Bonjour à tous,
Quelqu’un pourrait-il me trouver une liste sur le vocabulaire de l’amitié en allemand ?
merci d’avance
je ne comprends pas bien le sens de ta demande. 
Tu n’es pas en train de nous demander de faire à ta place le travail que ton prof d’allemand t’a donné à faire pour lundi, n’est-ce pas ? 
Les jeunes de maintenant n’ont aucun scrupule !!! 
mais se sont-ils demandés comme faisaient les élèves, il y a 20 ans… sans Internet ??? … ben ils bossaient… comme ils pouvaient… mais ils bossaient…
A bon entendeur …
Je suis bien incapable, pour ma part, de dire si notre Internaute (Alibi) cherchait ces mots pour un devoir de classe (même s’il est vrai que sa question est un peu bizarre : « quelqu’un pourrait-il me trouver une liste sur le vocabulaire (…) »).
Mais si effectivement c’est le cas, et que c’est pour un devoir de classe, dans ce cas je trouve que c’est quand même assez incroyable (comme le dit Kissou).
D’ailleurs, à ce propos, je n’ai aucune idée si cela existe en France (Anne ou Elie ou Yseult pourront peut-être confirmer si ça existe ou pas), mais ici, en Allemagne, de plus en plus d’écoles et surtout d’enseignants sont obligé de recourir à des techniques (programmes sur ordinateurs) pour vérifier que les devoirs de leurs élèves ne sont pas de simples plagiats de textes trouvés sur Internet.
Au Gymnasium où était ma fille jusqu’à son Abitur, cette année, ils ont du prendre des mesures pour contre-carrer ce phénomène… par exemple, ils ont été obligé de modifier le règlement de l’école (qui précise dorénavant les risques qu’encourent les élèves qui rendraient des devoirs écrits relevants du plagiat)… ils ont également envoyer des « Flyers » aux parents d’élèves pour les sensibiliser… et un programme informatique a été mise à la disposition des professeurs (par la Direction de l’école) pour qu’ils puissent contrôler si les devoirs écrits de leurs élèves relèvent ou non du plagiat.
Je me souviens assez bien car j’en avais parlé, lors d’un conseil parents-professeurs l’an dernier, avec un des profs de ma fille, qui m’avait dit que c’était un phénomène plus qu’inquiétant et en pleine expansion. Au début, ce phénomène de plagiat de textes se voyait surtout à l’université. Maintenant on le voit de plus en plus également au Gymnasium, voire même parfois à la Grundschule (école primaire) dans certains cas !!! (extrêmement rares, pour le moment, mais il parait que c’est déjà le cas… et que c’est de pire en pire…)
Nous n’avons pas ce type de programme informatique qui détecte les fichiers trouvés sur internet (j’ai vu un reportage sur des professeurs américains qui l’utilisaient et c’était vraiment impressionnant!), du moins, je n’en ai pas entendu parler en France.
Mais lorsqu’un élève a recopié une page internet, ça se voit tout de suite! En cas de doute, je tape la phrase suspecte dans google et je trouve la page, j’imprime et je divise la note par 2 pour avoir triché sur google (ou je mets 2 pour l’encre). Certains élèves très malins modifient les phrases en changeant quelques mots, du coup, c’est plus difficile à trouver, mais j’y arrive quand même (et je me dis qu’ils ne sont pas très malins! Ils auraient passé moins de temps à faire leur propre travail). Dans ma courte carrière, cela m’est arrivé une seule fois, j’avais demandé une fiche de lecture d’une pièce de théâtre du 18e siècle avec notamment un résumé, puis une partie plus personnelle pour laquelle il était impossible de tricher, et bien, j’ai eu plusieurs résumés très suspects pris sur internet.
