a des variations du même ordre entre les grands domaines dialectaux allemands à l’intérieur même de l’Allemagne.
ben moi qui me croyait « chauvine » quand je parle de la région bordelaise… je vois que certains me dépassent largement !!
Ceci dit, je pense que tu as sans doute mal interprétés les propos tenus sur ce topic, en aucun cas il ne s’agit d’une mauvaise critique, simplement d’une énumération de différences entre le Schwiizerdüütsch et le Hautallemand, dont j’ignorais tout simplement l’existence… avant de lire ce topic
En France… on aime autant les suisses… Que les belges !!
et quand Elie dit :
j’aurai tendance à rajouter qu’en France aussi, il y a des différences de langages ou de dialecte suivant les régions … Peut-être moins prononcées qu’en Allemagne ou en Suisse, mais elles existent aussi
Un voyage - ça se prépare. Et comme j’ai prévu un petit séjour en Suisse, j’ai acheté un guide pour ne pas être pris au dépourvu
Et il faut dire, j’étais très agréablement surpris par le Guide du R…tard « Suisse »*. Quelques phrases seulement pour présenter une région ou ville, comme d’habitude avec ce guide. Mais les auteurs étaient manifestement bien conseillés. Ils montrent une Suisse remarquablement « vue de l’interieur » et (presque) sans clichés.
Beaucoup sur la partie alémanique également, qui normalement n’est pas au centre de l’interet des français (ni des romands, d’ailleurs).
Petites « syntheses » et de la « grande » Histoire et d’innombrables petites histoires - de clocher et autres… parfois amusé (ou critique), souvent avec une certaine tendresse.
Qui plus est, ils connaissent visiblement beaucoup de bonnes adresses. Je m’attends donc à des luttes avec des hordes de touristes français dans tous mes coins et bistrots préférés… )
*je tiens à souligner: je n’ai aucun, mais vraiment aucun lien, financier ou autre, ni avec ce guide, ni avec sa grande maison mère
Le guide dont tu parles Nebenstelle, présente aussi parfois un avantage, c’est qu’il te stipule les « lieux à touristes »… mais également « les lieux typiques de telle ou telle ville… Que les touristes oublient généralement »
faut bien lire…les petites lignes de ce petit bouquin bien intéressant (les détails que j’ai lu se trouvaient dans un livre parlant d’une région allemande, mais je pense qu’ils ont les mêmes « maquettes » quelque soient les régions ou pays concernés )
La qualité des guides du routard dépend de deux choses : l’auteur d’une part, les goûts et les couleurs d’autre part. Le guide Scandinavie est un scandale de beauferie ignarde et passe à côté de l’essentiel. Le type n’a rien compris à rien.
Du coup, quand un connaisseur de la Suisse a un avis positif, le faire savoir est une bien bonne chose. Mais franchement, pour le tourisme du genre backpack, laissez tombez la Suisse.
Un livre très bien fait … et très critique est sortie il y a quelques mois qui révèle les « dessous » du Guide du Routard.
Il semble que le « gentil P.D.G. » se fasse un maximum de blé sur le dos des « gentils employés » qu’il considère comme ses larbins.
Quand on « fait » la Chine en 5 jours (pour réduire les coûts au maximum) on a pas vraiment le temps de tester toutes les adresses (un exemple parmis d’autres).
Mais il est tout a fait possible que celui sur la Suisse soit très bien fait.
Du point de vue purement culturelle ce n’est quand même pas le « top du top ».
mais Nebenstelle ne cherche pas du « culturel » elle est assez cultivée pour se rendre compte que le Guide du Routard… Porte bien son nom… c’est pour des routards… donc des personnes de passages qui cherchent un gite et un repas pour la nuit et la soirée… en routard
Pour celles et ceux qui souhaitent se cultiver, il y a effectivement d’autres guides que celui-ci mais « Le routard » permet sans doute de trouver quelques « petits trucs à la MacGyver » ( ) non mentionnés dans les guides de plus haut de gamme
Je suis bien conscient des limites du genre et de ce guide en particulier (pour l’avoir utilisé beaucoup pour les régions de France).
Evidemment, ils n’ont que trois, quatres phrases - c’est la loi du genre - pour dresser le portrait d’une ville pour expliquer l’histoire d’un canton, signaler tel endroit insolite qui merite un détour, tel autre, qui ne le merite pas du tout. Mais j’ai reconnu mon pays dans ces quelques phrases (et tuyaux), ce qui n’est pas rien pour un guide touristique, je trouve, et suffissamment rare pour que je vous le signale .
