A ma connaissance, le but en question est très clair, même s’il n’y a pas un gros panneau anti-IVG à l’entrée.
En rendant quasi-obligatoire le passage à l’église, les Allemands ont à mon sens chié sur leur constitution - mais Karlsruhe trouve ça très bien, donc forcément, mon avis ne compte pas.
Forcément… si l’église s’en mêle… ça tourne toujours en eau de boudin !!! L’église est formellement contre tout avortement (y compris thérapeutique) mais où est l’église quand on met au monde un trisomique ??? où est l’église quand une mère célibataire bosse 18 heures par jours pour arriver à joindre les deux bouts, avec un petit bout de chou à s’occuper en plus ??
Jamais là… comme d’hab !!!
Message pour Solal : j’adore ce que tu écris, mais ton problème… C’est que t’es un MEC BIEN… donc tu ne peux pas comprendre que d’autres soient des sala.ds qui fuient dès les premières em.erdes…
Comme Sonka l’a si bien dit… NOUS quand ça nous tombe dessus, et que le mot « enceinte » apparait sur le test de grossesse… on ne peut plus fuir… VOUS si… et c’est souvent la solution choisie !
Il est logique ensuite, d’avoir la réflexion de Lie-Kaora, et de se dire que tous les hommes sont pareils… Elle sait très bien au fond d’elle-même que ce n’est pas le cas, mais la haine l’emporte sur le reste Elle trouvera un jour un type bien, qui lui montrera le contraire, mais ce qu’elle ressent restera enfouie en elle…
Lie-Kaora : bisous
Et pour en revenir vraiment sur le sujet, quelle est la réaction des allemands fassent à l’avortement (en général je veux dire)
complètement d’accord avec toi, lilo. Quant à la réponse à ta question, je sais seulement qu’à l’époque (fin des années 80) , cela avait suscité quelques polémiques dans la presse allemande.
A noter cependant : le passage par une consultation au planning familial n’est pas obligatoire, évidemment : il se trouve que dans les villes où le MFPF est présent, c’est un lieu de référence très important pour TOUTES les questions liées à la sexualité (car ce n’est pas non plus sur l’église qu’il faut compter pour faire la promotion des moyens de contraception ou de protection contre les MST…)
pour en revenir aux procédures d’accès à l’IVG, c’est aussi du site du MFPF que je tire les informations suivantes :
Merci Sonka, tu as dit ce que moi je n’arrivais pas à exprimer!
Et merci Kissou
L’état fait tout de travers… Si on commençait par baisser les salaires des députés, on avancerait mieux! Le planning c’est un des seuls endroits ou l’on peut trouver des réponses à ses questions…
Si la plupart des sociétés démocratiques ont souhaité légaliser l’avortement, c’est parce qu’auparavant l’avortement était illégal ! pas parce qu’il n’existait pas ! michelmau l’a dit plus haut : les « faiseuses d’anges », les aiguilles à tricoter, les abandons d’enfants et les infanticides « résolvaient » le problème à leur manière et pas seulement pour ce que vous appelez de manière très inélégante les « filles-mères », issues de milieux populaires et, à vous lire, forcément ignares ! L’avortement est un phénomène très ancien, qui touche des femmes de tous âges, de toutes couches sociales et de toutes situations matrimoniales (y compris des mères de famille nombreuse).
On peut vouloir jeter l’opprobre sur les femmes qui ont oublié leur pilule ou qui, soi-disant, banalisent l’avortement (quand c’est le cas, on se rend compte que la misère affective qui accompagne leur soi-disant indifférence est très préoccupante) mais le fait est que seules les femmes peuvent prendre cette décision. Qui peut raisonnablement imaginer un seul instant que dans un pays civilisé, l’on pourrait contraindre une femme à subir un avortement ?!
Alors oui, bien sûr, chaque fois que cela est possible, il est souhaitable que le choix d’interrompre une grossesse (ou au contraire de la prolonger) soit une décision de couple : qui irait nier cela ? mais quand il n’est pas possible de trouver un accord ?
Bien entendu, il existe de nombreux hommes responsables qui assument les conséquences de leurs actes (soit en accompagnant leur partenaire / leur compagne) dans les démarches menant à l’IVG ou en assumant la paternité de l’enfant à naître mais ce n’est pas porter atteinte à la virilité de ceux qui le font que de rappeler que les "abandons de « paternité » " sont encore fréquents et que dans ce cas, c’est bien aux femmes de gérer la situation seules !
Entre les hommes qui ne reconnaissent pas la paternité de l’enfant dont ils sont pourtant bien les géniteurs (!), ceux qui au bout d’un temps plus ou moins long après une séparation précoce liée à une naissance non désirée, disparaissent plus ou moins de la circulation, le nombre d’enfants qui ont à souffrir de l’absence de leur père reste malheureusement trop élevé. Aller en justice réclamer une pension alimentaire ? bien sûr, pourquoi pas ? mais l’éducation d’un enfant n’est pas qu’une affaire d’argent!!! c’est aussi une question de temps, d’énergie, de disponibilité…et d’amour surtout ! et ça, ça ne s’obtient pas par un décret de justice !