Sinon, je m’arrange toujours pour leur donner à commenter à la maison des textes moins connus et enclasse, nous analysons des textes plus connus, mais cela n’est pas toujours possible et il est pénible de devoir ce plier à cette sorte de « règle ». Si on avait plus d’heures par matière, on pourrait tout faire en classe… (mais ceci est un autre débat)
Comme l’a dit Elie dans un autre topic, le problème est que les élèves ne savent pas utiliser internet correctement, il voit internet comme une base de données merveilleuse qui va leur permettre d’éviter de faire leurs devoirs. Si seulement ils l’utilisaient intelligemment, en s’y réferant et en utilisant les données avec reflexion! (le CDI de mon lycée propose un peitit stage aux élèves sur ce sujet, mais comme ce n’est pas obligatoire, j’imagine déjà la génération msn répliquant « ce n’est pas eux qui vont nous apprendre à utiliser internet! »)
Il reste un point que les professeurs ne peuvent pas contrôler: les sites d’aide en ligne payants, aux noms souvent éloquents, tels e-gruge.com
A moins de s’abonner, on ne peut pas vérifier (et je pense que c’est surtout ce type de triche que visent à détecter les programmes informatiques dont tu parles, AllemagnOsaure).
Sincèrement, d’une certaine manière, je n’ai pas trop envie de savoir quelle envergure a pris ce phénomène : je déteste me mettre en colère. Ou plutôt, lorsque je me mets en colère (et c’est quelque chose qui m’arrive trop souvent à mon goût), j’en veux aux gens moins pour la bêtise qu’ils ont faite que parce qu’il m’obligent à me fâcher… 
mais passons.
Ce que je sais, concernant mes élèves, c’est qu’ils ont déjà tenté de me rendre des expressions écrites en utilisant les logiciels gratuits de traduction, mais comme certains font déjà beaucoup d’erreurs en langue française et que ces outils ne sont pas très performants, cela a donné un charabia tellement incompréhensible qu’ils ont eu une note encore plus catastrophique que d’habitude et que ça leur a enlevé l’envie de recommencer bien fait ! 
Par contre, j’ai été confrontée à un autre problème qui n’est pas vraiment une attitude de tricherie mais une difficulté de mes élèves à synthétiser des informations venant de sources diverses.
Plusieurs fois, je leur ai donné de petits exposés ou travaux de recherche à faire et je leur ai permis (voire conseillé) de faire certaines de ces recherches sur Internet (nous sommes même allés en salle multimédia pendant des heures de cours pour qu’ils fassent ces recherches). Je me suis d’abord aperçue que certains ne savent pas se servir d’un moteur de recherche : dans google, ils sont capables d’écrire une phrase entière au lieu de rentrer des mots-clés ! Cela donne parfois des résultats surprenants, vous vous en doutez bien !
Et lorsqu’il trouvent des informations, ils font simplement un copier-coller des articles qu’ils glanent (nous avons limité l’usage de l’imprimante car les élèves imprimaient des dizaines de feuilles -parfois en 12 exemplaires, si pour un raison ou pour une autre l’imprimante ne fonctionne pas -) puis ils découpent le tout et collent leurs articles sur un panneau.
J’ai donc dû leur interdire de faire du copier-coller sans autorisation (!!!) et les habituer à placer les pages intéressantes dans leurs favoris pour qu’ils les consultent ensuite et prennent des notes à partir de l’ordinateur, ce qui n’est certes pasvraiment pratique mais qui a le mérite de leur permettre de synthétiser leur recherches puisqu’ensuite, ils doivent rédiger leur propre compte-rendu, qu’ils mettent en forme eux-mêmes.
Il est vraiment regrettable qu’un outil aussi formidable qu’Internet soit détourné de ce que devrait être sa finalité première pour les élèves et les étudiants de tous niveaux mais d’un autre côté, la tentation de la tricherie a toujours été présente dans le système scolaire. A nous donc d’essayer de raisonner les élèves et de nous donner les moyens de parer ces tricheries. Mais il ne faudrait en aucun cas que l’on aboutisse à ne plus utiliser Internet. Or, il ne faut pas se leurrer, c’est aussi une tentation de certains enseignants.
Honnêtement, je ne pourrais pas te dire exactement, car je ne connais pas non plus les détails sur ce programme informatique qu’utilisent les profs du Gymnasium où était ma fille (ce qui est un peu logique, car il faut bien qu’ils tiennent secret ce genre de « méthodes », comment fonctionnent les programmes qu’ils utilisent, etc).
