Voici les derniers biscuits que je vous ai promis:
Les Schachbrettkekse et les autres sont faits de la même pâte tirée du livre que ma grandmère à donné a ma mère quand elle a épousé mon père aux années 70 (Gentil, hein? Mais elle n’en a jamais fait un secret. Elle lui a vraiment dit qu’elle se méfiait de l’art culinaire de ma mère ).
Mélanger 250g de farine, 1 œuf, 65g de sucre, 1 sachet de sucre vanillé et 125g de beurre/de margarine. Pétrier bien.
Couper la pâte en deux parties et ajouter 20g de cacao à une moitié
Poser les deux pâtes dans un frigo pour 30 ou 40 minutes
Températeur de la four: 220°C, 8-10 minutes
J’aime beaucoup cette recette parce que les biscuits ne sont pas trop sucrés mais doux et absolument mjam mjam!
On étale un morceaux de la pâte, soit la marron ou la blanche et là-dessus on met des vers longs; un en marron, un autre en blanc… On fait deux ou trois couches et à la fin on couvre tout cela avec les bouts de la pâte étalée, comme on emballe un cadeaux. Puis on prend un couteau et coupe les petits biscuits comme les tranches d’un pain.
Je viens de tester une nouvelle recette, celle des « Orangenpäckchen » (littéralement, petits paquets à l’orange).
Ce que dit la recette
Pour 55 pièces, il faut :
1 grosse orange non traitée
200 g de farine d’épeautre complète
200 g d’amande en poudre
100 g de sucre non raffiné
1 pincée de sel
100 g de purée d’amande
60 g d’huile de tournesol
15 g de graines de lin finement moulues
200 g de confiture d’orange épaisse
Laver l’orange à l’eau chaude, la sécher et prélever le zeste avant de presser l’orange.
Mélanger la farine, les amandes, le zeste, le sucre et le sel.
Bien mélanger la purée d’amande et l’huile. Ajouter les graines de lin et 50 ml de jus d’orange.
Pétrir le tout pour former une pâte homogène et laisser reposer 2 heures au réfrigérateur.
Préchauffer le four à 200 °C.
Étaler la pâte sur 5 mm d’épaisseur et découper des disques de 5 cm de diamètre. Déposer un peu de confiture d’orange au milieu et replier les bords pour former des petites pyramides.
Faire cuire pendant 15 à 20 minutes.
Ce que j’ai fait
J’ai obtenu 70 pièces et des brouettes. J’ai pris de la farine d’épeautre blanche. Pour le sucre, j’ai pris du mascobado. J’ai remplacé le mélange graines de lin + jus d’orange par 2 oeufs + une bonne dose de farine pour obtenir une pâte agréable à travailler. J’ai fait cuire 15 minutes, c’était amplement suffisant.
La « mise en forme » a été laborieuse, comme en témoignent les photos.
La photo « officielle » :
Voici le (mon) résultat de la recette Zimtsterne. Devant l’impossibilité de découper les étoiles dans la pâte extrêmement collante, je l’ai étalé et laissée au four pendant 25 (!) minutes.
Ce n’est pas très beau, mais mes petits copains l’ont apparemment adoré.
bico, ça devait être bon quand même, et c’est l’essentiel !
Après pour la découpe, j’ai testé cette année la technique qui consiste à tremper l’emporte-pièce dans l’eau tiède. Faut vraiment le tremper entre chaque découpe et ça marche bien ! Je l’ai pas testé sur les Zimsterne, mais sur les Basler Brünsli qui sont presque de la même consistance.
Je trouve toutes ces recettes à faire venir l’eau à la bouche ( jdm den Mund wässrig machen ) même si pour l’association des étudiants franco-allemands de mon université, je n’ai fait qu’un "carrot cake’ … Heureusement il a plu
En plus nous avons fait un jeu autour de Nöel, il s’agissait de trouver des équivalents culinaires pour Noël dans nos deux pays.
Alors y-aurait-il un équivalent de la Bûche de Noël en Allemagne et quel serait la recette et l’histoire d’une telle tradition… Question reouvellée pour la galette des Rois…
Un énorme merci pour vos réponses
Et bonnes fëtes de fin d’année
Inconnu au bataillon. Les habitudes culinaires de Noël divergent complètement de part et d’autre de la ligne bleue des Vosges*, et à Berlin, c’est pire encore, pour prendre un exemple. La veille de Noël, c’est la salade de pommes de terre accompagnée d’une paire de francforts qui est du rigueur, pour les Berlinois de tradition. Mais pendant les deux jours de Noël (25 et 26, on se goinfre).
*Il va de soi que je considère ma terre natale comme comptant parmi les pays allemands, tout comme ma terre d’adoption transalpine.
Merci Andergassen de ta réponse.
Depuis j’ai recherché un peu plus et ai entendu parler - plutôt lire dirais-je - de Bismarckeiche
et d’autres trucs comme
Weihnachtsbaumstamm, Weihnachtsscheit, Julscheit sur Wikipeddia
Mais quelqu’un pourrait-il m’indiquer à quoi cela corespond au juste ?
Je viens de tester une délicieuse variante des célèbres Kipferl, mais cette fois, ils sont parfumés aux épices à pain d’épices.
Pour 50 pièces environ
7,5 g d’épices à pain d’épices
125 g de beurre mou ou de margarine
65 g de sucre non raffiné
140 g de farine complète d’épeautre
100 g de poudre d’amande
Réserver 1/2 cc d’épices pour saupoudrer les biscuits une fois cuits.
Mélanger la matière grasse, le sucre, les épices, la farine et les amandes pour former une boule de pâte. Mettre au frais pendant une demi-heure.
Former des croissants. Faire cuire pendant 12 min. à 175 °C.
Mélanger 2 cc de sucre avec les épices et enrober les biscuits quelques minutes après leur sortie du four.
100 g de beurre
200 g de praliné
1 œuf
250 g de farine
½ c.c de levure
100 g de chocolat noir
Préchauffez le four therm.6 (180°). Mélangez le beurre à température ambiante avec le praliné. Ajoutez l’œuf. Incorporez la levure et la farine puis formez une boule de pâte. Enveloppez la pâte de film alimentaire et réservez au frais pendant 1 heure. A la main, roulez la pâte en cylindres et coupez des morceaux de 4 cm de long. Formez des croissants et déposez-les sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Faites cuire 10 minutes. A la sortie du four, laissez tiédir et faites fondre le chocolat dans une petite casserole. Trempez les biscuits dans le chocolat fondu puis laissez refroidir sur une grille.
Alors pour info, le fameux praliné c’est du « Nougatmasse ». J’ai utilisé de la pralinoise, pas très facile à travailler au début mais au final ça va. Je pense qu’on pourrait tout aussi bien mettre du nutella, quitte à rajouter une cuillère de farine si c’est trop liquide.
Au final, je suis un peu déçue, je trouve qu’on ne sent pas assez le praliné…
Les pointes en chocolat, c’est une bonne idée pour masquer les pointes qui brunissent toujours, mais c’est pas mal galère à refroidir… Mon conseil : le faire un jour de grand froid sec et faire prendre dehors, ou alors prévoir de la place au frigo.
Tiens, je me souviens d’avoir essayé les croissants praliné de Flo et je n’avais pas non plus été convaincue par le goût, ni vraiment noisette, ni vraiment chocolat. En plus, j’avais eu la flemme de tremper les pointes, donc ils étaient restés nus.
Hihi, ta première photo chez moi apparaît très sombre, on dirait presque des rondelles de chorizo.