Ah, si Kassel avait un organe de presse aussi fouille-merde que la Tagespresse, il en serait tout autrement ! 
J’avais un peu délaissé ce sujet faute de temps, et ayant bêtement oublié mon appareil-photo dans un train… Aucun bureau des objets trouvés contacté n’en a eu trace; l’honnête homme qui l’a retrouvé a sans doute préféré s’offrir un appareil-photo gratuit plutôt que de le restituer à son propriétaire…
Heureusement, j’ai quelques photos encore en stock en attendant d’investir dans un nouvel appareil!
Avec le retour des beaux jours, sortons un peu des zones urbanisées. Tous les guides de la ville proposent sans doute une excursion à Kahlenberg qui, à son sommet, offre une vue imprenable sur la ville. Je suggère plutôt d’aller sur la colline d’à côté, Leopoldsberg.
Une vue de Kahlenberg, avec au fond à gauche l’église au sommet de Leopoldsberg.
Au sommet de Leopoldsberg se trouve un château abandonné. Il est question de restauration et d’ouverture au public depuis des années mais pour le moment, il n’en est rien: le promeneur trouve porte close et n’a pas non plus accès à l’église située dans l’enceinte du château. Il ne reste alors qu’une solution, faire le tour du château et admirer la vue de Klosterneuburg et de Vienne.
On redescendra en traversant les vignes direction Grinzing pour avoir (enfin!) une belle vue sur l’église de Leopoldsberg et continuer d’admirer le panorama de Vienne.
Hélas les personnes honnêtes se font rares de nos jours!!! Mais bon qui sait, peut-être qu’une âme charitable se manifestera justement quand tu te seras acheté un nouvel appareil 
Cela arrive aussi parfois
Bon, sur le plan photographique pur ces photos ne sont pas aussi belles que celles auxquelles tu nous avais habitué, mais peu importe puisque ton envie de nous faire partager ton enthousiasme pour ta ville d’adoption, y est !!! Et on la ressent très bien… Merci pour ton invitation au voyage en terre viennoise à l’enthousiasme très communicatif 
.Je suis très contente à l’idée d’être de nouveau à Vienne dans un peu plus d’un mois d’ 18 au 22 avril compris!!!
Il faut dire que le Kahlenberg est le point le plus élevé du territoire de Vienne, et facilement accessible de tous les côtés, autant depuis Vienne que de la Forêt Viennoise ou de Klosterneburg. Le Leopoldsberg est un peu à l’écart des chemins fréquentés, plus intime je dirais, et la montée directe depuis Kahlenbergerdorf, très raide - mais c’est l’accès le plus court aux sommets -, est un bon entrainement pour se préparer à des randonnées en montagne !
Ma femme (fille de vignerons !), aime bien la descente à travers les vignobles vers Nussdorf d’où l’on peut rejoindre l’île du Danube par le pont à hauteur de l’écluse.
Merci de ce petit rafraichissement de mémoire, je m’étais promis de retourner à Vienne mais ça va faire trois ans déjà. Piqûre de rappel appréciée.
Merci pour ces belles images ! Je ne pensais pas que l’Autriche était un pays viticole. Bien sûr , j’avais entendu parler des « heuriger » , mais ma science s’arrêtait là.
J’adore la 3ème photo !!! elle est super belle ! merci !
Et le Tyrol alors, michelmau, terre de vins par excellence, jusqu’au lac de Garde (comme je le disais, ma femme est vigne de fillerons, figne de villerons, oh, et puis zut !) ! Les meilleurs vins de l’Autriche « croupion » se trouvent, à mon avis, en Styrie, le long de la frontière slovène. A essayer : le Schilcher. Le « tout venant » vient de Basse-Autriche et du Burgenland (ex-Hongrie, prolongement du vignoble hongrois). Quant au « heuriger » viennois, on le boit généralement en long drink avec de l’eau minérale. J’ai mes habitudes, pas à Grinzing naturellement, réservé aux cars de touristes amateurs de « must », mais à Neustift am Walde, charmant village sur les hauteurs.
Si l’Avant-garde russe t’intéresse, il y a une exposition à l’Albertina qui vient d’ouvrir. Ouvert le mercredi en nocturne jusqu’à 21 heures.
Merci du tuyau Andergassen 
Alors là , Andergassen , tu fais ressurgir du fin fond de ma mémoire , des souvenirs oubliés.
Quand j’étais gamin , je devais avoir 15 ans , je suis allé , ma famille et moi avec des amis à Hochsölden dans une pension de famille , et je me souviens qu’aux repas , on nous apportait à table des bouteilles de deux litres de vin local. Bon , ehrlich gesagt , cette expérience ne m’a pas vraiment marqué organoleptiquement.
Du vin local à Hochsölden, dans le nord ? Les bouteilles de deux litres, c’est du tout venant de Basse-Autriche ! 