Mais, par contre, je me souviens d’une chose, c’est que le prof en question, avec qui j’en avais discuté l’an dernier, me décrivait ça de la même manière que toi : il entre dans le programme sur son ordinateur une phrase ou un passage qui lui semble suspect, et le programme effectue une recherche/comparaison/vérification sur Internet (il me disait que le programme était extrêmement « puissant » et capable de chercher dans presque l’ensemble des mémoires, etc, qui ont été écrit dans des milliers d’écoles et d’universités dans le monde - même si je me souviens qu’il me disait aussi que c’était pas encore tout à fait « optimal »… - en tout cas, il paraitrait qu’il y a des entreprises privées qui se sont lancé sur ce marché très porteur et que les programmes sont de plus en plus efficaces).
Et je me souviens aussi qu’il m’avait dit que pour le moment la Direction de l’école avait seulement mis à la disposition des profs un programme que chaque prof. peut utiliser individuellement, mais que pour la rentrée scolaire 2006/2007, voire 2007/2008, ils voulaient également mettre en place un système de comparaison « entre profs » : sur le réseau informatique de l’école, réseau que peuvent déjà consulter tous les profs, ils veulent mettre en place une sorte de « base de données » dans laquelle chaque prof. entre des informations dans une sorte de « fiche » (quand un de ses élèves s’est mis en infraction vis-à-vis de la loi en plagiant un texte trouvé sur Internet), pour permettre en fait à tous les profs de « comparer entre-eux » : ainsi les profs de français par exemple peuvent comparer et éviter de se retrouver avec un de leurs élèves qui a copié la même chose qu’un élève dans une autre classe.
C’est en tout cas ce que ce prof. me disait qu’ils voulaient mettre en place pour cette rentrée scolaire ou pour l’année prochaine. Je ne sais pas si ça a été mis en place ou non (vu que ma fille n’y est plus).
Le nom du site Internet que tu cites est effectivement très éloquent/évocateur !
J’imagine bien que pour vous (enseignants) ça doit être vraiment pénible !
De façon générale, je pense que c’est aussi un problème qui concerne les parents de ses élèves qui fraudent : c’est de la responsabilité des parents d’en parler avec leurs enfants et de les sensibiliser à tous ces risques. Car il est logique et normal que des enfants, adolescents ou jeunes adultes, ne connaissent pas encore tous les risques qu’ils encourent quand ils se mettent en infraction vis-à-vis de la loi. Donc c’est avant tout aux parents de leur en parler et de leur dire ce qu’ils prennent comme risques.
(c’est un sujet que ma fille et moi avons abordé sans la moindre difficulté car elle est contre « par principe » donc la discussion fut facile - mais j’imagine que tous les parents n’ont pas autant de chance avec leur progéniture)
Oui, tu as raison, mais tu es un père consciencieux. Depuis mon entrée dans le métier, je me suis rendu compte que le professeur avait non seulement le rôle d’instruire, mais surtout le rôle d’éduquer les élèves (je devrais dire « enfants »), de leur apprendre les règles simples du respect et de la vie en société (et pourtant je suis en lycée, j’ai donc des « grands »).
Je vais essayer de partir du chenil avec l’os dans la bouche mais, du point de vue eleve c’est evident que le gain de temps pour un plagia est conscequent 
.
Une petite infos que vous ne possedez aps aparement, il est vrai que certains eleves emploient beaucoups plus leurs temps a trouver un moyens de ne pas faire leurs devoirs que de les faire.
Mais leurs resultats portent souvent de « bonnes choses » comme certain programmes de traduction ou e qui m’es arrivé d’utlisé ( 
) des programmes de synonymes
Il ne change pas qu’un seul mot comme le disait Yseult mais bien un maximum de mots dans la page 
Bien sur le resultat ne veut presque rien dire, alors un petit coup de relecture et de correction de sens.
Et on obtient une dissertation pompé par le net en 30 min… 
Je ne suis pas un exemple a suivre mais il faudrait aussi se demander pourquoi les eleves preferent se plonger tete la 1er dans dees données a « voler » plutot que de se retrouver face a une feuille blanche.
Manque d’inspiration ?
et comment mettre a profit cet engouement pour un travail « util » ?
