Non, pas si étrange en fait. C’est l’uniformisation par le biais de programmes anglo-saxons, avec en prime la suppression des majuscules, ce qui donnera « gruesse », par exemple.
C’est déjà courant sur les sites Internet d’Europe de l’Est, avec la suppression totale des signes diacritiques.
pour les signes diacritiques, est-ce que ce n’est pas simplement l’effet pervers des différences de clavier ?
par exemple quand on est en Tchèquie, on a accès à toutes sortes de lettres directement sur le clavier, mais là sur un clavier français, si je veux accèder à des lettres comme ? ó ? ? ou ý, il faut vraiment ruser (parfois les sites ne permettent même pas les ASCII non présents sur le clavier français ).
donc les expatriés qui utilisent un clavier étranger (anglais, français,…) font l’impasse sur les accents.
comme on oublie les accents français quand on utilise un clavier étranger (taper en français sur un clavier tchèque en voulant mettre les accents cela relève vite du casse-tête même s’il y a tous les accents possibles et imaginables, mais pas au même endroit).
après si on utiliser beaucoup une lettre, par exemple le ß, on apprend vite à avoir son code ASCII (si l’interface accède les ASCII, sur certains sites de photos, impossible de les utiliser).
donc pour moi c’est plus un pb technologique, même si la paresse doit aussi jouer (language SMS).
par contre cela peut induire des contre-sens dans certaines langues, non ?
en même temps en japonais, selon l’intonation, le mot ne veut pas dire la même chose (les boulettes de viande ou les arbres, c’est pas vraiment pareil ) et il n’y a aucune indication graphique (c’est à deviner en fonction du contexte).
et enore ce n’est pas le pire dans la langue…
Mon corres allemand est en ce moment chez moi et cela me permet d’apprendre de nouveaux mots
J’ai entendu : Bock zu …
Cela se traduit par : envie de …
(un peu comme Lust ?)
Knecht, c’est un valet, dixit leo.org. Pas vulgaire dans cette acception, mais je me demande ce que ton corres a voulu dire si c’est bien dans sa bouche que tu as entendu ce mot. Tu l’as entendu dans quel contexte ?
Pour Knecht, il nous faut un contexte, c’est toujours l’idée de « subordonné » dans le sens féodal, mais s’emploie plus ou moins littéralement. A la campagne, les garçons de ferme sont (ou plutôt étaient) des Bauernknechte alors qu’il ne s’agit que d’ouvriers agricoles saisonniers ou de jeunes adolscents (en Suisse, c’était même souvent des enfants).