A noter que les oenologues anglo-saxons, incorrigibles inconditionnels du politiquement correct (ils se sont fait déjà avoir une fois en 1919 avec des cartes falsifiées) placent le vignoble tyrolien en Italie. C’est leur droit, bien sûr, mais « Tirol is lei oans ».
Pour rester dans les vignes, je vous propose quelque chose de typique de Vienne et de la Basse-Autriche viticole: les Kellergassen. On nomme Kellergasse les chemins longeant des vignes en contrebas desquelles ont été aménagées des caves. Ainsi, l’entrée se fait par le chemin, et la cave est creusée directement sous la vigne. Sur certaines, la végétation du bord des vignes pousse directement sur le toit. Ces Kellergassen forment un ensemble de nombreuses petites maisons, toutes basses forcément et envahi de verdure, ce qui leur donne le charme d’un vieux village hobbit 
Voici quelques photos de la Kellergasse de Strebersdorf, au nord de Vienne. (Krottenhofgasse)
L’extrémité de la rue rejoint la Kellergasse de Stammersdorf, (auto?)proclamée « Schönste Kellergasse Wiens ». Or, elle n’a pas grand chose à voir avec celle de Strebersdorf. Bien plus touristique, aux petites maisons-caves ont souvent été rajouté une terrasse ou carrément un étage de bâtiment pour pouvoir transformer le tout en véritable Heuriger pouvant accueillir des dizaines de clients. De plus, la rue connait un trafic automobile relativement dense…
Aujourd’hui, le sommet de Vienne. Il s’agit du Hermannskogel qui culmine à 542m d’altitude. Situé au nord de la ville, dans le 19ème arrondissement, il marque la frontière avec le Land de Basse-Autriche. A son sommet se trouve la Habsburgwarte, inauguré en 1889, de laquelle on peut admirer une vue sur tout Vienne d’un côté et sur le nord de la Basse-Autriche de l’autre. A noter que cette tour marquait le point de référence pour les mesures géographiques de tout l’empire austro-hongrois.
En redescendant vers la ville, on pourra prêter attention à deux monuments particuliers. Le « Lebensbaumkreis ». Il s’agit d’un cercle de 40 arbres différents représentant chacun une période de 9 jours du calendrier. Il s’inspire d’un horoscope soi-disant celtique qui attribue à chaque arbre une période de l’année et des traits de caractère qui distinguent chaque natif de ladite période… Devant chaque arbre se trouve un panneau explicatif décrivant l’arbre et le caractère des natifs liés à cet arbre. Ainsi, les natifs du 12 au 21 novembre sont nés sous le signe du marronnier et ils sont capables d’autocritique, enthousiastes, diplomates, soumis à une lutte entre passion et raison, dignes de confiance et ont un grand sens de la famille…
Enfin, à deux pas, perdue dans la forêt, la chapelle Sissi. Construite entre 1854 et 1856 en l’honneur du mariage entre Sissi et François-Joseph.
Aujourd’hui, 3 bâtiments exotiques pour nous permettre de satisfaire notre Fernweh estival.
Du plus au moins connu:
D’abord l’église grecque orthodoxe. Située en plein coeur de la vieille ville, complètement réaménagée par l’architecte star Theophil Hansen au milieu du 19ème siècle, elle est la cathédrale du diocèse grec-orthodoxe d’Autriche, Hongrie et Europe centrale.
N’hésitez pas à entrer si la porte est ouverte. L’intérieur est très beau, bien qu’un peu sombre. Ici l’autel et deux détails des fresques.
Dans le troisième arrondissement, en plein quartier des ambassades, d’autres orthodoxes: les Russes. La cathédrale Saint-Nicolas, construite en grande partie sur la caisse personnelle du tsar Nicolas III à la toute fin du 19ème siècle. Là encore, n’hésitez surtout pas à entrer si la porte est ouverte; l’intérieur est magnifique. (Photos interdites cependant)
Enfin, plus anecdotique, et plus surprenant dans un quartier complètement résidentiel du 19ème arrondissement, l’usine Zacherl, du nom du fondateur de la marque d’insecticide produit dans ladite usine. Vers la fin du 19ème siècle, l’usine a été reconstruite dans un style oriental… ce qui rappellera peut-être à certains une usine de cigarette dans une certaine grande ville de Saxe.
Aujourd’hui, une découverte, un vrai coup de coeur. A ne manquer sous aucun prétexte pour qui se rend à Vienne un jour de beau temps entre mars et octobre: les jardins aux fleurs d’Hirschstetten. Hirschstetten est un quartier très excentré de Vienne où les barres de HLM sont aussi nombreuses que les filles voilées dans la rue… Pourtant, au milieu de ce quartier bien laid se cache un magnifique jardin. C’est en effet ici que la mairie de Vienne a installé les serres qui servent à cultiver les plantes et fleurs qui orneront la ville. Si ces serres ne sont pas accessibles au public, une partie a été aménagée en jardin public.