On n’a pas vraiment eu le choix au Gymnasium où était ma fille. On a été mis « devant le fait accompli » (si je puis dire) :
Le Gymnasium nous a envoyé un Rundschreiben (je ne sais pas quelle est l’expression/le mot approprié en français, mais c’est une sorte de lettre - de l’école - adressée à tous les parents d’élèves), pour nous dire que, vu l’expansion des phénomènes de fraudes au Gymnasium, et notamment du plagiat sur Internet depuis plusieurs années, dorénavant les élèves qui se mettraient en faute seraient punis : auparavant les actes de fraudes ou de plagiat étaient, la plupart du temps, laissés à l’appréciation des professeurs (comme cela semble encore être le cas chez vous) ; dorénavant (c’est ce qui était stipulé dans le « Rundschreiben » en question) si ces actes de fraudes (plagiat) devaient se répéter, l’élève risque son exclusion de l’école.
Quand tu reçois un tel courrier je peux te garantir que c’est diffcile de ne pas en tenir compte… En tout cas, me concernant, je n’aurai pas la prétention de dire que je suis plus consciencieux que d’autres parents d’élèves. D’ailleurs nombreux étaient les parents d’élèves qui se sont manifesté après avoir reçu ce Rundschreiben, tu peux t’imaginer… En tout cas, que j’y sois plus consciencieux ou non, il est vrai que depuis plusieurs années j’y consacre assurément plus de temps que certains autres parents, ça c’est certain. J’en avais déjà évoqué les raisons (pourquoi j’y consacre plus de temps depuis quelques années) ailleurs sur le forum, je crois. Et puis il faut dire aussi que j’ai tout simplement la possibilité pour le faire (je travaille depuis la maison, et je n’ai pas d’emploi du temps imposé, horsmis les rdv professionnel à l’extérieur par exemple)- une chance que n’ont pas les parents qui ont des emplois du temps moins flexibles…
Il est vrai que, pour revenir à ce que tu disais, beaucoup de parents attendent énormément de choses de l’école pour leurs enfants, et des profs de leurs enfants… allant parfois jusqu’à déléguer la majeure partie de l’éducation de leurs enfants aux professeurs… c’est ce que tu signalais en parlant de leur apprendre le B.A.BA. des règles de vie en société… Il faut aussi dire une chose (à leur décharge?) : c’est que beaucoup de parents sont complètement dépassés… ne l’oublions pas.
Mais, autant je suis de ton avis, et je comprend ce que tu dis, que ce n’est pas vraiment aux professeurs d’éduquer nos enfants, mais avant tout de les instruire, en même temps, mon expérience personnelle aidant, je voudrais relativiser un petit peu quand même, car en réalité c’est (malheureusement?) plus compliqué que ça et je peux te dire que je reviens de loin, sur ce genre « d’illusions » (si je puis dire) : n’oublions pas que nos enfants passent le plus clair de leur temps à l’école ou avec leurs camarades de classe (ou avec leur « nounou » quand ils sont petits, etc). En proportion, par rapport au temps passé avec leurs parents, c’est un élément très important, dont il faut absolument tenir compte.
En d’autres termes : il faudrait souhaiter que plus de parents et de professeurs « coordonnent » leurs actions/leur travail. Et là, je peux te garantir, qu’autant je comprend le discours de certains professeurs (et les reproches parfaitement légitimes) à l’égard notamment des parents qui se déchargent totalement…, autant je pourrais te citer un grand nombre de cas inverses (de parents qui ne se déchargent pas, ou essaient en tout cas) et où le dialogue avec certains professeurs est extrêmement difficile ! Et là on parle de cas où des parents vont vers les professeurs de leur(s) enfant(s) ! Et non pas de cas où ce sont les prof. qui convoquent les parents !..
Donc si certains enseignants mettaient, eux aussi, un peu d’eau dans leur vin, aulieu de se braquer parfois, et acceptaient un peu mieux le dialogue avec les parents, les choses iraient certainement beaucoup mieux…
Ceci dit, ce n’est nullement un reproche que je te fais, Yseult. Là je parle des cas vécus avec certains prof. de ma fille. Et il est vrai que c’est plutôt les exceptions que la règle. Mais ces exceptions peuvent sacrément envenimer les relations avec l’école ! Car un prof qui se braque, et qui fait du « lobbying » auprès des autres prof., c’est pas joli à voir ! Si je faisais pareil avec mes clients, je pourrai fermer la boutique et mettre les clefs sous la porte !