Ce n’est pas être ennemie des hommes que de rappeler que lorsque l’enfant est né, à moins d’avoir préalablement sollicité un accouchement sous X, une femme n’a pas d’autre choix que d’assumer l’enfant qu’elle met au monde. Alors, qu’en dernier lieu, la décision de le mettre au monde ou d’interrompre sa grossesse lui appartienne n’est pas scandaleux !
Qu’il arrive que des hommes puissent avoir été rendus malheureux par la décision (dans un sens ou dans l’autre) qu’a prise leur compagne / leur partenaire est une évidence mais le fait est et ce, et que l’on s’en félicite ou qu’on le déplore, que c’est dans le corps des femmes que se développent les petits d’humains. Au-delà de la question du droit à l’avortement dans les pays démocratiques (qui n’est pourtant pas réglé partout), c’est la question des droits des femmes dans les pays non démocratiques qui pourra être posée, si l’on commence à admettre que finalement, dans certains cas, on pourrait peut être se demander si le corps d’une femme lui appartient vraiment…
oui la ru486 exite en Allemagne
1/3 des centres sont tenues par les eglises ,les 2/3 par des associations,
lá les femmes ont leur dit leur droits,et l´on leur presente des alternatives,et c´est le centre qui s´occupe des demarches et aides,sa decision seras respecter. Je trouve que c´est bien que l´on propose quelque chose aux femmes , elle peuvent choisir
Quand au systéme français, la femme est informée certe,et conseillée,
[b]mais conseiller, ce n´est pas influencé je croit que si.
Je pense que ça dépend des centres et des psy! J’ai eu la chance de tomber sur une femme qui a su m’écouter et me comprendre, elle n’a pas essayé de me faire changer d’avis! Elle m’a accompagné durant tous les rdv et m’a dit que de toute façon il n’y avait pas de bonne ou de mauvaise décision! Les infirmières étaient aussi très chaleureuses! Le planning familial de l’hôpital Broussais est vraiment top!
Ps: je suis désolée pour les paquets que je vous ponds depuis 2 jours, j’ai accès à internet que sur mon portable et c’est galère pour poster!
Bien dit ! k: L’avortement c’est aussi une avancée juridique sur le plan « protection de la femme et de son corps ». Et pour les femmes françaises, cette avancée fut aussi importante que le droit de vote obtenu après guerre !
mon français est pas assez"riche",pour je peu participer a ce sujet.mais je suis assez d’accord avec soal et je pense que chaque"cas"de avortement cest unique et lié à la femme(et son homme)et cest difficile de trouver un jugement géneral.(je suis pour le droit de avortement)
On n’est pas tous pour l’avortement, mais pour le droit à l’avortement. Ca peut paraitre du coupage de cheveux en quatre, mais, en risquant une comparaison qui pourra apparaitre comme hors-sujet, je ne suis pas pour l’euthanasie, mais pour le droit de mourir dans la dignité.Toujours se méfier des brèches sémantiques dans lesquelles les autoproclamés « pro vita » ne manquent pas de s’infiltrer.
et on en revient donc au sujet principal…L’allemagne dépénalise l’avortement… Mais si j’ai bien pigé, ne DONNE PAS LE DROIT à l’avortement pour autant…
la question serait donc de savoir si les femmes allemandes veulent ce droit à l’avortement (comme en France) ou bien si elles ne le souhaitent pas. et il serait intéressant de trouver des articles sur les avis des hommes allemands aussi (Cristo t’es où ?? )
voila ce qu´a dit cri-zi,ma femme n´est pas contre , elle vivre aussi avec.
Quand a savoir ,si je suis le pére de mes enfants, seulement se poser cette question,c´est douté de la loyautée de sa femme.
Pour moi le pére n´est pas le géniteur, mais celui qui eleve l´enfant , car c´est lui qui va transmettre ses valeurs á l´enfant.
comme je voit le debat est interressent.
Je vous fait remarquer que c´est un mec qui l´a mis sur la table, comme quoi on s´interresse aussi aux problêmes des femmes
(merci à Jean-luc d’avoir fait remonter cette phrase)…
Et justement… le dilemme est là !!! Si on pratique un avortement… ON TUE ou ON NE TUE PAS ???
à partir de quand considérer qu’il y a vie ou pas vie ?? A partir de quand penser à un être humain ou pas ?? nous n’avons pas la réponse !