Tu as eu bien raison de nous le signaler d’ailleurs les guides peuvent très bien être complémentaires. Tu peux, par exemple en acheter un pour les adresses et les astuces et un autre si tu veux connaitre la culture
Bon voyage dans ce pays si proche mais si méconnu… et encore merci pour le site des photos.
tout depend ce que tu veut faire,j´ai fait le massif de la chartreuse, entre Chamberry et Grenoble,(300km á pied en 10jours), il est tout á fait evidant que le guide que j´avis ete different du michelin.
Pour le guide tout depend de l´auteur, si c´est un regionale , ou personne exterieure, par experience j´ai toujours pris un guide ecrit par un regionale, j´ai rarement ete deçu.
tu ne vas pas te faire d’amis ni chez les suisses, ni chez les alsaciens avec des trucs comme cela.
mais les suisses et les alsaciens se comprennent très bien !!!
pas forcément pour l’accent (même en Hochdeutsch c’est parfois dur avec un accent prononcé).
je n’aurais pas pensé aux carottes pour les ruebli, mais plutôt aux navets (ruewe !)
merci vielmals, je ne sais pas pourquoi mais cela ne me parait pas étranger !
Je suis peut-être un Ovni, mais je ne me sers jamais de guides. Ou plutôt si, je me sers des guides verts pour avoir une approche historique et culturelle de la région que je souhaite visiter et choisir en fonction mon point de chute.
Une fois sur place, les offices du tourisme, où travaillent des gens compétents ,m’ont toujours renseigné avec bonheur.
Je précise que je pratique pas le tourisme à l’américaine ou à la japonaise , style « Europe in eignt days », je me fixe sur une région limitée (Oberland bernois, p.e)et je rayonne à partir de mon point de chute.
Ne jamais oublier de visiter les cimetières qui sont des mines de renseignements sur les patronymes du coin.
J’ai un souvenir précis de celui de Lauterbrunnen dans la région mentionnée plus haut où j’ai découvert des tas de tombes où étaient enterrés des Von Allmen. En parcourant les rues du petit village, j’ai retrouvé ce nom chez beaucoup d’habitants et de commerçants. En effectuant quelques recherches plus tard, j’ai appris que le village en question avait été peuplé par des gens originaires des alpages (Allmen) environnants.
Les cartes style état-major fournissent un tas de renseignement sur les toponymes…à ne pa négliger.
Michelmau : on s’est peut-être un jour croisé dans un cimetière, qui sait. je trouve aussi que cela apprend un foule de choses. surtout dans les régions « à double culture ».
on s’est arrêtés à Luzern
et on avait besoind’un médicamant
et elle a sortie trés gentillement le gros livre de correspondance
et elle nous a trouvée le bon médicament
qui s’est avéré plus éfficasse que le Français
sympa donc les suisses
Je vous l’accorde, que moi aussi en Suisse j’ai ben de la difficulté à comprendre ce qu’ils disent… je le sais par expérience, car je vais en Suisse 1-2 fois par année.
Par contre leur accent suisse est telllement cute quand ils essayent de parler allemand… j’aimerais parler l’allemand comme eux
Ça m’est arrivé une fois qu’une dame me réponde en suisse-allemand en plein Zurich … ‹ › entschuldigung aber ich kann kein Schweizerdeutsch’’ que je lui ai répondu, y’avait rien à faire, elle s’ostinait à me répondre en dialecte… bah va falloir que je me mette au suisse-allemand un de ces jours
Il n’y a qu’à Zürich qu’on voit ça…
En tout cas, quand ils me font le coup, je les fais chier en francais jusqu’à obtenir une réponse. Quitte à les suivre dans la rue quand ils essaient de se dérober.
Ceci dit, c’était pas mieux avec ma conne de voisine du dernier, celle qui me lance un fier « ich räd Baasldüütsch, sägget Sie Bscheid wänn Sie niet verstoht ». Et moi « ach so, sie haben keinen Schulabschluss? » Le choc l’a fait hésiter avant de sortir les énormités habituelles. Remuez le couteau dans la plaie: « Mais non je comprends bien votre dialecte, j’ai étudié l’allemand du moyen âge à la fac, c’est presque la même chose ». Le pire, c’est qu’au lieu d’être vexé par l’ironie, ils sont fiers d’avoir gardé les voyelles du XIIIe siècle.