Donc, faut aussi voir les différentes facettes d’une réalité relativement complexe, où les uns et les autres se rejettent les responsabilités, et où le dialogue n’est pas toujours facile, tant à cause des uns (parents) que des autres (enseignants)…
De toute façon, on voit la différence entre ce qu’ils font en devoir surveillé en classe et ce qu’ils font à la maison. En cas de problème, je ne négocie pas, je demande par écrit aux parents la note qu’ils veulent attribuer à leur gamin et j’envoie leur réponse à ma direction pour approbation. C’est au « chefs » de se brûler les doigts avec les patates chaudes, je n’ai pas de temps à perdre avec ça.
En Norvége, c’était le pied, l’école mettait en place une commission d’évaluation avec d’autres profs. Ca tombait sur les anciens et j’étais tranquile. C’était tout une procédure et l’élève devait plaider sa cause auprès de la direction et auprès de la commission. Cela représentait tellement de travail pour l’élève et une absence totale de désagrément pour le prof que je vous assure que les tricheurs ne s’amusaient pas à contester.
Donc en bref… Internet est une mine de données inépuisables pour qui sait s’en servir… Avec modératione et parcimonie…
c’était déjà ce que je pensais… fini le temps où les élèves se relevaient la nuit… Pour faire leur dissertation (ce qui m’arrivait fréquemment… je dois avoir un cerveau qui travaille plus la nuit que le jour !! )… maintenant ils vont « piquer » sur internet… au risque d’écrire des bêtises qu’ils n’auraient sans doute pas écrit… s’ils avaient fait leurs devoirs… comme au bon vieux temps…
C’est le retour du baton du progrès…
C’est probablement l’un des meilleurs indices pour se faire une idée si l’élève copie des choses trouvées sur Internet ou s’il fait ses devoirs à la maison normalement, non ?
Je peux tout à fait comprendre que tu ne veuilles pas perdre de temps avec ça, mais qu’entends-tu exactement par « je demande par écrit aux parents la note qu’ils veulent attribuer à leur gamin » ? Tu leur envoies juste le devoir de l’élève ? ou tu leur précises que, pour telle et telle raison, c’est un devoir qu’ils n’ont pas fait seuls, mais avec l’aide d’Internet ? Qu’entends exactement par là ?
Aux Etats-Unis aussi ils ont une méthode radicale je crois : dès la première fraude (pour plagiat de texte sur Internet) l’élève ou l’étudiant est exclu de l’école/de l’université. C’est d’ailleurs tellement radical aux Etats-Unis, qu’il n’y a quasiment plus aucun élève/étudiant qui s’amuse à copier des textes ou des phrases trouvées sur Internet. Ce qui est logique : risquer d’être viré à la première infraction, ça calme…
finalement la majorité des élèves (que je suis toujours) est à la recherche de la meilleure note possible, peu importe les moyens à employer il fait tout pour y parvenir…bien sur c’est aussi une histoire du gout du moindre effort mais c’est ce qu’ils se passent également lors des devoirs surveillés, même en fac …Honnetement je trouve ca triste qu’on ne mesure pas l’enjeu premier, que l’éducation scolaire soit percue comme une exigence de résultats et non de connaissances…qu’est ce qu’on en a à faire que l’élève ait un niveau usurpé en allemand, qu’il a acquis par la triche…
d’autant que ca va tres souvent ensemble, personnellement quand j’ai quelque chose à faire, que ce soit un DM, un DS ou un referat je fais ca dans l’optique de progresser dans la langue. et les résultats viennent forcément avec…mais ca pas tout le monde n’en a conscience, c’est bien triste. Le premier responsable ne serait il pas le systeme scolaire ?
C’est vrai que j’ai moi aussi quelques souvenirs mémorables de nuits entières passées à réviser (à la dernière minute) ou à écrire un devoir (aussi à la dernière minute). Quelle époque c’était… mon dieu, rien que d’y repenser…
Enfin, si ça peut te rassurer, je crois que la jeune génération actuelle passe parfois aussi des nuits blanches… sauf qu’ils ne passent plus trop leurs nuits à réviser pour le test du lendemain ou à écrire leur devoir, mais à d’autres choses… ça m’est déjà arrivé plusieurs fois de me lever la nuit (pour aller boire un verre d’eau ou pour aller aux toilettes) et de surprendre ma fille au beau milieu de la nuit entrain de « chater » avec ses copines sur MSN Messenger… alors que les copines en questions, avec lesquelles elle « chattait » sur l’ordinateur, elle les voyait dans la matinée à l’école !! Enfin…
Attention, il y en encore des élèves sérieux!