Je n’ai rien contre Cri-zi, mais elle est de la génération d’après guerre, de ces femmes qui de toute façon n’avaient pas le choix (lorsqu’elles étaient en âge de procréer), de ces femmes qui se mariaient vierges (ben oui… ça devient très rare ! )… et aussi de ces femmes qui ont du (pour certaines) avorter en secret… au péril de leur vie !!!
Je suis de la génération d’après (je pourrai être la fille de Cri-zi)… et franchement si j’avais vécu ce qu’a vécu la génération de ma mère, je ne voudrai pas la même chose pour ma fille !!
je ne voudrai pas que ma fille risque l’infection et la mort en avortant clandestinement dans une cuisine avec une aiguille à tricoter dans le ventre, je ne voudrai pas que ma fille vive une honte de « fille-mère » toute sa vie à cause d’une erreur de parcours… (ou d’un viol !!! )
Alors je choisis pour l’avortement, simplement parce que la société de maintenant n’est pas la société d’hier, simplement parce que les femmes qui m’ont précédées l’ont fait en cachette mais en le faisant en cachette, elles ont fait avancer les choses, et fait avancer le débat, simplement parce que l’évolution des moeurs a fait que nous prenons plus de risque maintenant.
Alors oui, c’est un progrès sur le plan médical, c’est un progrès sur le plan féminisme, c’est un progrès pour la société.
Quant à savoir si on tue ou pas ??? même la haute société ne le sait pas… On considère juste qu’avant 12 semaines (soit 3 mois) ce n’est pas un crime…
justement j´y revient en France, il y a 200 000 avortements par ans, contre 114 000 en allemagne , pour une population 30% superieure.
Pourquoi cette difference,la politique social,les beratunstelle en allemagne,la contraception,le romantice allemand, les eglises , voilá les question que je me pose.
Je n’ai pas (pour le moment ) de réponse objective à ta question mais il me semble d’ores et déjà important de nuancer les chiffres que tu donnes par ceux-ci :
en 2008, il y a eu 801 000 naissances en France et 675000 en Allemagne.
Même si cela ne contredit pas ce que tu annonces, cela signifie que le nombre d’avortements en France constitue 19.98 % des grossesses françaises (naissances + avortements = 1 001 000) tandis qu’en Allemagne, 16.14 % des grossesses (805 000) sont interrompues. En proportion, le pourcentage de Françaises qui ne mènent pas leur grossesse à terme est donc de 3,9% supérieur à celui des Allemandes.
je veut pas me lancer dans une polemique sur le mode de calcul,mais il me senble que le critere de la population femines est plus appropriée.
Mais ton raissonnement n´est faux, c´est ta façon de voir les chose,ok,et les autres que pensent t´ils.
Il est extrêmement difficile de trouver des analyses fiables du phénomène car les statistiques officielles tardent à venir : actuellement, l’INED (Institut National des Etudes Démographiques) ne fournit pas de statistiques après 2006 et, du coup, les chercheurs ne publient pas d’analyses : logique !
Néanmoins, il semblerait que :
-en Allemagne, le nombre d’IVG diminue à tous les âges, y compris chez les moins de 20 ans.
tandis qu’en France, ce nombre stagnerait à peu près chez les femmes de 20 à 40 ans mais continuerait à être en augmentation chez les jeunes de moins de 20 ans.
étude de la DREES - Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques - http://www.sante.gouv.fr/drees/etude-resultat/er-pdf/er659.pdf)
Plus du quart des IVG de France sont pratiquées en Ile de France (57 109 IVG ; 19.2 IVG pour 1000 femmes dont 14.8 pour 1000 mineures ), c’est en Guadeloupe et en Guyane que le nombre d’IVG pour 1000 femmes est le plus élevé (Guadeloupe : 39.4 avortements pour 1000 femmes, dont 30.9 pour 1000 femmes mineures / Guyane : 36.7 dont dont 34.7 pour 1000 mineures ) et c’est en Basse normandie et Pays de la Loire que ce ratio est le plus faible (11 IVG pour 1000 femmes)
Je suis désolée si vous avez le sentiment que je vous abreuve de liens à chacun de mes post depuis le début de ce fil mais il me semble important d’une part de citer mes sources, étant donné le caractère particulièrement sensible du sujet, et d’autre part d’essayer de documenter le débat en vous faisant part des résultats de mes recherches au fur et à mesure. En effet, le sujet ( à savoir la COMPARAISON entre l’Allemagne et la France en ce qui concerne la question de l’avortement) m’intéresse et j’essaie, à ma manière, de donner des réponses ou des parties de réponses pertinentes aux questions qui sont posées ou aux questions que je me pose en lisant les post de l’un ou de l’autre.
Je tiens pour finir (provisoirement ) à souligner que ce débat est référencé en page 3 de google pour « avortement allemagne » et allemagne avortement" mais en page 1 pour « analyse ivg allemagne »… donc je souscris totalement à la demande de tous ceux qui souhaitent une bonne tenue du débat.