Les jardin d’une surface de 60.000 m² sont divisés en parcelles présentant des fleurs et plantes selon un thème précis: jardin provençal, jardin des plantes médicinales chinoises, roseraie, vignes, jardin indien et j’en passe.
Parmi mes préférés: le jardin mexicain, bien que désertique
Le jardin des conifères, sorte de mini-forêt très ombragée et très agréable
et le jardin des fleurs d’été, débauche de fleurs
La plupart des parcelles sont dotées de bancs, tables de pique-nique, voire chaises longues! Certaines parcelles sont très fréquentées des familles (Wiese, Spielplatz, Strand au bord de l’étang à nénufars, le labyrinth ainsi que les parcelles accueillant des animaux), autrement les autres sont plutôt calmes.
Concernant la faune: tortues, chats sauvages, animaux de la ferme, oiseaux exotiques dans la serre aux plantes exotiques.
Entrée gratuite, jardins ouverts généralement de mi-mars à mi-octobre.
Maintenant que les beaux jours, que dis-je !, la canicule est là, nous allons pouvoir reprendre notre exploration de Vienne. Et pour redémarrer en fanfare, je vous propose quelques châteaux. A Vienne, qui dit château, dit Schönbrunn, et Belvedere et Hofburg. Mais au-delà des incontournables, la ville de Vienne accueille sur son territoire toute une série de châteaux beaucoup moins connus. Souvents situés en périphérie, la plupart ne se visitent pas et sont utilisés à d’autres fins. Cependant, les parcs sont généralement accessibles et permettent au promeneur de déambuler ou de se reposer dans un cadre prestigieux. En voici quelques uns:
Le Geymüllerschlössel, situé à Pötzleinsdorf dans le 18ème arrondissement. Construit au tout début du 19ème siècle, il est aujourd’hui une annexe du musée des arts appliqués. Ouvert uniquement de début mai à début décembre le dimanche de 11h à 18h.
Le château de Hetzendorf, dans le quartier du même nom (12ème arrt). Château baroque dont l’aspect actuel remonte au début du 18ème siècle, il est aujourd’hui occupé par une école formant aux métiers de la mode. Se visite à de rares occasions, lors des journées du patrimoine, par exemple.
Le château Laudon situé à Hadersdorf dans le 14ème. Il remonte sans doute au moins au 12ème siècle mais doit son aspect actuel à son réaménagement baroque au milieu du 18ème. Le lac sur lequel il est situé le rend particulièrement photogénique. Il appartient à l’Etat autrichien qui y organise des formations pour ses fonctionnaires.
Le château Miller-Aichholz, situé dans le quartier de Hütteldorf, (14ème arrt). Encore un château baroque, ou plus exactement un pavillon de chasse. Aujourd’hui, le bâtiment, nommé Europahaus, accueille des congrès et événements de toute sorte.
On change d’époque avec le château Neugebäude, dans le 11ème arrt. Construit au milieu du 16ème siècle, il fut longtemps utilisé à des fins militaires puis accueillit diverses industries au 20ème siècle. Depuis les années 1970, toutes les tentatives de réhabiliter le château ont échoué. D’où sa mine un peu tristounette. Aujourd’hui, certaines salles, restaurées et modernisées servent à différents événements et peuvent aussi être louées.
On retourne à l’époque baroque avec le château Neuwaldegg situé dans le 17ème arrt. Son intérêt est limité car l’accès est totalement privé.
Le Springer-Schlössl, situé à deux pas de Schönbrunn, date de la fin du 19ème siècle. Il est depuis les années 1970 l’académie politique du parti conservateur ÖVP.
En enfin, peut être le plus connu, Wilhelminenberg. Situé sur les hauteurs de Vienne dans le 16ème arrt, il fut construit au début du 20ème siècle à la place d’un autre château qui tombait en ruine. Le château fit la une des journaux ces dernières années lorsque furent révélés des cas de viols et de prostitution de mineurs à grande échelle alors que le château servait d’orphelinat dans les années 1960 et 1970. Depuis 1986, c’est un hôtel de la chaine Austria Trend. Qui ne peut pas se permettre la vie de château, même pour quelques nuits, devrait quand même faire un saut à Wilhelminenberg, du parc, la vue sur Vienne est imprenable.
Merci, Mislep , pour toutes ces belles photos. Je suis frappé par la « rectangularité » de tous ces batiments…klassizistisch ?
Et de la vigne sur les pentes de Wilhelminenberg ?
Merci en tout cas pour ce GRAND reportage !
Toutes les pentes du Wienerwald côté Danube sont couvertes de vignobles, avec des villages vignerons plus ou moins pittoresques, dont le plus célèbre est Grinzing (très surfait). J’ai mes habitudes à Neustift am Walde.