Les tricheurs ne sont pas majoritaires, heureusement! Et beaucoup d’élèves travaillent tard pour finir leurs devoirs, enfin au lycée, je ne sais pas, ça dépend de l’organisation de chacun. Je me souviens qu’au lycée, j’avais le temps pour lire le soir puisque je faisais mes devoirs en revenant des cours et le week-end; par contre, en prépa, ce fut une autre histoire…
En ce qui concerne ta fille, AllemagnOsaure, elle me rappelle ma soeur, qui est en terminale! Heureusement qu’elle n’a pas internet dans sa chambre et qu’elle n’a pas le droit d’utiliser l’ordinateur de la maison (avec internet) en semaine, sinon, ce serait la fin de tout! Toute la génération des lycéens actuels, et des collégiens aussi maintenant, est totalement accro à msn messenger, c’est dingue(si seulement ils n’écrivaient pas n’importe comment… ils pourraient progresser en orthographe, mais même pas…). Ma soeur a trouvé la parade: le téléphone portable à credit illimité de ses copines et copains (mais comment les parents font-ils pour payer ??). Mon père va devoir trouver une nouvelle solution pour empêcher ça ! 
Je peux certes comprendre le confort de l’usage d’internet lors de la élaboration des devoirs.
Mais, il ne faut pas que l’on oublie surtout: « non scholae, sed vitae discimus ».
Malheureusement la plupart des élèves comprend cela seulement, quand ils sont adultes.
Tu as raison de le rappeler.
Oh la… on pourrait en parler pendant des heures de ce sujet…
C’est vrai que pour beaucoup de parents, c’est clairement un problème. Qu’il s’agisse de l’histoire de l’ordinateur dans la chambre ou de l’histoire du Handy (portable).
En ce que me concerne, je n’ai pas trop à me plaindre (il faut toujours relativiser) parce qu’elle ne m’a pas souvent ramené de facture astronomique de portable (plus du tout depuis qu’on a mis en place le système des Prepaid Karten : cf. ci-dessous), et puis concernant l’ordinateur avant ses 18 ans elle n’avait pas son ordinateur dans sa chambre : il était en-haut dans le bureau, avec les ordinateurs de mon épouse et de moi, mais pas dans sa chambre à coucher.
En guise de « compensation », elle a eu très tôt le droit d’avoir une TV dans sa chambre (au début une vieille tv, puis - pour son 18ème anniversaire je lui ai offert une TV plasma) et un magnétoscope (plus tard un lecteur de DVD). Et surtout : pas de connection sur le satellite. Uniquement pour regarder des DVD (de films ou de musique). C’était le « deal » entre nous.
La raison est la suivante : Je ne voulais pas qu’elle ait de connection tv sur le satellite dans sa chambre pour qu’elle ne regarde pas n’importe quel programme TV (pour ça on a la TV dans le salon, où on la voit). Donc, en échange, je lui ai acheté beaucoup de cassettes, de CD et de DVD. Et j’ai toujours préféré aussi que ses copains/copines viennent à la maison pour regarder des films ou des concerts sur DVD dans sa chambre, plutôt qu’elle passe tout l’après-midi à discuter avec elles sur le portable…
Donc, pour ça, je lui ai acheté un assez bon équipement vidéo et hifi pour sa chambre, pour qu’elle puisse en profiter, et j’ai toujours dit que ses copines étaient les bienvenues à la maison.
Et elle a ainsi pris l’habitude de souvent inviter ses copines à la maison, et elles se font encore souvent des « après-midi DVD entre copines » (moins souvent maintenant, car elle fait son apprentissage : Banklehre, mais quand elle était au lycée c’était assez souvent).
Je me souviens qu’au début elle n’était pas contente du tout de devoir venir dans le salon pour regarder les programmes TV (satellite), mais entre-temps, elle s’est tellement habitué à avoir plein de DVD et une bonne TV dans sa chambre qu’elle ne regarde quasiment jamais les programmes « normaux » à la télé dans le salon.
