oui je l´ai écrit, mais je ne dit pas que tous les allemands sont polis , loin de lá. il y a deux semaine un homme 60 ans environ bien habiller , a dit " salope" à une caissière , une autre fois , j´ai laisser passer un jeune devant moi avec deux choses au supermarché , il m´a « merci monsieur », je lui dit que j´ai apprécier sa politesse.Deux poids , deux mesures.
La politesse c´est aussi sur la route ,etc,etc, .Mais j´arrête lá.
Depuis que je roule sur ma bicyclette pour handicapés, on me traite très poliment. (Ici, en Allemagne) Deux fois, on ne m’a pas remarqúée, c’étaient des Francais/aises, mais je suppose que c’était parce qu’ils ne se connaissaient pas dans ma ville.
il me semble que les allemands battent moins, voire pas, leurs enfants.
Généralement, les enfants que je rencontre (5 à 17 ans) sont « bien » éduqués quand ils sont aimés par leurs parents. Indépendamment du niveau social.
Eduquez, ton mari et toi, vos gamins comme il vous semble juste de le faire. Et n’oubliez pas qu’il n’y a pas de mode d’emploi livré à la naissance.
Je suis contente que ca soit maintenant défendu de battre ses enfants en Allemagne. J’avoue que les miennes ont encore attrappées une gifle ca et là, mais je n’en étais pas fière. Mais on ne peut pas tout changer dans une génération. Moi, je fus encore battue avec le « Martinet » - rarement, mais tout de même! Plus tard, j’ai su que le Martinet est pour les chiens! C’est d’aillleurs ma mère alsacienne qui s’est servie du Martinet.
Mais arrêtez avec ce petit jeu sémantique pervers!! Personne ne bat personne, pas plus en France qu’ailleurs. Le verbe battre a un sens, le dictionnaire vous aidera (pas toi personnellement Cri-zi) à en comprendre la définition. J’ai eu quelques petits cons et petites connes dans mes classes qui n’ont aucune limite, que les parents excusent au point d’être à mon sens les complices du sabotage de cours auquel ils/elles se livrent. Et c’est la même chose dans la rue, dans le tram, sur internet etc… Vous croyez vraiment que cela fait moins de mal ? Laisser faire les enfants-roi, c’est de la violence psychologique à leur endroit. Ces enfants-rois sont des malades, abusés et violentés, victimes de leurs parents qui n’en foutent pas une.
battre, c’est battre - reprendre un enfant du revers de la main, c’est reprendre un enfant du revers de la main.
Remarquez que je ne le fais pas, je refuse d’éduquer les enfants, je suis enseignant, pas ersatz de figure paternelle. Mais je ne me permets pas de juger les parents qui reprennent leurs enfants et surement pas sur les bases d’un métonymie fautive et de mauvaise foi.
D’accord avec Elie sur ce point. Le terme « battre » est très mal choisi et implique une violence délibérée en tant que prétendu mode d’éducation.Une tape sur la main ou sur les fesses n’a jamais traumatisé personne.C’est un ancien enfant, aujourd’hui père et grand père qui vous le dit.
Si, un petit truc à rajouter quand même : les parents sous-estiment gravement le talent de leurs enfants à les manipuler. C’est en étant extérieur à cette relation qu’on le voit le mieux. Tous âges confondus, ils savent à merveille profiter du moindre sentiment de culpabilité que vous laissez transparaitre, consciemment ou pas.
Si, justement, et pas qu’elle. Mais je refuse de laisser un faux débat s’installer, comme dans les livres de Dolto justement, où il n’y a aucune différence entre le fait et le symbole. C’est ce qui amène à dire « battre » pour tout et n’importe quoi. Ce que je me refuse à faire ici comme ailleurs. Si on bat, on bat. Et si vous voulez parler de violence contre l’enfance, alors vous n’avez pas besoin d’appeler Dolto pour me voir à vos côté sur les barricades des droits de l’enfant. Mais voila, je m’obstine à ne pas maltraiter le dictionnaire. N’en déplaise à Dolto.
Et puis ce n’est pas la fessée qui me préoccupe, je suis ravi que l’on puisse s’en passer car en effet, on peut très bien cadrer les enfants sans cela. Mais il est hors de question de faire passer pour une monstruosité ce qui n’en est pas une. A malmener la sémantique pour malaxer les esprits autant que le vocabulaire, on finit par ne plus pouvoir rien dire. C’est cela et uniquement cela qui me met dans cet état. Je ne vous demande pas de lever la main sur qui que ce soit, je vous demande de respecter les définitions du dictionnaire.
Mais de toute façon, toute éducation est une violence, non ? L’enfant a des pulsions et on y pose un cadre par la force. Celle-ci peut-être physique, mais sinon, c’est psychologique : la peur (papa fait sa grosse voix, ça fait peur), la menace (tu seras privé de télé), etc.
Pour l’achat de l’enfant en kit, je vous recommande chaleureusement la pièce L’enfant, mode d’emploi, d’Antoinette Rychner, si vous avez jamais l’occasion de la voir. C’est peu probable car c’est une jeune auteure encore peu jouée, mais je l’ai entendue à la radio récemment, donc elle va peut-être faire son trou ? Et puis comme certains sont en Suisse, y’a peut-être plus de chances. En gros, c’est exactement l’histoire de l’enfant à la demande, c’est féroce mais très très bien fait.
L’éducation, c’est de toute façon la violence contre la violence. L’effet exerce une violence sur son entourage, c’est un besoin naturel de connaître ses limites. L’enfant est un maître-chanteur né, et il apprend très tôt à évaluer le sentiment de honte et de culpabilité de ses parents face au public (« tu me fais honte », mais ça ne va pas plus loin, surtout dans un environnement qui se veut anti-autoritaire et laxiste, et qui jugerait très sévèrement un emportement; ma mère ne craignait pas, quand je piquais ma crise pour avoir quelque chose ou imposer ma volonté, de me donner une claque en public. Elle savait qu’elle aurait les gens de son côté, et c’est moi qui avais honte d’être ainsi puni. Une claque, ça me calmait, ça calmait ma mère, et on n’en parlait plus). Si les parents cèdent une fois, c’est foutu. L’enfant le rappellera toujours. Le pire, c’est quand il y a des divergences entre les parents, devant l’enfant, de la conduite à tenir. Dans ce domaine, l’enfant est un virtuose.