Mon plaisir sadique, c’est de le prononcer avec un fort accent thuringeois (avec le -chen plus -chn), en général ça les refroidit et ça leur fait même peur
Je l’ai déjà dit et je répète, mon mot préféré est en fait une expression « schau mich an » qui a quelque chose d’assez sensuel
Mon mot préféré est « anstupsen ». Et le mot plus allemand et pas traduisible (je pense) est « scheckheftgepflegt » (pour une voiture regulierement révisée)
Et trouver des expressions sensuelles en allemand, ce n’est pas si facile…(sorry). Effectivement « schau mich an » est assez doux et permet d’imaginer…
Effrayant peut être surtout quand on ne comprend pas le début du premier coup… Peut-être « zyeute moi quand ch’te cause » C’hte cause non plus c’est pas le pied, pas vrai ?
Mais dépend de l’art et la manière dont le locuteur fait passer son message
On parle de quoi de sensualité en allemand ou les mots tout simplement beaux!!!
S’il s’agit de sensualité, tant pis messieurs, vous l’aurez cherché .
Un p’tit « Was meinst du damit » dans l’oreille d’une petite collégienne française, ça peut être très sensuel aussi, tout dépend du ton la voix de celui qui le dit, de son regard et de son sourire.
Les diminutifs en chen, pour un mec c’est vrai, c’est pas terrible. Mais en tant qu’ado Blümchen je trouvais cela
Désolée mais difficile d’être toujours sérieuse… Là j’peux plus.
luege est un mot alémanique tout à fait correct (apparenté à l’anglais : look ?) . Durant l’occupation , les Allemands corrigeaient souvent les dialectophones alsaciens qui disaient :« aurouar » pour « au revoir » en leur répondant par un :« Uff Wiederluege » sonore. Bas -alémanique , certes , mais fi des termes dérivés du Français.
( Voir la pièce cultiqsime :« Enfin, redde m’r nimm devun » de Germain Muller.)
Faut bien faire un peu de provoc’ pour faire réagir.
Question partenaire, je suis marié, et de toute façon mon feeling avec les allemandes est à -10. Les seules femmes qui me font des sourires en Allemagne ne sont pas allemandes. Heureusement, avec l’immigration massive de l’Europe et d’Amérique du Sud, d’Afrique de l’Est, de France etc etc… le niveau de chaleur, de spontanéité, de séduction, (bon je m’arrête là pour ne froisser personne) remonte un peu à Francfort. Il y a même un bar avec Salsa tous les soirs. Ouf.
Pour trouver des allemandes / allemands plus spontanés, je conseille le quartier de Sachsenhausen et ses Gaststätten où l’Apfelwoi coule à flot. Vers 21h00 tout le monde est très copain et la timidité s’évapore.
Pour faire la version sans ironie, je dirais que ce que l’on considère comme doux ou pas doux dépend de la culture auditive que l’on s’est faite, les habitudes linguistiques et les compétences de chacun détermineront ce que l’on ressent quand on entend tel ou tel sons. Je trouve l’intonation anglaise arrogante car ce genre de courbes prosodique l’est en français, ce qui en fait ne concerne en rien les Anglais mais provoque une réaction épidermique certes injuste mais réelle chez moi. Je ne pense pas être le seul. Du coup, plus l’allemand est familier à l’oreille, plus on y trouve la richesse des nuances de l’âme humaine, sensualité comprise. Nous sommes plusieurs à répondre dans ce fil pour qui l’allemand est un peu une seconde nature, donc pour nous, l’allemand est une langue normale avec toutes les nuances possibles. Ceux qui la pratique moins auront donc la même réaction réductrice que moi avec l’anglais.
Je trouve le néerlandais d’une grande douceur, mais là, je dois être le seul.
Moi c’est le contraire. L’accent British (mais pas londonien vulgaire) me donne des frissons. Et surtout le vocabulaire et les tournures de phrases anglais après des années de séjour aux USA, quel régal.
Comme quoi, tout est question de culture et d’expérience personnelle.
Bon, voilà, je viens de terminer 2 magnifiques galettes des rois (heilige drei Könige et pas, bizarrement, 3 heilige Könige), évidemment rectangulaires, pour mes gentils collègues demain matin.
Ça a toujours beaucoup de succès.
Je ne connais pas le néerlandais assez bien, mais je partage à fond ton point de vue sur les langues et leur richesse, pour moi la douceur peut s’entendre dans toutes les langues, si l’on prend la peine de se déboucher les oreilles.
J’aime la langue anglaise, mais ce globisch qu’on nous impose partout, cela me sort par les oreilles, c’est indécent, inculte. J’avoue que pour ce cas, j’aimerais bien que mes oreilles soient bouchées…
Bref cela fait chier… Et le globisch pour moi ce n’est que de l’utilitaire pas de la beauté!!!
…Oh secours, vite de l’allemand, enfin toutes les langues du monde mais pas cette mixture prédigérée et indigeste l’on qualifie à tort de langue anglaise…
Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Française, noire de couleur de peau et mariée à un Français… depuis plus de 25 ans!!!.
Puisqu’on en est au vécu et la soi disant froideur des Allemands alors même si je fais exception, maintenant je vais le dire et le crier haut et fort.
Pour le sourire et la gentillesse qu’elle soit intéressée ou tout simplement spontanée, je l’ai rencontré bien plus souvent chez les hommes allemands que chez les hommes français…
Sans parler des Allemandes, me concernant, la majorité de mes amies sont originaires de ce pays.
Je ne dis pas que les Allemands sont parfaits, personne ne l’est et on ne peut en aucun cas généraliser sur sa propre expérience.
Puis après qui sait, sans doute que je suis froide, coincée et chiante …Chiante peut-être
Je citerai le chanteur breton Gilles Servat.
Dans une chanson , pas récente certes , dans laquelle il demande aux parents bretonnants de parler breton avec leurs enfants ( Komzit brezhoneg gant ho pugale), il dit , entre autres :
Rien à rajouter , sauf qu’il y a une chose que je déteste dans ce domaine ; c’est l ’ utilitarisme linguistique.
Je ne parle pas néerlandais mais j’aime beaucoup les sonorités de cette langue.
Concernant la langue allemande, je dirais que l’un de mes mots préférés en allemand est Schmetterlinge (papillon). C’est un mot que j’ai appris étant petite et que j’ai retenu car je le trouvais mignon.