Des fois elle se moque meme de nous, quand on regarde la TV dans le salon (car on a une vieille TV dans le salon). Et tu sais bien que les jeunes quand ils/elles ont le choix ils sont pas comme nous : nous on s’en fout si c’est une vieille TV ou un écran plasma, mais les jeunes c’est différent…
Mais c’est vrai que durant sa 13. Klasse (dernière année du Gymnasium avant le Abitur), comme elle avait 18 ans et donc le droit d’avoir son ordinateur dans sa chambre, je me suis rendu compte qu’elle en a abusé parfois… (cf. ce que je disais, quand je la surprenait la nuit sur MSN avec ses copines).
Heureusement pour elle, elle a eu son Abitur. Sinon je crois que ça aurait chauffé sérieusement, et que nous aurions eu une sacrée discussion, elle et moi.
Mais c’est vrai que je suis bien obligé d’avouer que tout ne s’est pas passé « comme sur des roulettes », et qu’il m’est arrivé de devoir prendre des mesures (quand je remarquais qu’elle passait trop de temps sur Internet, et qu’elle ne respectait pas notre « deal »), et c’est vrai que j’ai été obligé de faire un petit peu la même chose que ce que tu disais pour ta soeur : limiter les accès à l’ordinateur durant certains jours de la semaine… car au début, quand elle a eu le droit de descendre son ordinateur du bureau à sa chambre, elle passait parfois 10 ou 15 heures de suite sur l’ordinateur !!! Donc si on avait pas réagi très vite, j’ose pas imaginer le désastre que ça aurait donné par la suite…
Les histoires de Handy (portable) posent effectivement quelques problèmes, surtout que souvent les abonnements téléphoniques n’incluent pas tout, et que quand il y a dépassement, ou utilisation d’une fonction non-incluse dans l’abonnement, les sommes deviennent très vite astronomiques, car les opérateurs se rattrapent…
Nous on a fait un système très simple avec elle : je lui ai acheté un portable très sophistiqué (car les filles aiment bien les jolis petits portable très « chic »), mais sans abonnement, et je lui paie des « prepaid Karten », ce sont des cartes d’une valeur de 10, 20 ou 50 Euros. Il faut qu’elle gratte sur la carte et qu’elle entre le code sur la carte, et ensuite elle a pour 10, 20 ou 50 Euros de consommation sur son portable.
Certes, le portable en lui-même m’a coûté très cher (car je l’ai acheté sans abonnement), mais avec ce système des cartes « prepaid », quand je fais le calcul, je suis largement gagnant en fin de compte car ses copines qui ont des portables avec abonnements ont souvent des factures énormes de téléphones, malgré les soi-disants abonnements illimités ou gratuits pour ceci ou cela…
C’est l’un des grands mystères de notre époque (comment font les parents pour payer tout ça) et aussi un sujet assez tabou parfois entre adultes/parents (car les parents sont rarement fiers d’avouer que leurs gamins ont encore ramené une facture astronomique de portable).
Ma soeur aussi a un portable avec mobicarte, mais mon père ne lui achète plus de cartes depuis quelques temps, la carte de 20 euros durait 1 journée! Elle doit utiliser son argent de poche et se débrouiller. Le problème est que toutes ses amies ont un crédit illimité le soir (des forfaits à 70 euros, au moins! Quand on a plusieurs enfants, ça fait un sacré budget!). D’ailleurs, c’est assez drôle, car la chambre de ma soeur est à côté de celle de mes parents, du coup, elle est obligée de se cacher sous ses couvertures pour éviter que mes parents n’entendent les conversations C’est comique à la maison! mes parents sont un peu dépassés car je n’ai pas fait de « crise d’adolescence » et je n’ai jamais eu de revendications particulières (à ce propos, nous avons eu une formation sur « l’adolescent » dans le cadre de la formation des jeunes professeurs de la région, et j’ai appris qu’il n’était pas normal de ne pas faire de crise, de ne pas chercher à s’opposer aux parents et que la vie d’adulte de ces adolescents « anormaux » allait poser problème… je me suis sentie mal, j’ai failli intervenir, mais je n’ai pas osé contredire l’éminente psychologue devant un amphi plein à craquer).
J’imagine la tête de ce pauvre Alibi: « ouaa, 20 réponses à mon sujet! », il va être déçu